Lectures Françaises

Réinformation, analyse et décryptage de l'actualité

Note préliminaire : En raison des récentes péripéties qui ont animé le conflit au sein de la famille Le Pen, nous ne pouvions passer cette affaire sous silence. Notre collaborateur Claude Beauléon en propose ici une synthèse et des commentaires qui vont probablement susciter reproches ou mécontentements. Nous en sommes conscients et nous nous attendons à recevoir quelques propos désapprobateurs. Notre position de journalistes libres et indépendants, ne dépendant d’aucune influence, nous laisse la latitude d’exprimer ce que nous estimons devoir dire et ne pas le dissimuler pour l’information et la réflexion de nos lecteurs. Nous sommes à la disposition de ceux qui pourront le désirer pour publier une synthèse de vos réponses dans le prochain « courrier des lecteurs ».

Ça y est, c’est reparti ! En avril dernier, une fois de plus – une fois de trop ? – le clan Le Pen nous a gratifiés, aidés en cela par la complaisance de la médiacratie, d’une de ces scènes de ménage dont ils sont coutumiers et dont ils ont le secret. On hésite dans le registre : est-ce le Roi Lear, ou mieux encore, la tragédie des Atrides ? A moins que ce ne soit qu’un avatar de « Dallas »…

Quoi qu’il en soit, et maintenant que les passions sont (un peu) retombées, que la messe a été dite et la sentence prononcée à l’issue du conseil de discipline du 4 mai, il me paraît intéressant, chers lecteurs, de revenir sur cette « affaire » afin de vous en faire partager ma modeste analyse qui, nous allons le voir, va nous conduire bien au-delà des apparences bouffonnes que semble refléter le « catch » Le Pen vs Le Pen.

Les faits :

Il faut commencer par eux, c’est toujours instructif :

  • 1er temps : le 2 avril 2015, interrogé au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Jean-Marie Le Pen (JMLP, photo) revient, à la demande du journaliste, sur la fameuse affaire dite « du détail » de 1987. Il réitère ses propos et affirme qu’il ne retranche rien de ce qu’il avait dit à l’époque. Dans cet échange à bâtons rompus de plusieurs dizaines de minutes, cet aparté ne dure que quelques secondes et on passe à autre chose.
  • 2e temps : les médias, comme à leur habitude, s’emparent de cet extrait pour monter une nouvelle « affaire » de toutes pièces. Je n’épilogue pas sur ces gens-là, nous avons l’habitude de leurs méthodes et de leurs pratiques soviétoïdes, de leur mauvaise foi patente et de leurs procès en sorcellerie.
  • 3e temps : Le Pen fille se désolidarise des propos de son père et les condamne publiquement.
  • 4e temps : le patriarche récidive le 7 avril dans un long entretien accordé au journal Rivarol 1, entretien au demeurant très intéressant et instructif, et dans lequel le Menhir donne toute la mesure de sa science politique et de sa carrure d’homme d’Etat. Pour l’avoir lu et relu, je puis vous dire que l’on n’y trouve rien de choquant ou de provocateur, mais uniquement mesure et bon sens ainsi que quelques évidences et autres vérités bien senties. Bref, pas de quoi fouetter un chat…
  • 5e temps : cette fois, la tempête médiatique se déchaîne et va conduire à l’hystérie collective que vous savez. Haro sur le baudet, sus à la bête, sonnez l’hallali ! De la part du Système, quoi de plus normal ? Ils sont dans leur (sale) rôle. Mais venant des caciques du FN qui se joignent à la curée, c’est plus troublant.

Qu’est-ce à dire ?

« Retour en arrière » et petit exercice de sémantique :

 Vous savez comme moi que ce qui est reproché à JMLP, ce sont ses provocations sensément antisémites, ses petites phrases et autres dérapages contrôlés qui nuiraient à la crédibilité du FN et l’empêcherait de crever le « plafond de verre » des 50 % de voix nécessaires pour l’emporter au second tour d’une présidentielle. Cette analyse est faite aujourd’hui non seulement par les journalistes, les politologues en chambre, mais aussi et surtout par la plupart des cadres actuels du FN.

