La religion est, avec la musique, l’un des éléments essentiels de l’âme russe et de son identité.
Avant la Révolution bolchevique, il y avait 4400 monastères orthodoxes en Russie. Il n’en restait plus que 22 à la chute du communisme en 1990-1991.
Aujourd’hui, 25 ans après, il y a 1100 monastères sans compter les églises qui se construisent dans tous les arrondissements du pays.
Si la pratique religieuse a repris après soixante dix-ans de communisme athée (la cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg avait été transformée en musée de l’athéisme), il n’y a que 10 % de pratiquants bien que 80 % des Russes se disent croyants. Il y a 7 % de musulmans (Tatars, Tchétchènes et autres débris de l’Empire soviétique) et une petite minorité de catholiques et protestants. Les popes, prêtres orthodoxes, sont mariés mais pas les évêques, un peu comme dans la Gaule gallo-romaine et mérovingienne. Le président Poutine s’appuie intelligemment sur l’église nationale orthodoxe russe et son chef, le Patriarche de Moscou, Cyrille, pour soutenir son action tant intérieure qu’extérieure. Cela ne l’a pas empêché, d’inaugurer à Moscou la plus grande mosquée du pays (sa seconde femme est originaire d’Ouzbékistan, État musulman).
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