Concernant les migrants, ça, c’est envoyé ! Chapeau bas à monsieur Boulanger pour ce réquisitoire contre la bêtise idéologique ! Oui, ces gens ont eu le choix, et nous l’imposent. Aujourd’hui, le français se bat contre le français, l’italien contre l’italien, etc… La Salette en avait parlé, on en a un exemple sous les yeux. En attendant la forme plus sanglante de cette prophétie, nous continuons de subir cette invasion qui, rappelons-le, fait partie intégrante des plans ONUSIENS de grand remplacement. L’argument invoqué est la baisse de natalité en France. Forcément, après la contraception, il ne fallait pas s’attendre à des bébés en série. Découvrez le plan Kalergi… Le lien proposé n’a de raison d’être que pour l’intérêt de l’exposé.
Lu dans Présent :
Résistance anti-migrants à Saint-Brévin-les-Pins
Lettre ouverte à Kate Stent de Ouest France
Madame,
Votre article dans Ouest France du 26 octobre 2016 a pour titre : « Ils démarrent une nouvelle vie à Saint-Brévin ».
Avec ce titre scandaleux, vous feignez d’oublier que le séjour de ces hommes est censé être provisoire. « Une nouvelle vie à Saint-Brévin », c’est du définitif. Qu’est-ce qui vous autorise à prendre vos rêves migratoires pour la réalité ? Est-ce un appel au Tiers-Monde à arriver dans notre commune ? Madame Stent, êtes-vous une journaliste responsable ou une voix partisane ?
« Déboussolés », « en quête de repères e, cherchant Saint-Brévin sur la carte, du côté de l’Auvergne, c’est ainsi que vous décrivez les migrants arrivés au CCAS. Voilà ceux qui sont là chez nous, complètement perdus, et qui sont supposés demander l’asile d’une contrée dont ils ne savent rien. Mais selon vous, ça y est, c’est fait, ils vont demander l’asile, l’obtenir, et rester là ! Les jeux sont faits : Ces personnes vont rester et commencer une vie nouvelle. Happy Ending!
Chère Madame, vous êtes si pressée de voir l’immigration imposée aux populations, sans respect ni des lois, ni du bon sens, que je me demande pourquoi c’est si important pour vous. Je laisse à vos lecteurs le soin de se poser des questions aussi graves.
Pour ma part, en regardant les photos que vous publiez, j’ai compris quelque chose. Au fond, ces hommes, qu on voit arpenter notre plage, ne vous intéressent pas. Votre « humanisme » n’est qu’un mot, et un mot terriblement réducteur. En effet, vous réduisez ces hommes à l’état de zombie économique.
Vous prenez ces migrants pour des individus sans âme, c’est-à-dire sans intelligence pour poser des actes prudents, conforme à la réalité des choses, et sans volonté dont les actes d’amour se portent toujours naturellement sur sa famille, son peuple. Ces hommes sont des mutilés, comme celui que vous citez et qui a « laissé derrière lui sa femme et sa fille âgée de un an ». Ou encore cet Afghan qui affirme « ici je n’ai rien ». Ces hommes sont à ce point amputés d’une partie d’eux-mêmes que l’un d’eux, après le vol de son téléphone portable, s’écrie : « J’ai tout perdu ». C’est pathétique effectivement, mais vous concluez mal. Ne voyez-vous pas que le seul lien qui reliait cet homme aux siens ayant sauté, un vide abyssal est tombé sur lui ? Ne voyez-vous pas que ces hommes ont été trompés ? Vous expliquez vous-même qu’un passeur propose ses services, le village se cotise, et du jour au lendemain, l’homme d’un peuple devient un migrant économique. Celui-ci, déraciné, victime d’un mirage, commence une longue errance dont vous nous dites qu’elle peut durer plusieurs années !
Matérialisme économique
Contrairement à la déclaration de votre Afghan, ces hommes ont eu le choix pour poser un acte prudent. Si vous leur retirez cette possibilité du choix, vous en faites des sous-hommes ! Car enfin les réfugiés se massent aux frontières, c’est bien connu. Depuis quand parcourent-ils des milliers de kilomètres, sans avoir le choix ? Le choix, ils l’ont. La plupart restent au pays. Ou alors ce sont des robots poussés par une nécessité aveugle… Ou bien encore on les conduit jusqu’à chez nous, achevant par-là de les tromper ! Cet odieux trafic humain, vous en êtes complice en vous exclamant que les migrants « démarrent une vie nouvelle à Saint-Brévin ». Vous voulez des déracinés, des mutilés, réduits aux seuls besoins physiologiques comme s’il s’agissait d’animaux traqués qui n’auraient besoin que d’un peu de chaleur.
Vous voulez vous servir de la souffrance des migrants pour valider la dissolution des peuples dans l’horreur d’un matérialisme économique qui prétend gommer l’âme humaine. C’est par idéologie que vous tenez donc tant à installer ces hommes chez nous. Ainsi, il en arrivera toujours et encore. Toujours et encore vous aurez les mots de solidarité et d’humanisme au bout de votre plume mortifère. Je vous supplie, au nom des habitants de Saint-Brévin, de cesser de nous donner des leçons de morale dévoyée, de cesser de parler de Saint-Brévin et des migrants que vous n’aimez pas.
En espérant lire votre réponse.
Maxime Boulanger
Porte-parole du collectif« Brévinois contre l’implantation de migrants
Présent, n°8727, 3 novembre 2016