Dans leur entreprise de dédiabolisation et leur souci de respectabilité, s’ils veulent parvenir au pouvoir, les sorties du « vieux », ça commence à bien faire ! comme on dit. Or, je pense que c’est un mauvais calcul et qu’en l’occurrence

il n’y avait aucune provocation dans les propos de JMLP

qui, d’ailleurs, n’étaient absolument pas prémédités, je puis l’affirmer.

J’ai passé et repassé des dizaines de fois sur mon écran cette fameuse entrevue du 13 septembre 1987. Bien que nous soyons à la radio, elle était filmée et le ton, la gestuelle, les mimiques du visage du président du FN en disent aussi long sur ses intentions que le discours lui-même. J’invite les lecteurs à revoir cet extrait fameux où JMLP était l’invité du Grand Jury RTL-Le Monde. Il dure une minute, oui, une minute ! Vous m’avez bien lu…

Pour ceux qu’Internet rebute, voici le script intégral de l’échange, au mot près, sachant que seuls le son et l’image permettent de cerner l’état d’Esprit de JLMP ce jour-là, le texte ne suffisant pas :

JMLP : « Je suis passionné par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, je me pose un certain nombre de questions et je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c’est un point de détail de la Seconde Guerre mondiale.
Journaliste : 6 millions de Juifs, c’est un point de détail ? 6 millions de morts ?

JMLP : Non… euh… pardon. Non, mais 6 millions de morts, comment ?
Journaliste : 6 millions de morts juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, vous pensez que c’est un point de détail ?

JMLP : Non… c’est… la question qui a été posée, c’est savoir comment ces gens ont été tués ou non, n’est-ce pas ?
Journaliste : Ça n’est pas un point de détail, quand même…

JMLP : Si, c’est un point de détail, je veux dire de la guerre. Oui… enfin, écoutez ! Est-ce que c’est… voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire ? C’est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions…
Journaliste : … Il y a une immense majorité d’historiens qui l’ont dit et prouvé… Vous-même, M. Le Pen, est-ce que vous considérez qu’il y a eu un génocide juif ?
JMLP : Il y a eu beaucoup de morts, beaucoup de centaines de milliers, peut-être des millions de morts juifs et aussi de gens qui n’étaient pas juifs. »

Quand on regarde l’extrait, et même quand on lit ce texte, on voit bien que Le Pen est pris au dépourvu et ne s’attend pas à la réplique du journaliste. Il n’a absolument rien prémédité, il répond sincèrement, il dit ce qu’il pense, c’est tout. Aucune intention provocatrice, c’est évident. Tout au plus une maladresse de style ou de formule, et encore…

Se rend-il compte à ce moment-là du piège diabolique dans lequel l’enferme le journaliste qui, lui, joue sur la polysémie du mot « détail » ? Car tout est là ! C’est probable, comme semblent l’indiquer ses bafouillements, mais il est trop tard.

« Détail : partie d’un tout ». C’est la définition du Larousse.

C’est le sens premier du mot. Le génocide des Juifs est donc bien une partie de la Seconde Guerre mondiale, et la technique employée l’est également.

Mais, par un glissement de sens, pour la plupart des gens, « détail » marque plutôt ce qui est anecdotique, accessoire, anodin, insignifiant, négligeable, sans gravité, sans intérêt réel, etc. C’est ce sens-là que retient le journaliste, c’est comme cela qu’il l’entend et peut-être est-il sincère.

Sauf qu’il ne l’applique pas à la méthodologie du meurtre de masse qui était la question de départ et sur laquelle JMLP tente de recentrer le débat, mais au meurtre lui-même, ce qui change et fausse tout. Au final, toute la meute traduira :

« JMLP se fiche complètement de la tragédie de la Shoah et considère les 6 millions de morts comme quantité négligeable »

(On a là un magnifique exemple des méthodes de désinformation du système qui, par le biais de l’inversion accusatoire, retourne contre son auteur ses propres propos. Extraordinaire cas d’école de la manipulation du langage et des mots, en tous points digne du roman d’Orwell 1984 ou des techniques du NKVD de la grande époque des procès de Moscou).

