Intéressant… Si on résume la formule cela donnerait : l’AFP est LE référent en terme de probité dans l’information, et ne travaille qu’avec qui est comme lui… Bon. Quel est le critère de qualité de l’AFP ? Cela reste à déterminer quand on sait que ce qui fait la valeur d’une information n’est pas tant dans sa véracité (encore heureux, et il y a encore du boulot ici), mais quand elle est dans de bonnes mains. Il serait intéressant de chercher s’il n’y aurait pas des liens financiers entre l’AFP et les officines judéo-maçonniques de l' »information pour tous ». Bonne rigolade !
Lu dans Désinformation Hebdo :
SUBVERSION
L’Agence France Presse s’est dotée d’une Charte des bonnes pratiques éditoriales et déontologiques « dont certains passages sont pour le moins étonnants », selon Minute, qui s’est arrêté sur la notion de « médias respectés ». Extrait : Le problème de l’AFP, c’est [sa] prétention à être meilleure que les autres et même, à être supérieure aux autres.
Le passage le plus révélateur de cette arrogance porte sur l’éventualité qu’un journaliste de l’AFP soit interviewé par un de ses confrères. Lui qui est payé pour faire parler les témoins, peut-il s’exprimer ? Peut-il, par exemple, expliquer à d’autres son métier, si envié ? À cette question apparemment anodine, la charte apporte une réponse qui vaut son pesant de politiquement correct. Les journalistes de l’AFP, est-il écrit, « ne doivent accepter les demandes d’interviews que de médias respectés ». Pardon ? On a beau chercher, la notion de « média respecté » n’existe nulle part. Et pour cause : elle a été créée pour l’occasion.
À l’AFP, où l’on se pense comme un « média respecté », on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Aussitôt après, la Charte explique que ce qu’il importe d’éviter, ce sont » les situations dans lesquelles les journalistes de l’AFP peuvent être interrogés par des polémistes ou dans lesquelles leurs propos peuvent être exploités aux fins de propagande « . On a compris. Le « média respecté », c’est celui qui est jugé respectable aux yeux de l’establishment.
Autrement dit, Eric Zemmour peut toujours demander un entretien à un journaliste de l’AFP, il ne l’aura jamais. Il a beau être respecté par des millions de Français, il a beau travailler pour RTL ou Le Figaro, il n’est qu’un « polémiste ». Étrange « déontologie » qui crée deux catégories de journalistes : ceux qui écrivent pour des media « respectés » et les autres non respectables.
Désinformation Hebdo, n°1432, 29 juin 2016, p.3. Désinformation Hebdo
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