Mères porteuses : la vengeance de la nature

couple métis GPA
GPA aux Etats-Unis, ça donne envie...

La naissance d’un enfant est toujours un conte de fées, avec des roses et des choux. Mais quand les apprentis sorciers de la GPA se penchent sur le berceau, elle peut tourner à la farce de très mauvais goût. A l’heure où le lobby gay fait pression sur le gouvernement pour autoriser les mères porteuses, « Minute » vous rapporte une histoire américaine qui illustre les aberrations de ces vraies fausses couches…

Lu pour vous dans Minute.

Il était une fois en Amérique une jeune femme blanche comme neige nommée Jessica Allen. Bien que vivant une belle histoire d’amour avec Wardell Jasper, un prince charmant noir comme l’ébène, elle décida de fée-conder pour les autres. En devenant mère porteuse, en louant son ventre, elle avait pour objectif premier de toucher une somme rondelette afin de se constituer un apport personnel destiné à l’achat d’une maison. Or le conte de fée est devenu une succession de mécomptes et méfaits.
C’est le journal américain « New York Post » qui vient de révéler l’affaire et d’en faire un feuilleton à rebondissements. Début 2016, prenant son ventre pour un plan d’épargne logement, Jessica Allen, 30 ans et déjà mère de deux enfants bien à elle, prend donc contact avec la société Omega Family Global, sise à San Diego, en Californie, un Etat des USA où « la maternité de substitution commerciale » est autorisée.

Double jackpot au tirage

Jessica tombe à pic. Omega a des clients intéressés par ce ventre à louer, un couple de riches Chinois, les Lee, venus spécialement en Californie (comme en France, dans l’empire du Milieu, la gestation pour autrui est strictement interdite) pour acheter les services d’une mère porteuse, car madame Lee ne pouvait médicalement pas supporter une grossesse. Pour 30 000 dollars (environ 25 000 euros), Jessica accepte de porter leur enfant. En avril, un embryon fourni par le couple Lee est niché dans son ventre. Les premiers examens sont satisfaisants : la fécondation in vitro a bien pris.
Mais quelques semaines plus tard, surprise ! Lors d’une échographie, les gynécologues constatent qu’il y deux bébés, des jumeaux ! Les Lee sont emballés : ils vont être «parents» de deux bébés pour le prix d’un ! Enfin, pas tout à fait… Pour ce cadeau bonus dans la pochette, la société Omega leur demande de débourser 5 000 dollars supplémentaires, ce qu’ils acceptent sans chinoiser.
Le 12 décembre 2016, Jessica accouche de deux petits garçons, qui sont immédiatement remis aux époux Lee. La société Omega leur fournit également un certificat attestant qu’ils sont officiellement les parents de ces deux enfants que l’on prénommera Zhou et Chang. Sortie de la maternité, Jessica emménage pour sa part dans la maison qu’elle a pu acheter grâce à son apport très personnel, en payant de sa personne.

Deux œufs dans le même panier !

Mais début janvier 2017, elle reçoit un message électronique de madame Lee, avec une photo des enfants, et une question pour le moins embarrassante : «Vous ne trouvez pas qu’ils sont très différents ? Que s’est-il passé ?» Effectivement, si Zhou présente les traits d’un Asiatique, en revanche, Chang a tout l’air d’un métis, mi-Blanc, mi-Afro-Américain. Et les époux Lee rient jaune…
Des examens génétiques vont bien-tôt révéler que Zhou et Chang ne sont pas de vrais jumeaux : il y avait deux œufs dans le même panier. Si Zhou est bien le fils biologique des Lee, Chang est le fruit des amours de Jessica et de son prince charmant noir Wardell Jasper. Il y a eu, en termes médicaux, « superfétation » . .. Alors qu’elle hébergeait l’embryon des Lee, la mère porteuse a eu des relations sexuelles avec son compagnon. Or, comme chacun sait, il n’y a pas de plaisir sans gènes. Jessica ne nie pas ces rapports sexuels mais elle assure qu’ils étaient protégés, mais visiblement par un préservatif qui a capoté.
Or les Lee, scrupuleux sur l’harmonie des couleurs, ne veulent pas du bébé métis Chang. La société Omega, accusant la mère porteuse de faute professionnelle, va d’abord lui réclamer 20 000 dollars pour le préjudice, avant, pour étouffer l’affaire dans l’œuf, de renoncer à cette pénalité et d’indemniser directement le couple chinois. Mais la société reste alors avec Chang sur les bras, car, à leur départ, les Lee ont refusé d’enregistrer le colis dans leurs bagages. Heureusement, n’écoutant que son coeur de mère, Jessica a alors accepté de recueillir son fils, le petit Chang. Dans un conte de fée, on écrirait que tout est bien qui finit bien. Mais ce n’est pas le cas.

Bien Malachie ne profite jamais…

Dans son édition du 17 novembre dernier, le « New York Post » rapporte que subsiste encore un gros problème. Jessica est la maman d’un petit Chang qui, officiellement (puisque c’est écrit sur son certificat de naissance), est le fils des époux Lee. Or elle aimerait qu’il s’appelle Malachie, du nom d’un prophète de l’Ancien Testament, et qu’il soit reconnu pour ce qu’il est vraiment, c’est-à-dire son propre fils, sinon elle va être obligée d’engager une procédure pour l’adopter ! Tout un casse-tête et une belle bataille juridique en perspective.
En larmes à la télévision américaine, Jessica Allen, la « surrogate mother » (la mère porteuse), a donc lancé un appel aux dons (d’argent) pour réunir 10 000 dollars afin de confier l’affaire à un avocat renommé. Cette dame Allen ne manque vraiment pas d’air, car on le sait depuis le roi Salomon : Malachie ne profite jamais, seule une conduite juste préserve de la mort.

Pierre Tanger.

Minute n°2849 du 29 novembre 2017

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