Or, nous le voyons, il n’en est rien et Le Pen est trop fin lettré pour ne pas connaître le sens des mots. Nulle intention maligne donc dans ses propos. De plus, il faut se rappeler le contexte de l’époque : la loi Fabius-Gayssot n’a pas encore été votée, le révisionnisme est encore libre de s’exprimer et les débats font rage entre le professeur Faurisson et ses détracteurs.

Rien d’étonnant donc à ce que Le Pen dise ce qu’il dit en préambule de l’entrevue. C’est simplement honnête et de bon sens.
En d’autres temps, sous d’autres cieux, dans un pays normal, cette controverse sur des questions techniques et sur la matérialité des faits n’aurait dû agiter que des spécialistes et ne provoquer aucune polémique auprès de l’Opinion.

Seulement voilà, nous ne sommes plus dans un pays normal et il est des sujets sur lesquels il vaut mieux ne pas se poser de questions si on veut éviter le lynchage et la mort civique et sociale. On peut tout nier aujourd’hui, y compris et surtout l’existence de Dieu, mais pas la sainte Shoah !

On peut tout nier aujourd’hui, y compris et surtout l’existence de Dieu, mais pas la sainte Shoah !

Je me souviens de feu Darquier de Pellepoix 2, ancien commissaire aux questions juives sous Vichy, qui prétendait qu’à Auschwitz on n’avait gazé que des poux. La formule avait fait mouche à l’époque et son auteur n’avait pas été plus inquiété que cela. Mais c’était avant… Aujourd’hui il croupirait en prison. Je me garderai bien, quant à moi, de m’engager sur ce terrain glissant et je laisse l’entière responsabilité de ses propos à son auteur, paix à son âme, la force injuste de la loi m’interdisant toute opinion interrogative sur le sujet. Et puis, je ne voudrais pas que par mes remarques intempestives mon directeur de publication se retrouve devant les tribunaux et que votre revue préférée cesse de paraître. Dont acte.

Simplement, pour les amateurs d’énigmes et autres curieux historiens, sachez que la recherche privée est toujours possible et qu’on peut se forger sa propre opinion sur la question en toute indépendance d’esprit. A bon entendeur…
Venons-en maintenant au fond.

Tu quoque filia

Ce qui m’intéresse dans cette affaire, ce sont les réactions des cadres dirigeants du FN et tout particulièreindexment celles de l’actuelle présidente, Mme Marine Le Pen.

A tout le moins, ils auraient pu rester discrets et observer un silence gêné, mais non, il a fallu qu’ils y aillent de leur petit couplet, qu’ils hurlent avec la meute ou bêlent avec le troupeau, c’est selon. Comme si nous n’avions pas assez d’ennemis comme cela, nous les avons entendus se joindre au chœur des pleureuses professionnelles, y aller de leur lamento et de leurs jérémiades, bref, couiner d’importance. Eh ! bien, je le dis tout net, c’est absolument indécent et écœurant.

Mais qui sont-ils pour se permettre de distribuer des certificats de civisme, des brevets de citoyenneté, eux qui doivent tout au fondateur du FN ?

Qui sont-ils pour traîner dans la boue un homme dont le seul tort est d’être un esprit libre ? Un homme politique, un des rares aujourd’hui, sinon le seul, à ne pas ramper devant la caste politico-médiatique qui nous étouffe ?

Il y a quelque chose de pathétique à voir ces petits marquis cracher dans la soupe et mordre la main de celui qui les a nourris. Quant à cette dame qui prétend parvenir à la magistrature suprême et présider aux destinées de la France, comment pourra-t-elle faire face aux formidables défis qui nous attendent si elle est incapable de résister un tant soit peu à la première pression médiatique venue ?

Comment osera-t-elle encore parler de patriotisme, elle qui « assassina » son père en direct devant des millions de téléspectateurs ? Les mauvaises langues prétendent qu’elle est inculte et que sa culture se limite à la lecture des albums de Picsou. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne connaît sans doute pas le latin car alors elle saurait l’étymologie du mot « patrie ». Elle n’a sans doute jamais non plus entendu parler du quatrième commandement.

