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Éric Zemmour, successeur de Jean-Marie Le Pen ?

ByOlivier Destouches

Fév 8, 2022
Éric Zemmour déclare sa candidature à la présidentielle le 30 novembre 2021 (Capture d’écran YouTube)
« La rédaction tient à souligner que tous les rédacteurs sont indépendants et chacun exprime ses idées. La question épineuse de la candidature d’un homme politique a toujours suscité, dans nos milieux, de violents débats. Nous laissons libre cours aux plumes de nos rédacteurs et c’est à vous, chers lecteurs, d’en tirer les conclusions. » Mickaël SAVIGNY, responsable de la rédaction.

Éric Zemmour a annoncé sa candidature le 30 novembre 2021 par un enregistrement télévisé d’environ dix minutes en innovant par rapport aux déclarations classiques. En effet, tout en lisant un texte, sur fond de livres, on voyait défiler des images de la France « orange mécanique », des images de la France d’avant 1968 et des images du candidat Zemmour en précampagne, avec en fond musical la 7e symphonie de Beethoven. Un million cinq cent mille personnes ont regardé la vidéo. Le lendemain au journal de 20 heures de TF1, il était vu par 7 millions de téléspectateurs. Officiellement, il lançait sa campagne par une grande réunion publique au parc des expositions de Villepinte le 5 décembre devant 15 000 personnes, rappelant les grandes prestations de Jean-Marie Le Pen, orateur hors pair qui n’a pas été remplacé.

Le brillant éditorialiste avait bien préparé son entrée dans l’arène politique en faisant un tour de France pour, disait-il, faire la promotion de son dernier livre : La France n’a pas dit son dernier mot [1]. Ce « tour de chauffe » avait tout l’air, non seulement pour les journalistes spécialisés, mais aussi pour les Français, invités à venir l’écouter et l’applaudir partout où il passait, d’une précampagne électorale afin de tester certains thèmes, d’habituer les Français à le voir sur le petit écran ou, mieux, en chair et en os, et de vérifier qu’il réussissait dans les sondages la percée que certains redoutaient et d’autres attendaient. Passé en quelques mois de 5 % à 15/16 %, à hauteur de Marine Le Pen et même devant dans certains sondages, alors que tous les commentateurs politiques la voyaient depuis quatre ans affronter, à nouveau, Macron au second tour, il avait tout lieu d’être satisfait et de continuer sur sa lancée son tour de France, ponctué d’interventions radiotélévisées et d’entretiens dans la presse. Il est vrai que les chaînes d’information (on devrait dire de désinformation) ne pouvaient que se réjouir de voir un nouvel arrivant dans la bataille présidentielle, qui plus est un concurrent « d’extrême droite » pour Marine Le Pen. Le combat à droite risquait d’être sanglant ce qui, fatalement, favoriserait Macron, bien accroché à son fauteuil présidentiel, gérant la crise du Covid comme le chef de guerre qu’il n’est pas !

En commençant la rédaction de cet article, je voudrais souligner chez Zemmour deux qualités que l’on trouve très rarement chez un homme politique et qui, à mon sens, l’apparentent au « menhir breton », Jean-Marie Le Pen : le courage et la lucidité.

Courage, car il aurait pu continuer, tranquillement, à « pantoufler » au Figaro et à CNews, après avoir été exclu de RTL et avoir failli l’être du Figaro, à la suite d’une motion de défiance des journalistes ! Et dire que certains pensent que le Figaro est encore un journal de droite… Il vivait très confortablement des énormes succès de librairie de ses livres (plus de 500 000 exemplaires pour Le Suicide français en 2014) et de ses émoluments dans la presse écrite et audiovisuelle.

Il a expliqué son « passage à l’acte », c’est-à-dire son changement de statut, celui d’éditorialiste, d’écrivain et d’observateur politique à celui d’homme politique débutant par la lecture du grand historien Jacques Bainville. Ce dernier, en effet, expliquait qu’à la fin de sa vie, il regrettait de n’avoir pas fait de politique, de ne pas avoir joué un rôle politique, lui qui avait tout prévu, tout anticipé, tout écrit sur les conséquences désastreuses du traité de Versailles, sur les relations entre la France et l’Allemagne [2]. C’est ce sentiment d’impuissance qui taraude Zemmour depuis des années et l’a poussé à s’engager récemment.

