Lectures Françaises

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Marianne ou l’habillage forcé !

ByLectures Francaises

Déc 5, 2016

Suèves, Vandales, Alamans, Burgondes, Saxons, Angles, Jutes et Wisigoths… Islam… La France n’a jamais cessé de devoir faire face à des invasions massives et des razzias en tous genres. C’est dans son histoire. Elle en est devenue battante ! Aujourd’hui, l’égérie que la révolution a choisie comme emblème national, Marianne la catin étrangère, va devoir se faire rhabiller non par une douce charité du Sauveur comme envers sainte Marie-Madeleine, mais par le diable lui-même en l’entité de l’Islam. Moi, je préfère notre douce Suzeraine céleste, « terribillis ut castrorum acies ordinata » ! Rions de bon cœur mais, restons fermes ! Nous sommes un peuple guerrier, nous l’avons toujours été. Nous nous en rappellerons…

Lu dans La Lorraine Royaliste :

Naïvement ou intentionnellement François Hollande nous annonce une Marianne voilée pour représenter la République française dans un proche avenir.

Si à propos du voile islamique la plupart des hommes politiques se voi­lent la face et évitent d’en parler, le président actuel de la République nous dévoile dans une vision d’avenir une Marianne voilée avec une expliquette plutôt vasouillarde dans un livre d’en­tretien avec des journalistes du Monde. Ce président bavard et vantard nous dévoile dans cet ouvrage ses différentes femmes et nous donne quelques confi­dences d’alcôves… Bref, rappelons ici que Marianne est imposée depuis la Révolution Française. J’avoue quand même que je la préfère dévoilée plutôt qu’enrobée dans sa voilure. Habituellement représentée dépoitraillée, la républicaine Marianne peut sembler vulgaire. Soyez indul­gents. On peut s’encanailler de temps à autre sans renier ses convictions.

Jusqu’à la Révolution, la Vierge Ma­rie était patronne de la France depuis le vœu solennel et officiel de Louis XIII. Mais il fallait éradiquer toutes réfé­rences religieuses de l’ancien ordre des choses, la République voulait quand même se doter d’une image symbolique et représentative du régime nouveau. On opta alors pour une représentation proposée par monsieur de Lamartine à l’Assemblée Constituante. Il s’agissait d’un buste de son épouse anglaise qui a été alors copié et répandu sous le nom de Marianne. Le choix de ce patronyme a été fait de l’assemblage des deux pré­noms alors les plus populaires de France : Marie et Anne. Évidemment, cela a donné lieu à beaucoup de discus­sions concernant la façon de représen­ter cette femme, symbole de la Répu­blique. Un député argumenta pour la représentation d’une Marianne républi­caine généreuse et largement dépoi­traillée. « Cachez ce sein que je ne saurais voir » dit un tribun de l’Assemblée, reprenant une tirade de Molière.

On finit par op­ter pour une représentation voilant le sein droit. Bref, cette figure allégorique cen­sée représenter la Répu­blique Française est donc blanche normale, coiffée de travers d’un bonnet phry­gien. On nous répète qu’il s’agit d’une icône de la liber­té et de la démocratie. Elle est toujours représentée sans voile, la poitrine généreusement offerte. Son portrait figure sur les docu­ments officiels, son effigie timbrée est tamponnée par le service des postes. Les bustes ont été particulièrement répandus dans les mairies, jusque dans le moindre village et dans les écoles laïque, sous la troisième république. Outre les bustes en plâtre, le tableau d’Eugène Delacroix a été très souvent représenté, reproduit dans les manuels scolaires et un peu partout pour la pro­pagande.

Il nous montre sur cette toile la liberté guidant le peuple lors de la révolution de 1830. L’égérie révolution­naire est représentée la poitrine géné­reusement offerte, fusil dans une main et drapeau de la république dans l’autre, piétinant des cadavres. L’image est forte, mais pas spécialement roman­tique. Sous la Ve République, Marianne devenue bien vieille méritait d’être remplacée. Il fallait rajeunir la gueuse. La révolte de mai 1968 changea l’effigie pour lui donner une image plus sexy, celle de notre Brigitte Bardot nationale. En 1972, on préféra un modèle plus sage en la personne de Michèle Mor­gan, puis en 1987, on opta pour Mireille Mathieu. En 1985, on choisit Catherine Deneuve, en 1989 Inès de la Fressange ; en 2000, Laetitia Casta ; 2012, Sophie Marceau… Pour 2017, je propose Ma­rion, mais je ne suis pas certain que l’on tienne compte de mon choix.

Jean-Marie Cuny

La Lorraine Royaliste, n° 329, octobre 2016

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