Nous avions Brutus, voici Bruta…

Aucun homme de cœur, aucun homme droit ayant encore le sens du devoir, de l’honneur, du respect filial, ne saurait rester indifférent au sort du président fondateur du FN si injustement maltraité.
Quitte à se prendre pour Machiavel, est-ce qu’au moins cette stratégie peut aboutir dans la conquête du pouvoir ?

La dédiabolisation, arme du Système

Point n’est besoin d’être grand clerc pour constater que le Front mariniste n’a plus grand-chose de commun avec le FN canal historique tel que nous l’avons connu.

Finalement, la seule question qui vaille est celle-ci : la stratégie de la dédiabolisation peut-elle conduire au succès électoral et à la prise du pouvoir ?

Je redis ce que j’ai déjà dit dans ces colonnes en janvier, c’est NON ! Oh ! je sais que certains de nos amis s’imaginent que nous avons encore une chance de l’emporter par la voie des urnes. Savent-ils seulement dans quel système nous sommes ?

Si la France était réellement une démocratie – au sens étymologique du mot – alors oui, il y a déjà longtemps que le FN serait parvenu au gouvernement. Mais nous ne sommes pas en démocratie,

la France est une république oligarchique dans laquelle la caste dominante (la Franc-Maçonnerie) a verrouillé tous les leviers de pouvoir.

Comment expliquerez-vous qu’un parti, le premier de France avec près de 30 % des voix, n’ait que 2 députés à l’Assemblée, aucune représentation régionale, et ainsi de suite ?

La stratégie de séduction de l’électorat n’y changera rien car ce n’est pas celui-ci qui tient les destinées du pays en main. Je m’étonne d’ailleurs de ne pas avoir relevé dans les nombreux commentaires de notre famille de pensée et dans les revues amies, ce fait pourtant capital : la conquête de l’appareil d’Etat.

Plus que la recherche de l’électeur, voilà l’important : la haute administration des ministères régaliens est-elle prête à servir un pouvoir patriote et nationa­liste ?

Rien n’est moins sûr. N’oublions jamais sur quels principes philosophiques repose la République française, le rôle essentiel qu’y joue la Franc-Maçonnerie qui a placé ses pions et ses affidés à tous les postes clefs de la justice, de la police, de l’économie et des finances, de l’éducation, de l’armée, oui, même de l’armée !

S’imagine-t-on que ces gens se laisseront si facilement déposséder de leurs prébendes ? Bien sûr, il n’est pas impossible que Marine Le Pen figure au second tour de la présidentielle en 2017, c’est même plus que probable. Et après ? Nous aurons encore droit à la « quinzaine de la haine », comme en 2002, et ce sera tout. A moins d’un événement providentiel, mais je ne crois pas que la divine Providence ait envie de se manifester pour des gens qui renieraient leur père pour arriver au pouvoir.

On ne gagne rien à entrer dans le jeu de l’adversaire, même hypocritement, pour un plat de lentilles qu’on ne dégustera jamais. L’enjeu dépasse le cadre national, il est européen et mondial. Il ne s’agit pas d’une simple alternance, nous menons une guerre à mort, les forces de vie contre celles du mal, les enfants de lumière contre les fils des ténèbres, Dieu contre Satan. Le devoir citoyen, le bulletin dans l’urne, les partis, tout ceci c’est du vent, un attrape-gogo.

Encore une fois, tout ça ne se règlera pas par une élection mais par le combat, spirituel d’abord, physique ensuite. Jeanne d’Arc n’a pas chassé les Anglais en faisant un référendum, Bonaparte n’a pas mis fin aux excès révolutionnaires en se faisant élire mais par un coup d’Etat, le maréchal Pétain n’a pu tenter d’établir un ordre nouveau que sur les décombres de la IIIe République et après la catastrophe de juin 1940. Jésus n’a pas chassé les marchands du temple en leur faisant des bisous !

