Paix : l’unité des volontés pour le bien commun. Concorde : peut tenir plusieurs volontés opposées dans un but commun. L’une est dans le Bien et uniquement le Bien, l’autre est aussi dans le mal : elle n’est donc pas la paix. En France, l’unité des vouloirs est abolie par la Déclaration de 1789. Reste la « concorde » de l’oligarchie (le pouvoir dans les mains de noyaux dirigeants) des partis, dans l’intérêt de l’avancée du Nouvel Ordre Mondial. La guerre est là, nous sommes tous concernés. Elle a été décidée depuis plus de 100 ans ; en parler n’est pas la cause de la guerre, en parler ne l’alimente pas ; en parler : cela prépare et doit avant tout pousser à la prière et aux mesures de préparation.
Lu dans Les 4 Vérités Hebdo :
La guerre civile aura-t-elle lieu?
Plusieurs analystes, et non des moindres, assurent que la France n’échappera pas à la guerre civile. Ivan Rioufol, journaliste connu du « Figaro », vient ainsi de publier un livre sur « La guerre civile qui vient ». Pour ma part, je pense que la question ne se pose pas de cette façon. Le problème n’est pas de savoir si la guerre civile aura lieu. Le problème est de savoir qui va la gagner car, de toute évidence, la guerre civile a commencé en France — et sur deux fronts.
Comment peut-on dire que la France est un pays où règne la paix, alors qu’un brave Français a été égorgé à Moirans dans l’Isère, sa tête accrochée à la grille de son entreprise, entourée de drapeaux islamiques, et qu’une jeune femme, fonctionnaire de police, Jessica Schneider, a été, elle aussi, égorgée par un Maghrébin se réclamant de l’État islamique, par qui il a été félicité pour avoir assassiné une Française non musulmane ? Comment peut-on dire que la France est en paix, alors que les forces de l’ordre, police et armée, sont mobilisées jour et nuit pour éviter le pire ?
Comment peut-on dire que la France est à l’abri de la guerre civile, lorsque des milliers de « jeunes » radicalisés, le plus souvent Maghrébins, ont été formés en Syrie à la guérilla urbaine et à l’assassinat et sont, de retour en France, pratiquement protégés dans des localités entièrement peuplées par la « diversité », qu’on appelle des « zones de non-droit »?
Comment peut-on dire que la France est un pays en paix, alors qu’un deuxième front a été ouvert par ces formations d’extrême gauche que l’on appelle syndicats, bien qu’elles regroupent, ensemble, moins de 10 oh de salariés, avec en tête la C.G.T, annexe du Parti communiste (toutes ces formations étant suralimentées par l’impôt que distribue chaque année la gouvernance, de gauche comme de droite)?
Comment peut-on dire que la France est un pays paisible, alors que des groupes d’émeutiers que l’on appelle « casseurs », parfaitement organisés, cherchent à chaque manifestation à tuer et à blesser les agents des forces de l’ordre, à briser les vitrines des magasins pour les piller, à détruire le mobilier urbain, à incendier des véhicules, et —c’est un comble ! — à vandaliser un hôpital pour enfants ? Heureusement, ils n’ont pas pénétré dans les blocs opératoires, mais enfants et chirurgiens se sont parfaitement rendu compte qu’ils étaient menacés par ces « syndiqués », dont ils entendaient les vociférations et le bruit des glaces volant en éclat.
Les Français, dans leur grande majorité, sont exaspérés par ces crimes et délits, agrémentés maintenant par la guerre à laquelle se livrent les syndicats entre eux. On ne peut donc pas exclure qu’un beau jour, les forces de l’ordre mettent fin à cette guerre civile. Ce qui pourrait être fait en 48 heures. On serait enfin soulagés, oui, mais pas pour longtemps.
