Le gouvernement des juges contre le peuple français

Le gouvernement des juges contre le peuple français

Il n’y a pas un mot à enlever à l’article que j’écrivais dans le dernier numéro de Lectures Françaises (802). Tout était tellement prévisible que MM. Macron, Darmanin et consorts en « bavaient », à l’avance, de plaisir. Il nous manque aujourd’hui un grand polémiste de la trempe de François Brigneau ou de Léon Daudet pour régler leur compte à ce quarteron (ils sont 9 [1]) de révolutionnaires en chambre [2], de représentants de l’anti-France dirigé par un certain Laurent Fabius, plus jeune Premier ministre à 37 ans en 1984 sous François Mitterrand avant qu’il ne soit détrôné par Gabriel Attal, 34 ans, homosexuel revendiqué, juif d’Afrique du Nord par son père.

Comme on s’y attendait, le Conseil Constitutionnel a vidé la loi « immigration » de son contenu, 40 % des dispositions contenues dans la loi étant retoquées. En effet, le Conseil a censuré 35 articles sur 86, essentiellement des amendements ajoutés par la « droite » (LR) au texte initial du gouvernement. Ce qui est gravissime, c’est que la décision du Conseil du 25 janvier 2024 s’impose dans toutes ses dispositions aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et judiciaires (erga omnes diraient les juristes) sans aucun recours possible. Ce n’est donc pas une décision prise à la légère mais une véritable déclaration de guerre à ceux qui tentent tant bien que mal, plutôt mal que bien, de préserver la France de l’immigration-invasion qui la submerge. En effet, cette pseudo-élite hors sol s’est opposée frontalement aux représentants du peuple en censurant les articles de la loi « immigration » les plus restrictifs donc les plus efficaces. De deux choses l’une : ou l’on croit à la démocratie ou l’on n’y croit pas. Mais dans le premier cas, on fait confiance au peuple et à ses représentants pour voter les lois, bonnes ou mauvaises et on en accepte les conséquences. En l’espèce, censurer un texte, pour une fois acceptable, avec des réserves comme nous l’avons montré, c’est censurer le peuple, avec un mépris de caste supérieure. Le peuple, s’il était conséquent, devrait assiéger le Palais-Royal où siègent les membres du Conseil constitutionnel aux cris de : « À bas les censeurs, démission ! » Ce qui est grave, c’est que le Conseil maquille sa forfaiture, reprise à l’envi par les media, sous des dehors pseudo-juridiques. Il met en avant deux arguments totalement fallacieux : les fameux « cavaliers législatifs » qui sont une mesure introduite dans la loi en préparation par un amendement qui n’a aucun lien avec le projet ou la proposition de loi déposée et l’article 45 de la Constitution qui dit que « tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis », ce qui est manifestement le cas.

Comment le Conseil constitutionnel peut-il dire le contraire si ce n’est en usant de mauvaise foi et en faisant preuve d’une partialité révoltante. Il est vrai que dans ce jeu de dupes ou de bonneteau, sur les 9 membres du Conseil, 6 ont été nommés par la gauche (Hollande, Macron et le président de l’Assemblée nationale) et obéissent aux ordres de leur Maître, c’est-à-dire du pouvoir en place ; ils mangent dans la main de leurs obligés par simple reconnaissance du ventre ! (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)

Olivier DESTOUCHES

[1] – A l’exception de MM. Fabius et Juppé et un peu de Mme Gourault, éphémère ministre de Macron, ce sont d’illustres inconnus.

[2] – Les membres du Conseil Constitutionnel touchent 13700 € bruts par mois avec une pension de retraite en plus, soit pour Fabius et Juppé leur retraite de Premier ministre, de député, de maire, etc.

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