Guerre en Ukraine : retour vers le futur ?

L'actualité en bref

On n’avait pas vu cela depuis les pires heures de la Guerre froide. Tout le monde pense à la crise des missiles, en 1962. Mais pour la France, il y eut un précédent cuisant. Le 6 novembre 1956, à minuit, l’ambassadeur de France à Moscou, Maurice Dejean, se retrouve convoqué par le ministre soviétique des Affaires étrangères qui lui remet une lettre du maréchal Boulganine adressée à Guy Mollet, chef du gouvernement français. Une missive analogue est expédiée au Premier ministre de Sa Majesté Anthony Eden. Si les Français et les Britanniques ne retirent pas leurs troupes d’Égypte, où ils tentent de se rendre maîtres du canal de Suez, dont ils ont été spoliés par Nasser, Paris et Londres seront rayées de la face de la Terre. Lâchés par les Américains, trop heureux de voir leurs alliés finir de déguerpir du Proche-Orient, Français et Britanniques rembarquent piteusement.

Vincent CHABROL

La lecture de cet article extrait du numéro 779 (mars 2022) de Lectures Françaises vous est offerte en intégralité. Pour découvrir le  sommaire du numéro et le commander, c’est ICI !
 

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