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Tous vaccinés, tous en danger ?

Tous vaccinés, tous en danger ?

Septembre 2023. Le ministère de la Santé martèle à nouveau son slogan « Tous vaccinés, tous protégés » pour inciter à la vaccination contre la Covid-19. Mais pourquoi imposer des pseudo-vaccins à ARNm chers et dangereux pour la santé quand il existe un médicament peu coûteux, efficace et sûr utilisé avec succès par près de 50 % de la population mondiale ? Enquête sur les faussaires de la science.

Vous n’en saurez rien, car les dirigeants politiques et administratifs de l’Union européenne, dont les Français, vous le dissimulent : les chercheurs de plusieurs pays prouvent que ces pseudo-vaccins à ARNm sont peu efficaces contre la maladie Covid-19 et surtout potentiellement très dangereux pour la santé. Les recherches que je mène depuis la fin de l’année 2019 sur la crise sanitaire m’ont permis de découvrir des faits peu connus, voire inédits que je rendrai publics par quatre ouvrages [1] successifs au fil de ces années d’enquête. Les faits sont graves et mettent en cause de nombreux dirigeants politiques et administratifs.

Le ministère de la Santé diffuse de fausses informations

Santé publique France (SpF), organisme du ministère de la Santé, est confronté au traitement d’une multitude d’informations issues de sources elles-mêmes en difficulté pour gérer leurs informations. La situation est devenue telle par suite du manque de moyens humains, financiers et techniques que « des rapports d’erreurs sont publiés tous les jours par Etalab dans la rubrique Ressources communautaires » indique data.gouv.fr, la plateforme ouverte des données publiques françaises. Pour rappel, Etalab est un département de la Direction interministérielle du numérique (DINUM) qui a notamment pour mission la conception et la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la donnée. Les difficultés de collectes de données sont multiples. Ainsi, comme « le nombre de cas dépend du nombre de personnes testées et de la sensibilité des tests », que le test RT-PCR n’est pas fiable [2] et que « le nombre de décès Covid-19 est associé dans plus de 94 % des cas à des comorbidités », le taux de mortalité officiel Covid-19 est considérablement augmenté. De plus, les certificats de décès sont à l’origine de nombreuses erreurs. Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès (CépiDc), laboratoire de l’Inserm qui a en charge la production de la statistique sur les causes médicales de décès, indique que

« début 2020, environ 20 % des décès en France étaient certifiés par voie électronique, avec une hétérogénéité allant de 0 % à 28 % selon les régions. Une montée en charge est observée depuis début avril 2020, en particulier par des établissements privés et des EHPAD, sans qu’il soit aujourd’hui possible d’évaluer la proportion de décès supplémentaires enregistrés par cette montée en charge » [3]

Dans ces conditions savoir qui décède de quoi relève de l’approximation. Ces résultats peu précis favorisent la diffusion de fausses informations sur la dangerosité du virus SRAS-CoV-2.

Le virus SRAS-CoV-2 est-il très meurtrier ?

Rappelons quelques titres des médias de l’année 2021 :

« Les virus anglais et sud-africain risquent de provoquer une vague épidémique sans précédent » (Le Point, 17 janvier 2021) ;

« “Il va prendre comme une traînée de poudre” : l’épineuse détection du variant anglais du Covid-19 » (Marianne, 6 janvier 2021) ;

« Variants brésiliens et sud-africain : la France échappera-t-elle au scénario catastrophe ? » (L’Express, 15 avril 2021) ;

« Covid-19 : le variant indien émerge en France, les autorités sur le qui-vive pour éviter sa propagation », Le Journal du Dimanche, 30 avril 2021 ;

« L’accélération du calendrier vaccinal suffira-t-elle à faire face aux variants ? » (L’Humanité, 7 mai 2021) ;

« La dynamique de l’épidémie est extrêmement forte, avec une vague plus rapide et une pente plus raide que toutes les précédentes » (Le Figaro rapportant les propos de Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement, lundi 19 juillet 2021), etc.

