Que notre génération retienne de lui sa fidélité.
Gérard Bedel est un exemple de fidélité. Fidélité à ses idées tout d’abord – ce qui n’est pas si courant en ce siècle où la couardise est une vertu. Fidélité à son combat, luttant pour Dieu, pour le Roi, pour la France, pour les Lettres classiques et qu’il exprimait dans un militantisme généreux, particulièrement au sein de l’Action Française. Fidélité dans ses amitiés, dont nous sommes les heureux témoins, depuis une trentaine d’années.
« Il y a plusieurs demeures dans la Maison de mon Père » ; nous sommes convaincus qu’il y en a une toute spéciale : celle des soldats, inconnus ou non, parée pour les combattants de la vraie France. Là, Gérard Bedel y retrouve tous les grands noms qu’il a cherché lui aussi à honorer dans sa vie et par ses œuvres ; de là, nous ne doutons pas qu’il continue à servir sa patrie et à intercéder pour les maquisards qui ne veulent pas rendre les armes.
Ses obsèques religieuses ont été célébrées le 24 mars dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire de la Fraternité de la Transfiguration, à Mérigny (Indre) par le Père Jean-Xavier. Lectures Françaises y était représentée par Jean Auguy et François-Xavier d’Hautefeuille et quelques-uns de ses rédacteurs. Gérard Bedel affectionnait particulièrement cette communauté dont il était paroissien régulier et auquel il a consacré un bel ouvrage qui la présente.
D’ici peu, notre revue lui consacrera bien sûr un dossier plus important pour vous faire connaître davantage la vie de ce valeureux combattant ; jusque là, nous prions son épouse et ses enfants de recevoir nos bien sincères condoléances et l’expression de notre douloureuse sympathie.
Mickaël SAVIGNY