L’autorité française bernée par des terroristes d’extrême gauche

Grenoble terroristes d’extrême gauche
Les locaux incendiés de la gendarmerie de Grenoble par la vermine d’extrême gauche.

Dans la nuit du 20 au 21 septembre, vers 3 heures 30, des inconnus (d’extrême gauche) ont incendié 40 véhicules et un laboratoire de la gendarmerie à Grenoble. Les dégâts sont évalués à trois millions d’euros.

Lu pour vous dans l’Echelle des Valeurs.

Quasi immédiatement, un communiqué en français glorifiant cette attaque était publié sur le site « indymedia.org » [1], connu pour héberger les messages et revendications de groupuscules d’extrême gauche apparentés anarchistes. Trop souvent laxiste à l’égard de cette mouvance, pour une fois l’autorité française a réagi. L’OCLCTIC [2] a exigé le retrait de l’article dans un délai de 24 heures auprès de l’administration du site sous peine de blocage d’Indymedia.org.

Montrant qu’il était touché au point sensible, Indymedia.org a enlevé le communiqué, mais seulement en langue française. Il reste accessible en anglais, plus largement commenté en espagnol avec la mention de l’exigence de l’OCLCTIC. Cette dernière s’est contenté de cette demie victoire et continue de laisser narguer notre pays en anglais et en espagnol.

Les propos tenus sont pourtant sans ambiguïté ! « Cet acte, lit-on en espagnol, est une partie d’une vague d’attaques en solidarité avec les personnes qui sont jugées comme responsables de l’incendie de la voiture de police du Quai Valmy » [3]. Et de poursuivre : «Quel que soit le résultat du jugement, nous continuerons d’attaquer la police et le système judiciaire».

Apparemment, nos gentils policiers ne comprennent ni l’espagnol, ni l’anglais.

À part « Libération », du reste sur un ton assez peu critique, et « Le Parisien », la presse à grand tirage ne s’est pas beaucoup épanchée sur l’incendie de la gendarmerie de Grenoble. On imagine pourtant comment elle aurait évoqué la même attaque commise par des militants d’extrême droite. Elle aurait probablement hurlé à « la menace fasciste ». Pourtant, la menace de l’extrême gauche radicalisée nous semble plus grande car elle est plus généralisée, mieux organisée et bénéficie d’un climat de sympathie jusque dans les rangs des partis de la gauche parlementaire.

Nous sommes d’autant plus inquiets que nous voyons cette mouvance jouissant de relais à l’étranger. L’idée de créer un média alternatif est née aux États-Unis en 1999 pour répandre des informations « antisexistes, anti fascistes et anti capitalistes ». Aujourd’hui, lndymedia concerne 175 publications réparties dans une soixantaine de pays. Parmi les soutiens financiers figurent l’Open Society de Georges Soros, mais aussi la Fondation Ford.

[1] Lire «Liberté toute pour l’extrême gauche » in « L’Échelle des Valeurs » d’août et septembre 2017.

[2] L’OCLTIC, ou « Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication », dépend de la Direction centrale de la police judiciaire.

[3] Il s’agit de l’attaque d’un véhicule de la police le 18 mai 2016, quai Valmy à Paris, pendant une manifestation. Un policier a failli être brûlé vif dans sa voiture incendiée et un autre attaqué à coup de barre de fer.

L’Echelle des Valeurs n°180 de novembre 2017.

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