Courage également, car il devra non seulement subir les attaques de ses ennemis qu’il connaît bien (l’Islam sous toutes ses formes, le lobby LGBT, l’oligarchie cosmopolite et euromondialiste avec ses relais médiatiques), mais aussi de ses adversaires, à commencer par Marine Le Pen. Comme le disait en son temps Jean-Marie Le Pen : « Je dois avaler un bol de crapauds chaque matin ». Bon appétit, Monsieur Zemmour ! Il sait aussi qu’il sacrifie sa vie privée, fragilise sa famille et met en danger sa propre vie dans un monde sans foi ni loi. Devant de tels obstacles, de tels dangers, beaucoup auraient renoncé. Lui ne l’a  pas fait, poussé par une force intérieure qui lui dit que la France est en train de mourir et qu’il faut, à défaut de la sauver, au moins témoigner pour les générations futures que quelques hommes ou femmes se sont levés et ont tenté d’effectuer ce sauvetage, y compris contre elle-même. Là aussi, il est dans la filiation directe de Jean-Marie Le Pen, prêchant dans le désert à temps et à contretemps et combattant inlassablement les « Cauchon » d’aujourd’hui. En organisant chaque année un défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc à Paris (défilé supprimé par sa fille), Jean-Marie Le Pen invoquait la sainte de la Patrie contre les ennemis intérieurs et extérieurs de la France et tentait de mobiliser les Français.

Lucidité. En bon historien, il voit clair et loin et ne craint pas de nommer les maux qui affaiblissent puis détruisent le corps social et l’âme de la France, fragile enveloppe charnelle que les siècles ont construite patiemment et qui se meurt depuis quelques dizaines d’années. Les fameux « États confédérés » [3] de Maurras ont aujourd’hui pour nom : l’Islam, les lobbies anti-français et anti-chrétiens avec toujours la franc-maçonnerie dont Zemmour ne parle pas et l’oligarchie euromondialiste et ses courroies de transmission. Cela fait des années que dans ses livres, ses émissions ou ses chroniques Éric Zemmour, comme Jean-Marie Le Pen sous d’autres formes, nous avertit, nous met en garde, sonne le tocsin sans que nous ne fassions, outre mesure, attention à ses avertissements solennels, à ses analyses objectives et pertinentes. Je ne parle pas bien sûr ici de Chiré. On ne retient que les commentaires de la presse de gauche et des media aux ordres le qualifiant de « polémiste d’extrême droite, multicondamné et multirécidiviste » (sic), d’oiseau de mauvais augure, exagérant ou déformant la réalité. Même ses coreligionnaires juifs, Bernard-Henry Lévy, Alain Minc et d’autres lui reprochent de discréditer la « communauté » [4] par ses propos sur Vichy ou le « grand remplacement ». Minc, du reste, le qualifie de « petit-fils par adoption de Charles Maurras » ce qui, malheureusement, ne dit plus rien à nos contemporains.

Zemmour avoue, avec un brin d’orgueil et de provocation, dans son dernier livre : « Ivre de moi-même, j’étais convaincu d’avoir gagné à moi tout seul la bataille des idées ». Son fils ajoutant : « Le diagnostic, tu l’as fait depuis longtemps, maintenant, il faut agir ». Mais à quoi servirait-il d’exposer brillamment des idées si elles ne sont défendues par personne, si elles restent en jachère, si aucun homme ou femme politique ne s’en empare pour tenter de les faire aboutir ou, au moins, de les faire connaître au plus grand nombre ? C’est ce que pensait Éric Zemmour qui dit avoir été approché par de nombreuses personnalités pour se présenter à la présidentielle. Il ajoute, pour se convaincre d’y aller :

« Le monde de géants de ma jeunesse (de Gaulle, Pompidou) est devenu un monde de nains (Hollande, Sarkozy, Macron)… Je suis certain qu’aucun candidat – même Marine Le Pen – n’osera imposer cette querelle identitaire et civilisationnelle au cœur de la campagne ».

Marine Le Pen lui avait proposé la troisième place sur la liste conduite par Jordan Bardella aux élections européennes de 2019. Prolongeant sa réflexion, il avait refusé en déclarant :

« Je n’avais pas envie de me lancer dans la présidentielle du pauvre (NDLR : les élections européennes). La politique n’est pas mon métier ; je défends des idées et des convictions, pas des places. La politique, à mes yeux, c’est le moyen de poursuivre l’histoire de France ».