Les syndicats, bien qu’ils ne représentent que très peu de salariés, ont cependant derrière eux de nombreux « prolétaires » qui, dans l’hypothèse que je viens d’évoquer, n’hésiteraient pas à prendre les armes. En très peu de temps, la France connaîtrait alors ce qu’a connu l’Espagne en 1936 ou ce que connaît actuellement la Syrie. Le pays serait à feu et à sang. Les émeutiers, anarchistes, communistes, etc., recevraient aussitôt l’appui de l’immigration, qui compte notamment 6 à 8 millions de musulmans, venus d’outre-mer et qui pratiquement occupent des localités entières, notamment dans l’est de la région parisienne.
« 100 milliards d’euros ont été attribués à la politique de la ville (entendre les cités de l’immigration) en 30 ans, plus 2 milliards d’euros consacrés chaque année à la politique de l’asile, plus un milliard d’euros par an affecté à l’aide médicale d’État qui assure la santé gratuite aux immigrés clandestins », écrit Ivan Rioufol dans son dernier ouvrage (p. 67). En cas de troubles graves, ces populations allogènes pourraient très rapidement se rendre maîtresses de territoires devenus autonomes et aussitôt recevraient financement, armement, voire effectifs, des « pays frères ».
En Espagne, le général Franco a fini par gagner la guerre — et à quel prix? —, parce qu’il a reçu l’aide de l’Italie et de l’Allemagne, et certainement pas de la France socialo-communiste qui, elle, a envoyé aux communistes espagnols de l’armement et, pour la décoration, l’aviateur André Malraux. Mais aucune aide ne serait apportée aux forces de l’ordre. Bruxelles exigerait des élections démocratiques. Washington et New York proclameraient que les factieux doivent rentrer dans leurs casernes. L’Allemagne, si elle était elle-même, pourrait, dans une telle situation, aider la France, mais, sous la direction de la chancelière Merkel, elle est en passe de devenir une puissance musulmane au coeur de l’Europe chrétienne. « C’est une humiliation pour l’Europe de se laisser manipuler par la Turquie. La levée de l’obligation de visa est une folie, dans le contexte migratoire et sécuritaire que nous connaissons », vient de déclarer, à juste titre, Nicolas Sarkozy. L’Allemagne ne bougera pas.
C’est toujours Rioufol qui, dans son livre, écrit: « Chacun devine que ni Hollande, ni Sarkozy, ni Juppé, ni Fillon, ni Le Maire, ni tout autre, ne feront une politique fondamentalement différente de celle qu’ils ont déjà menée ou soutenue (p. 153). » Il n’y aura donc pas de guerre civile en France, comme en Espagne. Il y a et il y aura une guerre civile larvée avec simplement, si j’ose dire, attentats, crimes divers et destructions, l’impunité des agresseurs étant le plus souvent assurée.
Ceci dit, il faut reconnaître que le service après-crime est bien organisé. Aussitôt après un attentat, le président de la république le condamne et assure qu’il ne se reproduira plus. Le Premier ministre ajoute : « Les fascistes ne passeront pas. » Dépôt de fleurs et de bougies, remise de la Légion d’honneur à titre posthume dans la cour des Invalides… et on attend le prochain attentat et la prochaine fusillade. Après tout, c’est peut-être cela le moindre mal. La grande guerre civile qu’a connue la France a été la guerre menée par les armées républicaines contre les Français de Vendée parce que catholiques et royalistes. La République naissante s’est alors distinguée en jetant femmes et enfants dans les églises pour les brûler vifs, en tuant, pillant, et violant. Au total, 160000 Français de Vendée ont été massacrés par les colonnes républicaines dites « infernales » qui, ainsi, inauguraient la liberté, les droits de l’homme, et « l’identité heureuse » renforcée par les « valeurs républicaines »!
Alors, restons-en à une guerre civile limitée, démontrant l’impuissance du régime, en espérant éviter la mise en examen pour avoir contrevenu aux nombreuses lois limitant la liberté d’expression !
Christian Lambert
Ancien Ambassadeur de France
Les 4 Vérités Hebdo, 15 juillet 2016