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Pour que les soignants suspendus ne tombent pas dans l’oubli

Pour que les soignants suspendus ne tombent pas dans l’oubli(Capture d'écran YouTube)

Dans un système de santé malade tant à l’hôpital que pour la médecine libérale, malgré la triple épidémie que les médias de bien-pensance ne cessent de ressasser – non sans voix tremblante d’émotion –, l’État français persiste dans la suspension de ses noirs moutons non vaccinés.

Victimes d’un odieux chantage

Applaudis par le quidam à sa fenêtre tous les soirs au plus haut de la crise sanitaire en mars 2020, les soignants ont été mis devant un choix cornélien en septembre 2021. Le vaccin ou le mépris. Entre 10 et 15 000 personnels soignants ont affronté les regards réprobateurs des politiques, de leur direction et même de leurs collègues pour avoir refusé ce remède miracle entre tous.

Rappelons qu’ils étaient accusés de transmettre la covid, alors qu’ils se soumettaient depuis le mois d’août à un test PCR tous les deux jours. Rappelons en outre qu’un peu plus tard, les soignants positifs à la covid devaient travailler pour s’occuper des trop nombreux patients. Ironie de la situation. Mais de héros à paria, il n’y a qu’un pas : celui de la résistance. Comment les politiques osent-ils imposer un vaccin controversé même dans le milieu médical ? Depuis le début de la pandémie jusqu’à la vaccination, les grands prédicateurs ne cessent de répéter qu’il faut « faire de la pédagogie ». Que ce soit avec les personnes âgées ou avec les soignants sceptiques : Pédagogie. Pour eux, il s’agit d’expliquer aux Français en quoi le vaccin est bénéfique, et surtout de les préserver des terribles « fake news ». En réalité, ils infantilisent la population, tenue pour bien incapable de penser elle-même. Ils manipulent les esprits, tout en refusant le débat avec les odieux complotistes. Les gouvernants ont fait du vaccin un étendard du Politiquement Correct. Créant une confusion entre les vaccins, ils ont nommé les rebelles « antivax », et renvoyé les soignants les plus coriaces puisqu’ils sont si égoïstes et irresponsables.

Alors, petit pion de l’hôpital,

« que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ? » (Albert Camus).

Eh bien Messieurs les politiciens, prenez tout ce que j’ai, mais vous n’aurez jamais ma liberté. (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)

Marie de LANGEAC

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