COP21, réchauffement climatique, désinformation ou réalité ? Une étude des théories sur le climat, de son histoire et des causes des variations climatiques.
PENSÉE SCIENTIFIQUE ET IDÉOLOGIE
Réunion de personnages politiques et de savants, la COP21 s’est tenue à Paris début décembre 2015. Toute la presse en a parlé. Mais, au fait, que signifie COP21 ? On nous conditionne à utiliser des sigles sans même se soucier de leur sens. J’ai fini par découvrir, avec peine, une définition qui m’a laissé sur ma faim : il s’agit de la 21e « Conférence des parties » (sic) sur les questions climatiques. Je connaissais le Conseil des Parties, réunion du Conseil du Roi qui examinait les décisions de Justice sous l’Ancien Régime. Quelles sont les « parties » de cette nouvelle « conférence » ? Tout cela participe de la nébuleuse mondialiste qui domine peu à peu les nations de la Terre, comme le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), créé en 1988 et qui a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2007 avec Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis.
N’oublions pas le Fonds mondial pour la nature, en anglais World Wide Fund, initialement le World Wildlife Fund, créé en 1961, rebaptisé en 1986 World Wide Fund for Nature, puis simplement WWF en 2003.
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Nous distinguerons le réchauffement et le « réchauffisme ». Le réchauffement est un phénomène physique, l’élévation des températures sur la terre, qui a été de 0,6-0,8 degrés au cours du XXe siècle, avec alternance d’augmentations et de diminutions, et qui constitue un objet d’études scientifiques. Le « réchauffisme » est une idéologie qui s’est construite à partir du réchauffement, et qui comprend une explication, des annonces de catastrophes et la désignation d’un coupable : l’activité humaine, source de CO2. On peut à partir de cela mettre en oeuvre une politique révolutionnaire à l’échelle planétaire.
La théorie du « réchauffisme » est un exemple de « lyssenkisme ». Trofim Denissovitch Lyssenko réussit à subjuguer Staline, à impressionner les milieux scientifiques et les médias. Il a inventé la « biologie de masse » appelée plus tard « science prolétarienne » et nui pendant des années à l’agriculture soviétique. Le lyssenkisme est une caricature idéologique de la science : la croyance l’emporte sur la réalité, les faits sont ignorés ou dissimulés avec la complicité du pouvoir politique. Lyssenko fit envoyer au Goulag les savants qui n’étaient pas d’accord avec lui. La crainte empêche de parler clairement. Jean Jouzel, docteur en sciences physiques, spécialiste de l’Antarctique, membre important du Giec, a déclaré : « Nous sommes certains à 90 % que 50 % du réchauffement vient des activités humaines ». Il est difficile de suggérer avec plus de prudence et de tact qu’on n’est pas sûr du tout de ce qu’on doit affirmer.
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