Un retour du régalien ? Oui en-effet. Les français demandent à cet état, la protection contre l’horrible musulman enténébré de doctrine djihadiste. Encore un exemple criant du syndrome de Stockholm sauf que là, la victime n’est pas seulement amoureuse de son tortionnaire, mais elle lui demande en plus protection et paternité ! Quand le budget des fonctions régaliennes sera rendu cohérent, ne servira-t’il pas qu’à continuer le contrôle de la population (radars de poche pour voitures, sous-traitance des pilotes de voitures radars à des privés, installation de caméras dans tous les angles, géolocalisation des téléphones, triangulation, écoute téléphonique, fichage S…) ?
Lu dans Présent :
Le grand retour du régalien
On cherche de toute évidence à nous rendre moins claires et à minimiser les menaces qui s’accumulent sur l’Europe en général et sur la France en particulier. Que cette ligne du pouvoir médiatique réponde à des objectifs politiciens à court terme bien repérables ne doit pas nous empêcher d’en observer les conséquences. Ce qui agite les médias ne correspond habituellement que d’assez loin aux questions qui préoccupent en vérité le public. Observons toutefois que, supports de publicité, les gros journaux, les télévisions, les radios et les sites internet industriels ne sauraient entièrement échapper aux demandes du marché, et, par là même, aux interrogations populaires.
Ils traitent donc quand même, aussi, quoique sous leurs angles fallacieux, des problèmes concrets. (…) On assiste depuis au moins quatre ans, depuis l’avènement de Patapouf 1er roi des petits cochons roses, à une poussée croissante de la demande populaire en matière de fonctions régaliennes de l’État. Omniprésent dans de nombreux secteurs où son intervention ne se révèle guère pertinente, il déserte ses vraies missions. Le grand changement vient de ce que désormais les populations le ressentent et le savent de plus en plus. Le retour du régalien s’inscrit dans cette nouvelle dimension des opinions publiques qui demandent plus de moyens de défense, de police, de justice ou de coordination diplomatique. Ce sont les vraies tâches de l’État, et ce sont aussi les parents pauvres de son budget.
(…) Quand les urgences militaires et sécuritaires ont commencé à apparaître de façon criarde en janvier 2015, l’État ne disposait d’aucune véritable marge budgétaire pour y faire face. On ne s’étonnera donc pas de voir le réveil de la demande régalienne devenir accusatrice contre tous ceux qui nous ont conduits à cette situation.
JG MALLIARAKIS
Présent, 11 août 2016, n°8669, p. 3