Deux données permettent de juger de cette désinformation :

  • En 2022, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) expose dans son rapport annuel que sur 12,6 millions de patients pris en charge dans toutes les formes d’hospitalisation, les personnes atteintes de la Covid-19 représentaient seulement 2,6 % des hospitalisations, soit 332 000 patients d’une moyenne d’âge de 65 ans [4]. Ce pourcentage est équivalent à celui de l’année 2020 : «Les patients Covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés (…) tous champs hospitaliers confondus. » [5]
  • Autre donnée issue de l’OMS : en se basant sur les chiffres produits par l’organisation internationale, le taux de mortalité, soit le nombre de personnes décédées de la Covid-19 rapporté au nombre d’habitants de la planète n’a rien de catastrophique. Nombre de décès à la fin du mois de septembre 2023 : 6 959 316 (OMS). Rapporté à la population mondiale de 8 milliards d’habitants, le taux de mortalité est de 0,086 % ! [6]
Covid-19 : Environ 210 000 décès réels par an

Mais attention : il s’agit du nombre de personnes déclarées décédées de la Covid-19 par les États à l’OMS. Or, plus ou moins 90 % de ces personnes ne sont pas décédées de la maladie Covid-19, mais d’une autre maladie dont elles souffraient – ou pour laquelle elles étaient en traitement – (dite comorbidité) alors qu’elles ont été infectées par le SRAS-CoV-2. Concernant la France, une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) indique que « pour près de 86,5 % des décès dus au Covid-19, au moins une comorbidité ou complication est mentionnée sur le certificat de décès, cette proportion montant à 93,4 % chez les moins de 65 ans. » [7] Au niveau mondial 90 % des 6,9 millions de décès recensés par l’OMS représentent environ 810 000 personnes réellement décédées de la Covid-19 sur quatre années, du début de l’année 2020 à la fin de 2023, soit une moyenne approximative de 210 000 personnes par année. À titre de comparaison, selon les années, la grippe tue entre 290 et 650 000 personnes par an [8] tandis qu’un peu plus de 3 millions d’enfants décèdent chaque année de la sous-alimentation. L’OMS semble préférer jongler avec les chiffres. Ainsi au mois de mai 2022 elle communique que « le nombre total de décès associés directement ou indirectement à la pandémie de Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 était d’environ 14,9 millions (fourchette de 13,3 millions à 16,6 millions). » [9] Un an plus tard, en septembre 2023, la même OMS en recense 6,9 millions. De son côté l’ONU indiquera qu’« en 2022, environ 1,2 million de personnes seraient décédées à cause du Covid-19, soit 1 décès sur 5 » [10], chiffre qui comprend les personnes décédées de comorbidités. En réalité, le nombre de décès par comorbidité est plus important chez les personnes vaccinées avec des pseudo-vaccins à ARNm. Pour en comprendre la raison, il faut savoir qu’un vaccin à ARNm n’est pas un vaccin « classique », comment il est fabriqué et agit une fois injecté dans l’organisme. (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)

Jean-Loup IZAMBERT

[1]Le Virus et le président (2020) et Covid-19 – Le bilan en 40 questions (avec Claude Janvier, 2022), Le Scandale Ivermectine (2021) et Tous vaccinés, tous en danger ? (2023), IS Édition.

[2] – Lire Covid-19 – Le bilan en 40 questions.

[3] – Source : Données de certification électronique des décès associés au Covid-19 (CepiDc) : www.data.gouv.fr, août 2021.

[4] – Source : Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (www.atih.sante.fr). Rapport d’activité 2021, p. 13, 22 juillet 2022.

[5]Source : Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih), Analyse de l’activité hospitalière 2020, Covid-19, octobre 2021. www.atih.sante.fr

[6] – Source : OMS, Point épidémiologique hebdomadaire sur le Covid-19, Édition 159, 29 septembre 2023.

[7] – Source : DREES, Études et Résultats, « Covid-19 : troisième cause de décès en France en 2020 quand les autres grandes causes de décès baissent », par Diane Naouri (DREES), Anne Fouillet (Santé publique France), Walid Ghosn (INSERM-CépiDc), Élise Coudin (INSERM-CépiDc), décembre 2022, n° 1250.

[8] – OMS, « Jusqu’à 650 décès par an sont dus à la grippe saisonnière », communiqué du 13 décembre 2017.

[9] – OMS, « 14,9 millions de décès supplémentaires ont été associés à la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021 », communiqué de presse du 5 mai 2022.

[10] – Source : Nations Unies, Centre régional d’information pour l’Europe occidentale, « Covid-19 : Le point sur la pandémie et les perspectives pour 2023 », 5 janvier 2023 (www.unric.org).

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