Nous avons abordé ici (cf. notre précédent numéro) les efforts déployés par les groupes de la « grosse presse » pour lutter contre les « fausses nouvelles ». Dotés de moyens et de personnels, ces groupes se présentent évidemment comme les « gentils ». Nous avons signalé l’usage de « décodeurs », humains ou électroniques (genre détecteurs de mensonges).
En face, sans oublier les revues comme Lectures françaises, Lecture et Tradition, les indépendants s’organisent sur la « toile » avec des sites de « réinformation » (TV Libertés, Boulevard Voltaire, Polemia…), qui ripostent avec esprit aux accusations, nuancent des opinions et rectifient les mensonges des « grands groupes ».
Depuis neuf ans, Polemia, qui diffuse de solides études, accorde un « bobard d’or » (en mars) à un gros mensonge servi par la presse « correcte ». D’autres invitent des auteurs ou journalistes non-conformistes. Bien que limités en audience, ces sites méprisés des groupes détenus par des milliardaires entretiennent un esprit critique qui agace le pouvoir.
Le président Macron, repris par les chœurs conformistes, a tenu à dénoncer les « fake news » en laissant entendre que ces bricoleurs étaient tous d’ « extrême » droite, des membres de la cinquième colonne de Poutine ou d’Orban. Ce qui clôt toute discussion. Le plus inquiétant est, que sous la pression d’un exécutif susceptible et autoritaire, s’ébauche – toujours sous le prétexte de la « morale » républicaine – l’instauration d’une censure officielle au service de « l’information officielle ». Les structures de la désinformation et des « fausses nouvelles » sont déjà en place.
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