L’échiquier se met en place. Notre ancien premier ministre, après une brillante carrière en second plan du jeu « politique » français, commence à passer par ses réseaux personnels pour s’établir une carrure judéo-internationale. Tout à fait cohérent pour un ancien jeune catholique ayant rejoint les socialistes, apostat et marié à une juive. L’internationale n’attend pas. Et on fait ça en famille s’il vous plaît. L’Imperator se prépare à jouer les cadors en primaire.
Lu dans Faits et Documents :
Manuel Valls a réussi à imposer que Jean-Marie Le Guen, jusque-là secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement et participant à la quasi-totalité de ses voyages officiels, au secrétariat d’État chargé du développement et de la francophonie, un poste stratégique pour cet homme-clé du dispositif vallsien, avec en ligne de mire le continent africain où l’ancien Premier ministre s’est rendu au moins trois fois depuis l’été dernier (au Sénégal en septembre, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Ghana en octobre et en Tunisie fin novembre).
Des réseaux africains tissés via l’homme d’affaires Jean-Yves 0llivier, le marchand d’armes sud-africain Ivor Ichikowitz, tous deux proches d’Anne Gravoin et via son chargé de mission Ibrahima Diawadoh N’Jim (voir nos précédents n°) (NDLR : ce Ibrahima est aussi témoin de mariage de Manuel Valls, lors de son second mariage avec la violoniste Anne Gravoin, dont le père était le docteur Corenfeld, juif moldave).
Enfin, pour parfaire sa stature internationale, l’ancien Premier ministre sera reçu par Henri Cukierman, le 17 janvier, au dîner de la Chambre de commerce France-Israël, à quelques jours du premier tour de la « primaire citoyenne ».
Faits et Documents, n° 426, 15 décembre au 15 janvier 2017