D’aucuns prétendent que JMLP n’a jamais réellement cherché le pouvoir et que ses inutiles provocations n’avaient d’autre but que de s’en tenir volontairement éloigné. Je n’en crois rien. On ne consacre pas toute sa vie au combat politique sans l’espoir de voir ses espérances aboutir. Mais pas au point de se renier, de se parjurer, de faire de la reptation devant les puissants du jour. Et c’est en cela que l’homme Le Pen, le Menhir, malgré ses erreurs et ses travers, demeure un être d’exception, oui, vraiment, le dernier des Mohicans…

Plus qu’un crime, une faute

Ceci étant dit, JMLP n’est pas pour autant exempt de tout reproche. Après tout, c’est bien lui qui a propulsé sa fille à la tête du parti, contre vents et marées, contre l’avis de ses fidèles et des plus proches qui l’avaient pourtant mis en garde et qui ont préféré quitter le navire (Holeindre, Martinez…) Lui-même n’a pas hésité à montrer la porte de sortie – de manière souvent très brutale – à ceux qui contestaient ses choix.

C’est ainsi que Carl Lang fut victime de sa part de la même procédure que subit aujourd’hui le fondateur du FN. C’est donc un peu le coup de l’arroseur arrosé, et ce que vit aujourd’hui le président d’honneur a un arrière-goût de déjà vu. Je ne m’en réjouis pas cependant, à tout péché miséricorde, mais je constate que cette fâcheuse tendance au népotisme a considérablement nui au mouvement et va sans doute laisser des séquelles graves pour l’avenir du camp national.

Le FN nouveau est arrivé

Quid de l’avenir du mouvement ? Le FN est-il toujours aujourd’hui le parti de la France et des patriotes ? La ligne politique est-elle toujours la même ?

On peut légitimement et objectivement en douter à la lecture du programme actuel. Il n’est pas jusqu’au très fidèle Bruno Gollnish (qu’allait-il faire dans cette galère ?) pour poser lui-même la question.

Dans le domaine de l’immigration, certaines mesures préconisées par le FN vont dans le bon sens, mais ce ne sont que des demi-mesures alors que c’est une politique radicale dont nous avons besoin. Sur le plan économique, tout cela reste bien timide pour ne pas dire franchement démagogique avec des points que ne renierait pas le parti communiste. Sur les plans sociétal et philosophique, comme on dit de nos jours, c’est catastrophique : tombés dans les oubliettes la remise en cause de l’avortement, du mariage des invertis, la politique familiale, la religion, Dieu et tout le reste.

Mais quoi d’étonnant quand on connaît l’état d’esprit, les parcours respectifs et j’oserai dire les mœurs (pour certaines très particulières) des cadres dirigeants de l’actuel FN ? Et ces gens-là prétendraient servir le Bien commun ? Allons donc !

L’idole holocaustique, nouvelle religion mondiale

Je voudrais, pour conclure, revenir sur ce fameux « détail ». Si l’on s’en tient à son sens figuré, je dois dire qu’à mon avis, JMLP avait tort. Non, les chambres à gaz ne sont pas un détail. Non, les 6 millions de morts de la Shoah ne sont pas un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale qui en fit 60 millions. Ils sont, tous les deux, LA Seconde Guerre mondiale.

Il y a la Shoah, et autour la 2nde GM qui en est le détail. Renversement prodigieux de l’équation qui s’opère sous nos yeux depuis quelques années. Le paradoxe étant que plus le conflit s’éloigne de nous, plus on en parle ! Plus les survivants se font rares, et plus on déniche d’anciens déportés pour témoigner ou d’affreux nazis qu’on traîne devant les tribunaux à plus de 90 ans !
On a dit JMLP obsédé par cette question, quelle blague !

Qui traite du sujet du matin au soir, chaque jour que Dieu fait, 365 jours sur 365, sur toutes les ondes et toutes les télévisions ? Qui ressasse sans arrêt jusqu’à la nausée le drame des Juifs, Vichy et tout le reste ? Qui l’enseigne de la maternelle à la terminale à tous les enfants de France et de Navarre avec pèlerinages obligatoires sur les lieux de mémoire, Auschwitz et autres temples de la repentance ? Oui, qui le fait et pourquoi ? On touche là au cœur du drame, au point nodal de la question.

