Lu dans Présent du 8 juin 2018. LES UNS APRÈS LES AUTRES nous prenons la plume pour vous appeler à l’aide. Une fois n’est pas coutume, nous ne venons pas décortiquer l’actualité.
Quoique si, c’est notre actualité que nous traitons dans cet appel. Et elle est triste et sombre comme un soir d’hiver. Présent est au plus mal. Et si rien n’est fait, si nos lecteurs ne viennent pas à notre secours, Présent ne paraîtra pas demain. Se pourrait-il que le rideau se baisse pour nous alors qu’il y a tant de choses à dire ?
Certains diront que le « sens de l’Histoire » joue contre nous. Le papier est condamné alors vous imaginez, Présent… Pourtant notre journal, votre journal a encore sa place dans le paysage. Il l’a d’autant plus que l’on veut aujourd’hui nous imposer ce que l’on doit dire, ce que l’on doit penser. Nous dire qui parle juste, qui parle vrai.
Présent fait partie de ces voix discordantes face à la monotonie écœurante du prêt-à-penser et du politiquement correct.
Avec « Présent », débranchons Mai 68
Il y a quelques jours, notre famille de pensée était à la salle de l’Équinoxe à Paris, pour savoir comment faire pour débrancher Mai 68. En aidant Présent, par exemple. Parce que Présent s’enracine dans la tradition, aime sa patrie charnelle, prie Dieu, notre journal, votre journal constitue un des remèdes à l’esprit de 68. Vous connaissez beaucoup de quotidiens ne chantant pas les louanges de la PMA ? Prenant la défense de ces personnes handicapées que tout le monde veut voir en fin de vie et donc euthanasier ?
Peut-on laisser Présent s’écrouler et sombrer dans l’oubli alors que notre société est plus que jamais maltraitée par les colonnes infernales d’un individualisme forcené ? Alors que se discutent les prochaines lois bioéthiques qui promettent, malheureusement, de dézinguer encore plus la famille et la morale naturelle ? Cela ne nous regarde pas ? Bien sûr que si ! Et pour mieux combattre ces idées mortifères il faut les connaître. C’est la tâche que nous nous sommes donnée, depuis 36 ans.
Par Anne Isabeth