Tous les chemins mènent à… Davos
Les réunions annuelles du Forum économique mondial à Davos en Suisse sont devenues des événements incontournables dans l’agenda des mondialistes, la dernière en date s’est déroulée il y a quelques semaines : du 16 au 21 janvier 2023. Les élites « bienfaitrices de l’humanité » se sont réunies une nouvelle fois pour aborder certains objectifs politiques farfelus et dystopiques qu’elles souhaitent nous imposer pour notre bien. Parmi ces élites, un record de 52 chefs de gouvernement et d’organisations mondiales [1] : Ursula von der Leyen, Christopher Wray (directeur du FBI), John Kerry (envoyé spécial du président Biden), Liu He (vice-premier ministre chinois), la reine Maxima des Pays-Bas, le roi des Belges Philippe, le prince Daniel de Suède, le Premier ministre du Maroc, Tony Blair, Christine Lagarde, Bruno Le Maire, le président Infantino de la FIFA, le directeur général de l’OMS, de l’OMC, le chef de l’ONU… Également de nombreux dirigeants d’entreprises tels que Albert Bourla (Pfizer), Pascal Soriot (AstraZeneca), les dirigeants de Nestlé, Novartis ainsi que des géants du secteur bancaire : Crédit Suisse, UBS, le PDG de BlackRock Larry Fink…
En définitive, du beau monde pour cette édition 2023 même si certains poids lourds de la politique mondiale étaient absents (on pense à Gates, Kissinger, Soros, Zuckerberg…). Pour rendre possible cette réunion, Klaus Schwab et ses sbires se sont vus protéger par quelque 5000 soldats de l’armée suisse afin de renforcer la sécurité terrestre, mais également un service de police aérienne 24 heures sur 24 au-dessus de l’ensemble du territoire suisse [2]. De plus, ces mondialistes ont sûrement jugé indispensable une autre mesure : la réservation auprès d’agences de plusieurs dizaines d’escortes sexuelles au service des participants [3].
« Maîtriser l’avenir » : les grands axes de travail des mondialistes
Davos est l’endroit où nous avons entendu pour la première fois le fondateur et président Klaus Schwab qualifier le Covid de « fenêtre d’opportunité rare, mais étroite » pour mettre en œuvre la « Grande Réinitialisation » [4], un changement de paradigme qui, selon lui, modifiera l’ensemble de la politique mondiale et annoncera un nouvel ordre mondial. Dans son discours d’ouverture de cette réunion annuelle, Schwab a exhorté ses acolytes mondialistes à « maîtriser l’avenir ».
Davos est également l’endroit où nous avons entendu pour la première fois le concept d’ « économie partagée » dans laquelle ces philanthropes soucieux de notre avenir nous annonçaient fièrement :
« Bienvenue en l’an 2030. Bienvenue dans ma ville – ou devrais-je dire, notre ville. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun électroménager ni aucun vêtement […] Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été meilleure »[5].
Cette édition 2023 n’a pas échappé à son lot de déclarations succulentes et s’est axée autour d’un thème central qui est celui de « coopérer dans un monde fragmenté »[6]. En effet, selon les membres du Forum, le monde d’aujourd’hui est à un point d’inflexion critique et le grand nombre de crises en cours appelle une action collective, comprendre ici : un gouvernement mondial. Ils utilisent même un nouveau terme, sorte de « novlangue » pour faire référence à George Orwell, qui est celui de « Polycrise ». C’est le nouveau mot à la mode cette année, spectaculaire et nébuleux, permettant de regrouper la crise du Covid, la crise en Ukraine et la crise climatique. Pour faire face à ces « Polycrises », trois grands axes de travail selon les mondialistes. Le premier est le renforcement du multilatéralisme c’est-à-dire de la cohésion internationale afin de lutter contre le repli sur soi et « la fragmentation du monde », rien de nouveau pour ces promoteurs du gouvernement mondial. Deuxièmement, la réalisation de la transition écologique qui nécessite encore et toujours un renforcement de la mondialisation et un dépouillement de la souveraineté des nations [7]. Enfin, un nouvel impact social c’est-à-dire la fin du monde occidental et sa dilapidation ouvertement prônée par le forum, mais ceci sous prétexte de « solidarité » et « d’égalité » cela va de soi.
