Le droit d’asile doit être modifié dans un sens restrictif – Face à la bombe migratoire

C’est la principale source d’entrée sur le territoire français. Avec l’explosion migratoire en provenance du Proche-Orient, chaque « réfugié » entend invoquer le droit d’asile, qu’il soit effectivement persécuté, comme les chrétiens ou qu’il ne soit qu’un « migrant économique » comme la plupart des musulmans. Rappe­lons qu’un immigré pour motif économique ne peut bénéficier du droit d’asile. Ce détournement du droit d’asile a des conséquences, non seulement sur la sécu­rité des États (96 % des déboutés du droit d’asile restent en France d’après la Cour des Comptes) – Le taux de reconduire à la frontière n’est que de 16,8% seulement. Les autres deviennent des immigrés clandestins qui attendent leur régularisation au bout de cinq ans ! – mais aussi sur le budget qui y est consacré. Le coût consacré au traitement de la politique d’asile serait en France de l’ordre de 2 milliards d’euros par an (accueil, hébergement, scolarisation des enfants etc…) hors collectivités locales avec des résultats dérisoires. En 2014, la France a accordé 62 735 demandes d’asile avec un taux favorable de 30 %. Les 70 % qui sont déboutés res­tent en France, dans leur immense majorité, deviennent des immigrés clandestins en attendant d’être régularisés au bout de cinq ans depuis la circulaire du 28 no­vembre 2012 du ministre de l’Intérieur, un certain Manuel Valls.

La Convention de Dublin II sur le droit d’asile, adoptée en 2003, devenue la politique commune de l’UE (articles 78 et 80 du TFUE) fixe comme règle que c’est le premier pays d’accueil du «réfugié» qui traite de la demande d’asile. Ce sont donc les États du Sud, frontière extérieure de l’Europe, Grèce, Bulgarie, Rou­manie, Italie, Croatie, qui sont chargés du « sale boulot ». Or, ces États ne jouent pas le jeu et se défaussent systématiquement sur les autres, estimant ne pas avoir à payer pour l’ensemble de l’UE. Une fois de plus, la réalité met en échec les montages technocratiques mis en place par les fonctionnaires européens et accep­tés par les politiques complices. Cela ne fonctionne pas mieux que Schengen et pourtant on continue, par pure idéologie, pour ne pas mettre en danger la construc­tion européenne et ses mythes destructeurs des peuples et des identités.

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