Deux papes, deux politiques, deux chiffres : 12 et 7000 (N° 110 de mai 1966)

Le pape François baisant les pieds d'un musulman. A droite, Pie XII

Deux papes, deux politiques, deux chiffres : 12 et 7000 (N° 110 de mai 1966)

Après avoir soutenu la politique de la présidente allemande Merkel, sur l’ouverture intégrale des portes (déjà béantes), aux migrants du bassin méditerranéen, voici que le pape François vient d’accueillir 12 migrants musulmans de l’île de Lesbos dans son État du Vatican. Il fait bien peu en comparaison avec le flot de migrants qui se déverse tous les jours dans nos villes et nos campagnes. L’Église, du fait de la décision de son chef, porte sa responsabilité dans cette invasion.

Le futur pape Pie XII, encore cardinal Pacelli, rédigea en grande partie l’encyclique qui condamna les idéologies nationales-socialistes : « Mit brennender Sorge », il s’opposa doctrinalement à Hitler. Parce qu’il connaissait le rôle providentiel du peuple juif dans le mystère de l’Histoire, Pie XII devait donc agir et a effectivement agi comme l’avaient fait tous ses prédécesseurs. Il n’a jamais cessé d’intervenir officiellement et officieusement en leur faveur. Il a même créé un centre d’accueil au Vatican où 7000 juifs trouvèrent refuge. En tentant de les soustraire à la Gestapo pendant la guerre, Pie XII, essaya tant bien que mal de sauver leur vie.

Alors François et Pie XII « même combat » ? Font-ils de la politique ou de l’humanitaire ? On ne se permettra pas de juger les personnes, mais simplement les actes. Pourquoi le pape François n’a-t-il pas accueilli des Chrétiens d’Orient, massacrés dans leur pays par le déferlement satanique de Daech, et de ses musulmans ? Pourquoi protéger des musulmans plutôt que des chrétiens ? Peut-être parce que le sang des martyrs est semence de chrétiens !

François-Xavier d’Hautefeuille

Les documents diplomatiques du Vatican

Lectures Françaises N° 110Le second volume des documents diplomatiques du Vatican pendant la Seconde Guerre mondiale vient de paraître. Il constitue une parenthèse dans la publication d’ensemble qui comprendra 6 volumes : la commission chargée de la publication a voulu expliquer l’attitude générale du Saint Père par ses écrits qui, cette fois, ne sont pas, à proprement parler, des documents diplomatiques, mais des lettres aux évêques allemands. Le volume en contient 124. Et elles sont toutes des encouragements aux catholiques allemands à résister « à un pouvoir imposé par la violence ».

« Le pape et les évêques se doivent de prendre position pour défendre les droits de la religion, de l’Église, de la personne humaine », dit-il sous cette forme ou sous une forme approchante, dans toutes ces lettres.

Pour bien montrer que par « droits de la personne humaine » il entendait plus particulièrement les Juifs, il cite en exemple, à plusieurs reprises, « les catholiques qui ont aidé avec un grand amour, ceux que l’on appelle des non-Aryens ».

Il va même jusqu’à préciser, dans l’une d’entre ces lettres : «  Si le régime nazi veut la lutte, nous n’avons pas peur. »

Le Vatican a même conservé les archives de la Société Saint-Raphaël que Pie XII avait créée pour permettre aux Juifs d’Europe persécutés de passer à l’étranger (quand ils pouvaient arriver jusque-là) et il la subventionnait sur les fonds de l’Église : 350 000 Juifs de toutes nationalités ont ainsi, grâce à lui, pu quitter l’Europe.

M. Saul Friedländer, ce Juif tchécoslovaque, aujourd’hui professeur d’Histoire à Genève et qui a écrit contre Pie XII un livre de documents tronqués, isolés de leur contexte et falsifiés dans leur sens quand ce n’est pas dans leur texte, est paraît-il, de ceux-là : oignez vilain…

Les Juifs américains qui ont collaboré à l’œuvre de Saint-Raphaël, connaissent bien cet aspect des choses : ils le passent sous silence et laissent accuser Pie XII. Tristes temps.

Ainsi, peu à peu, émerge du chaos des falsifications historiques, la vraie figure de Pie XII. En France — et dans le monde — un seul historien, s’est penché sur le problème et il a fallu que ce soit un athée : M. Paul Rassinier dans L’Opération « Vicaire » (Table Ronde). La grande presse n’en a rien dit : la conspiration du silence.

Malheureusement, comme le premier tome de ces documents, celui-ci coûte très cher (50 F) et il est présenté dans la langue même où les textes ont été écrits par Pie XII, c’est-à-dire en allemand. C’est dire qu’il est d’une vulgarisation difficile, en France du moins. D’où l’importance de L’Opération « Vicaire », de M. Paul Rassinier, qui est un commentaire de tous ces documents.

L. F.


On lira avec intérêt le petit ouvrage sur Pie XII du Marquis de la Franquerie qui s’intitule : « UnLe Saint pape et le grand monarque grand et saint pape qui aimait la France » :

Le cardinal Pacelli a rédigé en grande partie l’encyclique « Mit brennender Sorge » (datée du 14 mars 1937), véritable condamnation doctrinale des idéologies nationales-socialistes d’Hitler. Aux cardinaux et évêques allemands convoqués à Rome pour étudier le document avant sa publication, Pie XI avait dit, parlant de son Secrétaire d’État : « Remerciez-le, c’est lui qui a tout fait ; désormais, c’est lui qui fait tout ; il faut qu’il grandisse et que Nous Nous effacions. » Avec sa finesse et son habileté coutumière, le cardinal Pacelli avait contribué à la rédaction de l’encyclique sur le communisme  intrinsèquement pervers (Divini Redemptoris) cinq jours après celle condamnant le nazisme, afin de mettre le Führer et les autorités allemandes dans une position difficile…

Faut-il rappeler la déclaration du grand savant juif, Einstein : « L’Église catholique a été la seule à élever la voix contre l’assaut mené par Hitler contre la liberté. Jusqu’à cette époque, l’Église n’avait jamais retenu mon attention, mais aujourd’hui, j’exprime ma grande admiration et mon profond attachement envers cette Église qui, seule, a eu l’inébranlable courage de lutter pour les libertés morales et spirituelles… ».

Ajoutons encore, qu’après la guerre, le Grand Rabbin de Rome a tenu à venir remercier Pie XII pour son action courageuse et protectrice et qu’un des grands chefs juifs internationaux, Armand Baruch, a publié spécialement une brochure, au nom des B’nai B’rith, pour défendre la mémoire de Pie XII devant cette abominable attaque.

 

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