Subsidiarité et autonomie pour les entreprises !

À l’heure où l’homme de bon sens est de plus en plus contraint de faire des choix, dans ses combats de préservation pour ce qui est encore bon, voici un des aspects symptomatiques de la concrétisation révolutionnaire en France : le diktat ou l’asphyxie ! Oui, parce qu’entre les contraintes légales par milliers et/ou les contraintes budgétaires par dizaines qui tuent un CA, la forme révolutionnaire du gouvernement en France établie depuis 1789 n’a réussi qu’à appauvrir le peuple et brider tout esprit d’initiative. Pas d’entreprise qui n’ai été « purifié » par un tas de contrainte et réglementations souvent arbitraire et décourageantes, dans la première étape de la création de l’entreprise. Il est loin le temps où l’on pouvait ouvrir une échoppe sous la fenêtre de son salon, et travailler en profitant des enfants en arrière-plan ! Alors revenons donc au principe de subsidiarité si bien défendu par saint Thomas

Lu dans L’heure du Réveil, Dihunomp :

Laissez faire les entrepreneurs !

Ce qu’il faudrait afin de baisser le taux de chômage c’est donner de l’air aux entrepreneurs et aux entreprises.

emplettes-emplois-matelas-fabrique-en-franceLes politiques brandissent le nombre de créations d’entreprises en France, mais 55 % des TPE ne créent aucun emploi et sur 3 millions d’entreprises, seules 100.000 dépassent les 10 salariés. Au Royaume-Uni, il y a 10.000 ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) et 12.000 en Allemagne contre 5.000 en France. Et les  gazelles britanniques créent 200.000 emplois par an contre à peine 50.000 en France. Entre 2010 et 2015, le Royaume-Uni a créé 2.5 millions d’emplois privés net contre 36.000 en France. 69 fois plus d’emplois !

picto-fabrique-en-france-reassuranceLes réformes à faire sont évidentes mais le gouvernement fait la sourde oreille et ne regarde pas ce qui se passe et ce qui marche ailleurs. Il faut surtout que l’Etat s’occupe le moins possible du chômage et qu’il laisse les entrepreneurs et les entreprises respirer en réduisant les prélèvements comme en Allemagne et au Royaume-Uni. Parallèlement, il faut que ces prélèvements soient stables et ne changent pas tous les mois.

chopper-fabrique-en-france En même temps, les réglementations doivent être minimes comme c’est le cas dans tous ces pays avec le marché du travail flexible. Plus il y a de liberté, plus le taux de chômage est bas. La liberté de licencier au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, va de pair avec un taux de chômage deux fois moins élevé qu’en France. Avis aux décideurs politiques.

Nicolas Lecaussin

L’heure du Réveil, Dihunomp, n°107, novembre 2016.

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