La Shoah, c’est le nouveau dogme, le dogme absolu autour duquel s’organise notre misérable époque contemporaine.

Sur le plan diplomatique et géopolitique, c’est le mythe fondateur de l’état d’Israël et de sa politique d’apartheid, l’alibi commode lui permettant d’asservir et d’assassiner en toute impunité les populations civiles palestiniennes sans que cela émeuve en quoi que ce soit nos bons apôtres de l’ingérence humanitaire et autres partisans des interventions armés occidentales au nom des Droits de l’homme.

Dans le domaine économique, c’est le racket permanent exercé par le congrès juif mondial et ses filiales sur les malheureuses nations européennes à travers les fameuses réparations financières et autres indemnisations pour le peuple qui a beaucoup souffert, et cela, jusqu’à la dixième génération, sans doute ! Racket dont profitent largement les Etats-Unis pour maintenir

l’Europe sous le joug. Le montant de ces indemnités est tout simplement faramineux puisqu’il s’élève à des milliards d’euros, oui, j’ai bien dit des milliards, versés encore et toujours par les contribuables européens et particulièrement les Allemands qui n’en finissent plus de payer et de s’humilier.
Dans l’ordre politique et philosophique, la Shoah c’est l’arme fatale du mondialisme pour détruire les nations et faciliter la mise en place du nouvel ordre mondial en interdisant toute renaissance nationale, tout sursaut identitaire, par l’entretien permanent d’une pornographie mémorielle visant à culpabiliser indéfiniment les Européens, à leur faire honte de leur passé, de leurs pays, à empêcher tout parti nationaliste ou patriote d’émerger par la réduction systématique « ad Hitlerum ». Sans Shoah, pas d’invasions migratoires, pas d’explosion de la délinquance, pas de culture de l’excuse, pas de mariage gay, d’avortement, d’euthanasie, de GPA, de PMA, etc. La Shoah, c’est le nouvel avatar des Droits de l’homme, elle en est le pendant indispensable, la caution suprême de la « républicaine attitude ».

Dans l’ordre spirituel et métaphysique enfin, la Shoah remplace le Sacrifice rédempteur de la Croix, elle est LE nouveau sacrifice pour la rédemption de l’humanité, le nouvel holocauste et le nouveau moyen du salut. Elle a ses dogmes (les chambres à gaz et les 6 millions), ses grands prêtres et son clergé (les organisations sionistes mondiales), son inquisition (les ligues de vertu, les tribunaux, les lois liberticides), ses sectateurs et disciples (le monde enseignant, les média, la caste politique dans son ensemble), ses hérétiques blasphémateurs et autres relapses (les révisionnistes, JMLP désormais et bien d’autres encore). Oui, il s’agit bien d’une contre-religion singeant la religion catholique qu’elle veut détruire. Il y a une dimension proprement satanique dans cette entreprise, un blasphème énorme : puisque Auschwitz a pu avoir lieu, c’est que Dieu s’est tu et donc il n’existe pas, son amour n’existe pas.

L’imposture de la religion shoatique repose d’ailleurs sur des contre-valeurs à l’opposé des valeurs évangéliques

l’imprescriptibilité du crime opposé au pardon, la haine et la vengeance perpétuelles opposées à la charité et à la miséricorde, la délation et le mensonge opposés à la vérité.
Alors, combien de temps encore durera cette comédie ? Combien de temps encore devrons-nous supporter cette énorme arnaque intellectuelle ? Je l’ignore, Dieu le sait, mais ce qui est sûr, c’est que le renforcement journalier de cette tyrannie est finalement bon signe. Le Système sait que ses jours sont comptés et il prend peur. Il y a de l’eau dans le gaz, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots.

Nous aussi, nous l’attendons le libérateur, le « messie » qui mettra fin à cette imposture par une déclaration tonitruante.

Peut-on suggérer à notre dernier des Mohicans – puisqu’il n’a plus rien à perdre – d’être cet homme-là ?

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