Crédit carbone : l’arnaque du réchauffement climatique
Tout au long des groupes de réflexion et des conférences, cette édition 2023 n’aura pas déçu en ce qui concerne la pensée des mondialistes. Par exemple, le député écologiste suisse Bastien Girod a décrit un avenir proche dans lequel les gouvernements changeraient la nature de l’organisation des populations. Son idée ? Concentrer les gens dans des villes intelligentes munies de caméras et autres dispositifs technologiques comme l’intelligence artificielle afin d’instaurer un crédit carbone et où les voitures seraient illégales pour les particuliers. Nous enfermer dans ces « villes de 15 minutes » où l’objectif est d’assurer aux habitants tout ce dont ils ont besoin dans un périmètre d’un kilomètre, le tout sous couvert d’un champ lexical « écologique » afin de dorer la pilule.
Cette arnaque du réchauffement climatique est pleinement exploitée par les membres de Davos, même si aucune preuve scientifique n’établissent de preuves concrètes entre émissions de carbone et l’augmentation des températures de la Terre. Un ennemi invisible, une fausse menace, permettant à l’élite de tendre vers ses objectifs technocommunistes : nous déposséder de tous nos biens et restreindre nos libertés.
Pandémie et vaccination : vers un contrôle renforcé des populations
En outre, les mondialistes se rendent compte que depuis 2020 une partie du grand public a été frappée par la vérité puisque beaucoup de personnes remettent aujourd’hui en cause le narratif officiel concernant le Covid, la guerre en Ukraine et le prétendu réchauffement climatique d’origine anthropique. Les mesures politiques instaurées lors de toute la « pandémie » se sont avérées pour la plupart inutiles et aujourd’hui les effets secondaires des injections se font connaître, du moins jusqu’à un certain point. Il semble que cette pandémie n’a pas été l’occasion en or que Klaus Schwab et le Forum attendaient. Toujours en adoptant leur stratégie favorite, l’ordre par le chaos ou autrement dit le renforcement du gouvernement mondial en tirant profit des crises réelles ou imaginaires, leurs espoirs se tournent maintenant vers une future pandémie, peut-être avec un taux de mortalité beaucoup plus élevé qui créerait une peur publique plus exploitable. À en croire la session du 19 janvier nommée « Les 100 jours pour dépasser la prochaine pandémie », le président de Pfizer Albert Bourla et l’ancien Premier ministre anglais Tony Blair échangeaient sur la question centrale de cette conférence :
« On estime que la création de vaccins sûrs et efficaces en 100 jours donne aux économies et aux sociétés une chance de contenir la prochaine épidémie avant qu’elle ne se propage. Que faudra-t-il pour y arriver ? » [8].
Eh bien oui, que faudra-t-il comme nouveau prétexte pour nous priver de notre liberté, nous injecter de force et nous soumettre au mondialisme ? (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)
Pierre MATTE
[1] – swissinfo.ch, 16/01/2023 : « La liste des invités du WEF reflète les difficultés du monde ».
[2] – lematin.ch, 09/01/2023 : « Jusqu’à 5000 soldats pour la sécurité du WEF à Davos ».
[3] – ifamnews.com/fr, 24/01/2023 : « WEF à Davos : les agences d’escorte de prostituées affichent complet ».
[4] – weforum.org /agenda, 03/06/2020 : « Now is the time for a ‘great reset’ ».
[5] – forbes.com, 10/11/2016 : « Welcome To 2030: I Own Nothing, Have No Privacy And Life Has Never Been Better ».
[6] – weforum.org/events : « World Economic Forum Annual Meeting ».
[7] – forbes.fr, 23/01/2023 : « Gouvernance mondiale : les 3 leçons du Forum économique de Davos ».
[8] – www.weforum.org/events, 19/01/2023 : « 100 Days to Outrace the Next Pandemic ».
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