L’humeur de François Folace : Désinformation, réinformation…
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la progression des résultats électoraux du Front National ne serait pas due à la situation politico-sociale en France.
Certains pensaient que le climat général chez nous, le climat d’insécurité, le climat social, mais aussi le climat des relations internationales, étaient responsables de l’adhésion de plus en plus marquée du peuple de France aux idées défendues par le Front National. Il n’en est rien
Le récent congrès de la COP 21 nous donne les clés pour comprendre le salvifique sursaut républicain du 13 décembre. La « prise de conscience collective » et le soutien apporté par les « grandes nations » ont permis de comprendre qu’en influant sur le ou les « climats », il deviendra possible de juguler la montée du Front National. Nous allons le démontrer.
Une étude des catastrophes naturelles climatiques récentes prouve de façon scientifiquement irréfutable que le réchauffement planétaire et les divers tsunamis, tremblements de terre et autres calamités coïncident avec l’augmentation du vote pro-Frontiste. Alors la solution est simple, si l’on veut éviter la guerre civile, que craint notre si brillant Premier Ministre, il faut CONTRÔLER, contrôler les gaz à effet de serre et les émissions de CO2. Beaucoup d’engagements ont donc été pris le 12 décembre, d’où un CHOIX des électeurs pour mettre en échec le Front National. Notons que le mot « choix » ne fait son apparition dans le langage politique que lorsqu’il s’agit de « bien » voter
Observons de près ce lien évident entre la montée du Front National et les problèmes climatiques.
Le FN fait un score exceptionnel en 2002 aux présidentielles en réaction à l’explosion de l’usine AZF. Puis, tout se calme jusqu’à la canicule de 2003 faisant environ 70 000 morts. Résultat, un sursaut du Front National aux élections régionales de 2004. Il nous semble inapproprié d’y voir un lien avec la condamnation à 10 ans d’inéligibilité prononcé à l’égard de M. Juppé, surtout qu’il n’en aura eu qu’un au final, tant la justice est bonne.
Puis, jusqu’en 2011, le Front national est mis à l’arrêt car, le climat a été bien maîtrisé. Il a fallu un séisme sur la côte Pacifique suivi de la catastrophe de Fukushima pour remettre le Front National en ordre de marche. Résultat, le Front National (Marine Le Pen, en 2012) n’a jamais obtenu un tel pourcentage de voix lors d’une élection, avec 6,4 millions d’électeurs. Ne cherchons pas de lien avec l’affaire DSK, ce serait déplacé…
L’année 2014 a été épargnée par la nature, ce qui ramène le Front National à un peu plus d’un million de voix pour les municipales. Mais voilà, les tornades et autres glissements de terrains aux Etats-Unis, typhons et tempêtes asiatiques ont remis le Front National sur les rails si bien qu’il a retrouvé une évolution maintenant constante. Un ensemble de catastrophes moins importantes assurent finalement une progression régulière du Front National : c’est le principal enseignement que l’on peut tirer de ces dernières élections régionales.
Ainsi, pour tous les sceptiques sur notre thèse, la voici démontrée ! Tout autre lien avec le chômage, l’Islam, les conflits mondiaux n’est qu’illusion. Il ne reste plus qu’à espérer que la COP 21 porte des fruits rapidement, sinon 2017 sera une année de séismes !