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Retour sur l’abaya : ce qu’elle cache

ByClaude Beauléon

Mar 8, 2024
Retour sur l’abaya ce qu’elle cache

À chaque rentrée scolaire et à chaque nouveau ministricule en charge de l’Éducation nationale, un nouvel effet d’annonce. Après le calamiteux « nègre de service » Pap N’ Diaye choisi bien sûr par l’inverti de l’Élysée pour ses compétences et non pour sa couleur de peau et qui voulait éveiller nos chères têtes blondes (de moins en moins…) à une sexualité débridée et heureuse, voici que le très viril et sémillant Gabriel Attal prétend lui aussi déshabiller « nos » filles. Pour un homme qui aime les hommes, un comble ! Décidément, chez ces gens-là, c’est une véritable obsession. Et depuis quand la République se fait-elle prescripteur de la mode ? Au nom de quoi prétend-elle dicter aux individus leur manière de s’habiller ? Je dois remarquer à ce sujet qu’une fois n’est pas coutume, ce sont les gens de la France insoumise qui ont tenu sur cette affaire le discours le plus cohérent, et je vais m’en expliquer. Je ne reviendrai pas sur le coup politique qui a conduit le ministre à cette prise de position, Joseph Rabany l’ayant très bien expliqué dans notre numéro du mois d’octobre (798) [1]. Je gage d’ailleurs que si les associations musulmanes portent l’affaire devant la Cour de justice européenne des droits de l’Homme, elles gagneront. Certes le Conseil d’État les a déboutées, mais si elles vont jusqu’au bout, ce n’est que partie remise.

Ce que cache l’abaya : l’islamisation de notre pays

Ce n’est pas seulement l’abaya qui pose problème. Ce qui pose problème, c’est la multiplication des mosquées avec la complaisance de municipalités intéressées, c’est l’abattage rituel et le halal contraires à tous les règlements de l’Union européenne en matière de bien-être animal, c’est la multiplication des menus sans porc dans les cantines scolaires, ce sont les horaires séparés pour les hommes et pour les femmes dans certaines piscines, ce sont les ouvertures de boucheries communautaires et les rayons dédiés dans les supermarchés, bref, un communautarisme de plus en plus visible et agressif qui prétend nous imposer petit à petit ses mœurs, ses coutumes, son projet de société, sa religion et, pour tout dire, sa civilisation. Alors la seule question qui se pose est celle-ci : l’islam est-il compatible avec la République et plus largement avec la France ?

Altérité radicale de l’islam

Je ne vais pas ici donner un cours de théologie sur ce qu’est l’islam, que je distingue des personnes qui pratiquent cette « religion », je vous renvoie modestement à la petite étude sur le sujet que j’ai commise pour Lectures Françaises il y a quelques années [2]. Je donnerai la parole à deux musulmans qui, chacun à leur manière, ont fait l’actualité récente. Ils sont sans doute mieux qualifiés que moi pour évoquer leur civilisation. Driss Ghali est un marocain musulman qui s’est fait connaître récemment par un livre Français, ouvrez les yeux! Une radiographie de la France par un immigré [3]. Ce monsieur est diplômé en sciences politiques de l’EDHEC et de Centrale Paris, spécialiste en internationalisation des entreprises, il vit aujourd’hui au Brésil et revient régulièrement en France, pays de son cœur. Il est intervenu récemment dans quelques media même si, il faut le déplorer, c’est plutôt la conspiration du silence qui s’est organisée autour de son livre. Et pour cause ! Morceaux choisis :

« Le comportement des immigrés en France est influencé par leur civilisation d’origine. Quand ils viennent de civilisations où la courtoisie et le travail sont des valeurs suprêmes, tout va bien : vietnamiens, chinois, etc. Quand ils viennent de civilisations de commerçants où l’adaptabilité est une valeur cardinale, tout va bien aussi : les Libanais, les Syriens, les Arméniens… Quand ils viennent de civilisations tribales et féodales, qui ne promeuvent pas le travail, l’instruction et le civisme, ça se passe mal : Afrique du Nord, Afrique subsaharienne… Au sein d’une tribu, la productivité est le dernier des soucis, il suffit de razzier les voisins ou de mener une campagne de piraterie (ou un jihad) afin de capter la valeur ajoutée que l’on ne sait pas produire localement. Parfois, on dispose d’esclaves à la maison ou aux champs. Autrement dit, le travail est mal vu, il est associé aux faibles et aux soumis, les forts et les riches font la guerre et ont des esclaves qui travaillent pour eux. Conséquence : inutile de s’instruire puisqu’il n’est pas question d’améliorer les méthodes de production. En revanche, on exige de l’individu qu’il se batte avec hargne et cruauté pour défendre les siens. On attend de lui qu’il considère les autres comme des “sous-hommes” tout juste bons à le servir ou à déguerpir ; et c’est pour cela qu’il faut absolument respecter, encourager et célébrer les dizaines de milliers d’immigrés arabes et africains qui rompent avec cette prédestination. Ils conjurent le sort fixé par leur civilisation d’origine, c’est un petit exploit qui mérite d’être apprécié à sa juste valeur. […] Ne vous inquiétez pas de la République française, elle est déjà morte. […] Ne vous inquiétez pas de la République française, un cadavre ne peut rien, à part pourrir l’atmosphère par l’odeur de sa décomposition ». [4]

Mon commentaire : si c’est lui qui le dit… (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)

Claude BEAULÉON

[1] – « Interdiction de l’abaya : vraie victoire ou coup de génie maléfique ? ».

[2]À propos de l’islam. Quelques éléments de discernement (Éditions de Chiré, 2016).

[3] – Éditions de l’Artilleur, janvier 2023.

[4] – Entretien avec Yann Vallerie pour le site Breizh-Info.com, 17/01/2023 : « Driss Ghali : “Les Français de souche ne veulent plus la continuation de la France” »

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