La furie féministe désignée récemment comme secrétaire d’État mérite que l’on se penche sur son cas. Un portrait qui fait froid dans le dos.
Lu pour vous dans Le Bulletin d’André Noël
Comme elle a été nommée à un poste devenu subalterne sous la gauche, on n’a guère prêté attention à elle lors de la constitution du nouveau gouvernement. Il s’agit de Marlène Schiappa, secrétaire d’État.
C’est pourtant une femme inquiétante encore plus dangereuse pour les valeurs familiales que celles qui l’ont précédée à un poste semblable. D’abord à la tête d’un sous-ministère intitulé « des Familles, de l’enfance, et des Droits des femmes » elle a, peu de temps après, fait disparaître les femmes et l’enfance pour devenir secrétaire d’État « à l’égalité des hommes et des femmes. » Cela vous signe déjà une orientation ! Mais des féministes ont réussi, en poussant le bouchon, à critiquer cet intitulé au motif que les hommes passaient avant les femmes !
Quelques citations de cette femme qui, il est vrai, annonce la couleur, en révélant qu’elle est membre de la libre pensée, le plus sectaire et le plus farouche mouvement antireligieux et antichrétien qui, naguère, patronnait un torchon intitulé « La calotte ». Elle est bien la fille de son papa, Jean-Marc Schiappa, président de l’Institut de recherche et d’étude de la libre-pensée, lié à la Fédération de la Libre pensée, il collabore au mensuel de cette dernière La Raison.
On ne s’étonnera donc pas de ses prises de position, contre la famille, contre la religion (mais pas toutes !) En 2015, accueillant la Ligue des droits de l’homme dans la ville du Mans, dont elle était l’élue, elle la saluait en ces termes : « Elles ne sont pas si nombreuses, par les temps qui courent, les organisations qui affirment leur combat contre le cléricalisme, les cléricalismes, la doctrine sociale de l’Église ! »
Elle terminait son discours par un très maçonnique « salut et fraternité ! » Toujours dans la Sarthe, elle faisait voter une motion par la section de la Libre pensée locale se terminant ainsi, elle « invite tous les défenseurs de la laïcité de l’école et de l’État à participer à la manifestation organisée par la Libre Pensée le samedi 5 décembre 2015, à Paris, pour exiger l’abrogation de la loi Debré. »
Le Bulletin d’André Noël n°2519 du 29 mai au 4 juin 2017.