OL racheté : la France se bride les yeux !

OL (Olympique Lyonnais) fait partie de ces clubs qui viennent (définitivement) de perdre leur réelle nationalité française au champ de déshonneur. Eh oui ! Dans cet article, nous parlions des salaires des sportifs. Le sport français est devenue un vaste champ de mine sur fond d’investissements illégitimes mais néanmoins nécessaires, face à l’incompétence sportive nationale, d’un ministère prônant de fausses valeurs qu’il n’a même pas les moyens de financer. Bientôt, l’OL aura une équipe aussi apatride qu’elle sera non-représentative. Adieu la Lyonnaise, konishiwa la bridée !

Lu dans Présent :

L’OL renfloué par un fonds d’investissement chinois.

scaletowidthLa Chine s’intéresse de plus en plus au football européen et notam­ment français, comme en témoigne l’annonce de l’entrée au capital de l’Olympique Lyonnais Groupe, pro­priétaire du club l’Olympique Lyon­nais, d’un groupe d’investissement chinois, IDG Partners Group, à hauteur de 20 %, soit 100 millions d’euros, ce qui devrait permettre à court terme de combler les dettes du club et de réduire ainsi ses frais fi­nanciers. Ce projet de participation au capital se double d’un engage­ment de joint-venture en Chine, c’est-à-dire de la constitution d’une coentreprise détenue majoritairement à 55 % par le Chinois et à 45 % par l’OL Group.

Ce montage devrait permettre la promotion en Chine du club lyonnais, la valorisa­tion de sa marque et de son savoir-faire en République populaire de Chine, à Hongkong, à Macao et à Taïwan.

J’en connais qui vont avoir la jaunisse !!!

Jean-Luc Aulas, président de l’OL, évoque une bonne affaire fi­nancière et publicitaire pour le club autant qu’un nécessaire contrepoids à l’offensive qatari, comme si l’ave­nir du football français ne pouvait se concevoir qu’aux mains de la Chine ou du Qatar. Combien de temps en­core pourra-t-on d’ailleurs évoquer un football français sans afficher un petit sourire narquois au coin des lèvres ?

Où sont les français ici ? Carton JAUNE les gars !

La récente incursion de la Chine dans le football et le marché des transferts augure d’une participation à venir grandissante, sinon détermi­nante, dans cette activité pour la­quelle elle n’éprouvait que peu d’intérêt jusqu’à présent. En témoignent les accords de rachat du célèbre club italien, l’AC Milan, et de l’anglais West Bromwich Albion par des groupes d’investissement chinois.

Il va y avoir du travail à faire en héraldique maintenant !

Ces tractations font suite à un cer­tain nombre de rachats et prises de participation, comme celle réalisée dans Manchester City, à hauteur de 13 % et les rachats, cette année même, des clubs Aston Villa et Wol­verhampton, en Angleterre. Citons aussi les participations chinoises dans l’Inter Milan et l’Athletico Ma­drid, respectivement à hauteur de 68,55 % et 20 %.

Eh bien ! On va aussi devoir changer les règles du jeu, puisqu’ils financent !

Vitrine du mondialisme par la composition de ses équipes comme par la traite des joueurs, la capitalisa­tion des grands clubs s’abandonne aux puissances étrangères telle la Chine, qui ambitionne de devenir une grande puissance du football, en grande partie grâce à une mainmise sur les clubs européens et aux nou­veaux riches en pétrodollars, tel le Qatar, propriétaire du PSG.

A.R.B

Présent, 17 août 2016, n°8672, p. 3

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