Par le Pape François, le monde catholique n’en finit pas de subir l’infiltration de l’infâme pensée marxiste dans la définition de la charité chrétienne. Ceci au mépris de tout bon sens, de toute priorité, et de toute fidélité à l’injonction du Christ : « aimez-vous les uns les autres », et de toute justice !
Lu dans FIDELITER :
Sur la méditerranée, un bateau transporte des réfugiés fuyant l’Afrique : douze d’entre eux sont jetés à la mer par des musulmans, au motif qu’ils sont chrétiens. Le pape François, lui, nous explique que l’islam a des « inestimables trésors », comme « l’adoration du Dieu miséricordieux » ou « l’aumône ». À ses yeux, nous chrétiens, devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’islam ».
Au Nigeria, le groupe Boko Haram a capturé des dizaines de lycéennes chrétiennes, les a fait passer à l’islam, vendues comme esclaves. Il a assassiné des milliers de chrétiens, les décapitant en public, les brûlant vifs dans les églises. Le pape François, lui, accueille au Vatican, venus de Syrie, des réfugiés musulmans plutôt que des chrétiens. ll est persuadé que « le Coran est un livre de paix ».
Le Coran exhorte ainsi les musulmans :
Quand les mois sacrés seront passés, tuez alors les non-croyants où que vous les trouviez, capturez-les, assiégez-les et préparez-leur des embuscades. » François, lui, pense que « l’affection envers les vrais croyants de l’islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence. » Et puis, « l’idée de conquête est inhérente à l’âme de l’islam, il est vrai. On pourrait interpréter avec la même idée de conquête la fin de l’Évangile de Matthieu où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations. »
L’islam pénètre les sphères de la société française. Ce qui fut le beau village de Grigny ressemble désormais davantage à Gaza qu’à Garches. Mais pour François, en Europe, « si une femme désire porter le voile, elle doit pouvoir le faire » et « quand entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité ». Saint Pie V organisait des croisades contre les musulmans. François, lui, a invité un imam à, prier dans les jardins du ‘Vatican, et celui-ci y a demandé dans sa prière à Allah « la victoire sur les infidèles ». Le pape « abandonne l’Europe à son destin islamique », conclut Éric Zemmour.
L’islam du pape François est gentil, réfléchi, civilisé. Il est tout bonnement merveilleux. Il a le seul petit défaut d’être imaginaire. On va prier pour que le prochain pape soit originaire de Mossoul, ou de Lagos, qu’il n’imagine rien, qu’il ait tout vu et peut-être tout souffert. Sans quoi lui aussi nous racontera un Mahomet chaste, un islam pacifique et une chrétienté intolérante. Comme François, il prendra les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Mais peut-être le pape a-t-il raison ? Canards… vilains petits, confits, pas enchaînés. Sauvages, quoi !
Luc Ratif.
FIDELITER, n°231, mai-juin 2016, p. 78.