Meurtre infantiles : la Pologne, une clinique…

Qu’y a t’il à dire de cette nouvelle que nous rapporte notre confrère de Présent ? Mettons les pieds dans le plat une fois de plus et analysons… Cette clinique a refusé dorénavant de pratiquer le meurtre d’enfant pour des raisons… de finances et de renommée ?!?!? Une bonne action faite pour de mauvaises raisons, est pour le moins inutile et dangereuse… Certes j’en entends déjà hurler « c’en est trop ! ». Trop pour qui ? Trop pour quoi ? Est-il immoral de prétendre que la cohérence va du principe jusqu’à l’action ? Sinon on parle de « principe désincarné ». Non, c’est logique. Ici, nous avons un mauvais principe accepté, non appliqué mais pour de mauvaises raisons… Parce que, la fameuse clause de conscience signée par les avorteurs passés (qui devraient passer en procès pour meurtre, rappelons-le) n’est que le moyen utilisé pour justifier leur refus qui ne tient qu’à des considérations matérielles et orgueilleuses. Chez nous en France, ce sont 600 assassinats par jour…

Lu pour vous ce matin dans Présent :

Une clinique polonaise renonce aux

« interruptions médicales de grossesse ».

— La clinique privée Pro Familia de Rzeszow, dans le sud-est de la Po­logne, a annoncé ce mois-ci qu’elle ne ferait plus d’avortements car tous ses gynécologues-obstétriciens ont si­gné une déclaration invoquant leur clause de conscience.

sad-womanEn Pologne, les avortements sont autorisés dès lors que la grossesse est le fruit d’un viol ou que l’enfant conçu connaît une malformation ou une maladie grave et incurable. Dans la pratique, cette définition a malheureusement été étendue, entre autres, aux petits trisomiques, qui sont les victimes de la plupart des avortements réalisés. La clinique Pro Familia faisait parler d’elle de­puis deux ans. Début 2014, une de ses sages-femmes, Agata Rejman, avait dénoncé dans les médias la vio­lation de sa clause de conscience par son employeur. Forcée de participer à trois avortements, elle a ensuite été renvoyée de la clinique Pro Familia après avoir dénoncé ces faits. Deux autres sages-femmes refusant de par­ticiper à des avortements ont, elles aussi, perdu leur travail.

La clinique avait, en outre, engagé des poursuites contre Agata Rejman pour diffamation, car le directeur de la clinique réfutait le terme employé par la sage-femme pour qui son éta­blissement « tuait » des enfants. Les poursuites contre Mme Rejman ont ensuite été abandonnées, mais la cli­nique a gagné son procès au civil contre l’association pro-vie qui utili­sait le même terme pendant ses ac­tions de protestation devant l’hôpi­tal. On attend encore l’issue du pourvoi en cassation. Par contre, les militants pro-vie ont gagné au pénal, les juges considérant que leur liberté d’expression leur garantissait le droit de parler, conformément à la réalité, de meurtres d’enfants. Sur les bande­roles déployées devant la clinique, on pouvait par exemple lire : « A l’hôpi­tal Pro Familia on tue les enfants avec le syndrome de Down. »

Des soins palliatifs

sad-214977_960_720Aujourd’hui, Radoslaw Skiba, le directeur de la clinique, assure que les femmes dont la vie pourrait être mise en danger par leur grossesse se­ront toujours prises en charge, sa­chant que les autres seront prévenues que cet établissement ne réalise plus d’avortements. Un jugement du Tribunal constitutionnel d’octobre 2015 fait que les médecins et les hôpitaux n’ont plus l’obligation d’indiquer aux femmes demandant un avortement un autre établisse­ment réalisant ce genre de « presta­tions ».

Radoslaw Skiba reconnaît que cer­tains médecins ont pu prendre leur décision de ne plus commettre d’avortements sous la pression so­ciale, car les noms des médecins avorteurs étaient connus, mais il in­voque aussi une autre raison. Une autre filiale de la clinique Pro Familia, à Lodz, ne pratiquait déjà plus les avortements et avait choisi, au contraire, d’engager une coopération avec la Fondation Gajusz qui gère un centre de soins palliatifs néonataux et également des soins palliatifs néo­nataux et périnataux à domicile. L’établissement de Rzeszow a donc décidé de tirer profit de cette expé­rience réussie et d’établir une coopé­ration similaire avec un centre de soins palliatifs périnataux et néona­taux de sa région.

Le directeur de la clinique Pro Familia ne cache pas non plus que les avortements étant très rares dans sa région des Basses-Carpathes (cinq réalisés en 2015 dans sa clinique, deux à l’hôpital public de Rzeszow et un à Sanok), les pertes en termes d’image dépassaient largement le gain financier.

Olivier Bault

olivier-bault@present.fr

Présent, n°8609 du 16 mai 2016, p. 3

Ce livre a le mérite de redonner sa dimension essentiel, primordiale et prioritaire à un acte trop souvent critiqué pour des raisons seulement naturelles
Il était franc-maçon ce monsieur. D’autres, ils sont légions, savent parfaitement bien qu’ils font mal…
Le planning familial, ou l’École de la barbarie souriante

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