L’élection partielle qui s’est déroulée le 12 décembre en Alabama a pris aux Etats-Unis une dimension qu’on a peu mesurée en Europe et singulièrement en France, les media français s’étant contentés de répéter qu’un juge d’extrême droite, appartenant à l’aile la plus réactionnaire des églises évangéliques, avait reçu le soutien de Donald Trump et avait été battu à plate couture.
Lu pour vous dans Rivarol.
Bien entendu ce n’est pas parce qu’un bobard est rabâché pendant des journées par le Wapo (Washington Post), le Huff (Huffington Post) le NYT (New York Time), CNN… ou la Revue de Presse Internationale de France Culture qu’il en devient pour autant une vérité.
Les lecteurs, spectateurs et auditeurs de ces media auront donc remarqué que, en un mois, le juge Moore qui était donné vainqueur contre le candidat socialiste Jones avec 15 points d’avance, vit cette avance fondre à mesure qu’un gigantesque bombardement d’agit prop’ déferlait sur lui. Avec pour thème que l’ancien président de la Cour Suprême de l’Alabama, trente ans plus tôt, aurait conté fleurette à sept jeunes filles. Ce comportement ayant été aussitôt considéré comme pédophile par les curateurs médiatiques du Nouvel Ordre Moral, qui depuis des décennies se sont acharnés à désintégrer justement celui que l’Occident aura mis des siècles pour l’imposer à ses peuples.
Outre-Atlantique ce fut une affaire d’Etat
Le juge fut mis au banc du Parti Républicain, alors que depuis des décennies il était traqué justement parce que, au nom des Dix Commandements devenus anathèmes dans cette société dépravée, sordide et graveleuse, si bien illustrée par Weinstein et ses coreligionnaires, il n’avait cessé de pourchasser la débauche et le dérèglement des mœurs. Au point d’ailleurs qu’il fut l’objet de quolibets de la part de certains media lorsqu’ils apprirent, qu’alors âgé de trente ans et magistrat installé, il avait demandé aux parents d’une des péronnelles qui aujourd’hui le dénoncent, l’autorisation de sortir avec elle, parce qu’elle avait à peine 17 ans.
Ce sont d’ailleurs les mêmes media qui ricanent lorsque sont évoqués les risques de viol encourus par les adolescentes qui oseraient se rendre au collège en jupe !
Il fut donc insulté pendant des mois dans des milliers d’articles et d’interventions qui polluèrent le débat public. Pas une preuve ne fut avancée et les quelques arguments de ses adversaires reposaient sur des documents dont il fut aisément démontré qu’ils étaient falsifiés et ne pouvaient en aucun cas avoir été écrits par le juge Moore.
D’ailleurs à la fin de l’opération il ne restait plus que deux accusatrices sur les sept d’origine et l’une d’entre elles était défendue par Gloria Allred, une avocate juive appartenant à la faction militante la plus radicale des Démocrates clintoniens. Depuis des mois ne tente-t-elle pas d’obtenir la destitution de Donald Trump en utilisant d’autres accusatrices, allant jusqu’à leur fournir de très grosses sommes d’argent
L’omniprésence de Soros
Il ne faut cependant pas sous-estimer l’importance d’autres éléments qui faussèrent totalement l’élection en question. D’abord l’insignifiance des moyens dont disposait le juge Moore qui, de surcroît, se vit supprimer les subsides que le Comité National Républicain était tenus de lui verser. Ce n’est qu’au cours de la dernière semaine lorsque Donald Trump lui apporta son soutien officiel que les responsables du parti débloquèrent cet argent mais c’était évidemment trop tard. Le mal était fait.
Depuis deux mois Moore se battait seul contre les corbeaux de l’insidieuse rumeur diffusée par ses adversaires. On sait l’importance exorbitante que possède l’argent dans le processus électoral américain, par les messages répétés sur les radios et télévisions, par la diffusion des documents de campagne, par les réunions publiques. En la circonstance on a estimé que Doug Jones, le socialiste, disposait de dix fois plus de moyens que lui. Ceux que le Parti Démocrate déversa à profusion dans ses coffres, sa victoire en effet présageait le basculement à venir du Sénat qui coupera l’herbe sous les pieds de Trump et l’empêchera définitivement de nommer des juges de Droite à tous les échelons de la magistrature. Y compris suprême.
Les associations manipulées par le Système Soros jouèrent un rôle considérable tout au long de cette campagne.
Le site Seeking Justice Today.com était consacré exclusivement à la campagne de Jones et à la biographie du candidat. Ce site renvoie à six organisations auxquelles il est expressément conseillé de s’affilier. Quatre d’entre elles appartiennent à la nébuleuse Soros : The Constitution Project, the Equal Initiative, the Marshal Project, the Brennan Center for Justice. Tous ont été fondés par l’Open Society ou sont financés par elle. Jones est lui-même affilié à chacune d’entre elles.
De surcroît ces organisations pendant des mois ont parcouru l’Alabama incitant les anciens détenus à s’inscrire et à voter, une loi récente instituée par Obama leur en donnant la possibilité. Jusque-là la plupart d’entre eux ne s’intéressaient pas aux élections. L’Alabama possède environ 200 000 personnes de cette catégorie. On se doute que tous ceux qui allèrent voter en avaient été convaincus par les militants des comités Jones. On rappellera que ce dernier a été élu avec 12 000 voix d’avance.
Enfin si Moore continue à ne pas reconnaître le résultat de l’élection, c’est à cause de la fraude massive qui eut lieu. Un nombre considérable de votants étaient originaires des quatre coins des Etats-Unis et ils le firent bruyamment savoir au soir de l’élection devant les caméras. Il ne fait pas de doute que, comme les anciens prisonniers, ces gens avaient été pris en main et organisés par les associations activistes de Soros.
Jim REEVES
Rivarol n°3312 du 10/1/2018