« La France doit rester la France » : même les sénateurs l’exigent !

Lu dans Présent n°9145 du 4 juillet 2018. Le 26 Juin dernier, dans le cadre de la fameuse navette entre Assemblée nationale et Sénat, ce dernier débattait du projet de loi gouvernemental mi-chèvre mi-chou sur « l’Immigration, le droit d’asile et l’intégration », texte déjà adopté par les députés.

Le sénateur Jean-Louis Masson – celui-là même qui manifestait tout récemment dans nos colonnes un très ferme soutien à Présent – a pris la parole sans langue de bois, et malgré les interruptions et exclamations venues de la gauche et du centre :

« Dans le passé, l’immigration conduisait à l’assimilation ; elle conduit désormais au communautarisme ; les flux de migrants menacent notre pays. Pour que la France reste la France, il est urgent de reprendre notre destin en mains.

Il faut lutter contre l’irresponsabilité de ceux qui soutiennent cette invasion migratoire. Prenons exemple sur la Hongrie et la Pologne, et maintenant l’Autriche et l’Italie. »

Des références qui firent hurler l’élue communiste Assassi, toujours nostalgique de la Hongrie de Janos Kadar et de la Pologne de Jaruzelski.

Le sénateur Masson a poursuivi, imperturbable:

« Tout comme ces pays, nous devons fermer nos frontières, supprimer les aides sociales qui servent d’appel d’air, expulser les clandestins en situation irrégulière, expulser tout étranger qui commet un crime ou un délit sur notre sol, mettre un terme au laxisme à l’égard du communautarisme et de l’extrémisme musulmans !

Nos aides sociales sont une pompe aspirante, car les migrants choisissent de se rendre dans les pays où l’aide sociale est la plus forte, comme l’a souligné le ministre de l’Intérieur.

Commençons par régler les problèmes de nos concitoyens plutôt que ceux des autres. Certaines veuves d’agriculteurs ou de petits commerçants ne touchent que 300 euros par mois, alors que chaque migrant coûte 1 000 euros par mois !

Le 13 octobre 2015, j’avais dit que l’immigration d’aujourd’hui est le vivier du terrorisme de demain, les faits m’ont donné raison, contre les bien-pensants: trois semaines plus tard, il y avait l’attentat du Bataclan ! »

Nouvelles interruptions de la gauche : « Amalgame ! », hurlait l’élu ex-trotskiste Assouline

« Que Wauquiez accepte de travailler avec ceux qui ont toujours été clairs ! »

Masson ne s’est pas laissé intimider, poursuivant sa démonstration : « Il y a un mois, on a découvert que nous hébergions un bourreau de l’État islamique recherché par toutes les polices. Or non seulement il avait été régularisé au titre de l’asile des migrants mais en plus il percevait les aides financières de l’État. Face à ces faits, les tenants de la pensée unique crient à l’amalgame – alors que c’est seulement la terrible réalité ! La France doit rester la France. M. Wauquiez lui-même le dit enfin : qu’il accepte donc de travailler avec ceux qui ont toujours été clairs sur le sujet ! »

Le Sénat qui pratique, plus que partout ailleurs, l’entre-soi, n’est guère habitué à ce type de discours. Quelques sénateurs : Sébastien Meurant (Les Républicains) ou Stéphane Ravier (RN), ne boudaient pas leur plaisir, tandis que les élus communistes et socialistes tentaient de couvrir la voix de Jean-Louis Masson en tapant sur leur pupitre.

Mais désormais un Salvini en Italie, ou un Seehoffer en Allemagne, l’un et l’autre ministres de l’Intérieur de leurs pays respectifs, ne parlent pas autrement.

par Francis Bergeron

 

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