Cette idée qui l’obsède est un peu le fil rouge de son engagement en politique, de son immersion dans le monde cruel et impitoyable de la politique où tous les coups sont permis, y compris sous la ceinture. Nombre de politiques, de media et des juges ne supportent pas qu’un candidat hors système, classé à la droite de la droite, puisse non pas être élu, mais seulement s’exprimer et se présenter dans une démocratie qui n’en a plus que le nom. Ces mêmes media et juges décident, au nom des droits de l’homme et de la doxa actuelle, quels sont les candidats estampillés démocrates et républicains qui peuvent se présenter aux suffrages de leurs compatriotes. Zemmour a beau être juif, se dire et être démocrate, républicain, gaulliste, ce n’est pas suffisant. Comme il se dit, en plus bonapartiste [5], circonstance aggravante, car partisan d’un régime autoritaire, à base d’ordre et de pouvoir personnel, il est voué aux ténèbres extérieures par les censeurs qui font la loi et l’appliquent.

Permettez-moi une parenthèse, non pour me justifier, mais pour rassurer certains de nos amis qui pourraient être choqués ou au moins surpris qu’un chroniqueur de la revue porte un jugement favorable ou à tout le moins équilibré, sur un homme public, républicain, gaulliste et bonapartiste. Y aurait-il une dérive de la revue ? Malgré le souhait d’un « compromis nationaliste » défendu, en son temps, par Charles Maurras, je ne le crois pas. Mais soyons objectifs et analysons la pensée d’Éric Zemmour. Lorsqu’il se dit gaulliste, il parle surtout du De Gaulle de la Ve République, du De Gaulle quittant en 1966 le commandement intégré de l’OTAN, s’opposant à l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun, favorable à une Europe « de l’Atlantique à l’Oural » intégrant la Russie, opposé à tout transfert de souveraineté vers Bruxelles qui se manifesta, notamment, par le fameux compromis de Luxembourg [6]. C’est peut-être le seul De Gaulle qui est acceptable, celui qui défend la souveraineté française et l’indépendance nationale dans une Europe européenne. Quand Zemmour se dit bonapartiste, il met en avant, je suppose, un ordre juridique et politique stable (code civil) avec des institutions qui ont traversé les siècles (préfets, lycées, Conseil d’État, Cour des comptes, Banque de France…) et la liberté religieuse avec le Concordat.

Bien sûr nous n’adhérons pas à tout ce que dit ou écrit Éric Zemmour et nous voyons bien les faiblesses de ses propositions en matière familiale et de bioéthique, les limites de son action qui se heurte au « mur de l’argent », aux lobbies maçonnique et LGBT, aux entreprises mondialisées incarnées par les GAFAM, au système qui est totalement verrouillé. Mais voulons-nous rester l’arme aux pieds, fermes sur nos principes et inexistants dans l’action comme, naguère, le comte de Chambord [7] ? J’ai retenu, entre autres, une phrase de Jean-Marie Le Pen qui me paraît frappée au coin du bon sens : « Lorsque la maison brûle, on ne demande pas au pompier qui vient éteindre l’incendie son certificat de baptême ». Aujourd’hui, la maison France brûle et Zemmour se propose d’éteindre l’incendie même si cela nous paraît désespéré ou, pour le moins, compromis. Est-ce le moment de faire la fine bouche et de juger le « pompier » Zemmour ne répondant pas aux critères définis ? Je rappellerai, pour mémoire, que ce sont dans les tranchées de 1914, que des aumôniers militaires admirables ont réconcilié les Français, qu’ils soient cléricaux ou anticléricaux. De même en 1940, les premiers résistants furent des royalistes comme Honoré d’Estienne d’Orves ; ils ne se posaient pas des questions métaphysiques pour savoir qui de De Gaulle, Giraud, Darlan ou le Maréchal allait libérer la France de l’occupant ? Nous sommes en guerre, certes, non conventionnelle, mais guerre asymétrique, souterraine et idéologique. Nous ne pouvons rester spectateurs, sur notre Aventin, attendant le « Grand Monarque ».

Certes, Zemmour n’est pas Bonaparte au pont d’Arcole, mais qui a, aujourd’hui, le courage de défendre le maréchal Pétain à propos des juifs français déportés pendant la guerre ? Qui a le courage de s’opposer frontalement au lobby LGBT, soutenu par le président de la République, et à ses relais dans les media, la magistrature et l’opinion publique ? Qui a le courage de vouloir s’attaquer de front à l’Islam sans faire de distinction entre islam et islamisme comme le fait Marine Le Pen ? Qui a le courage de parler de « grand remplacement », réalité bien visible dans nos villes et encore plus dans nos banlieues ? Qui a le courage de dénoncer les quatre juridictions suprêmes, tant nationales qu’européennes, qui détruisent notre identité et nos défenses immunitaires (Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Cour européenne des droits de l’homme, Cour de justice de l’Union européenne) ? Qui a le courage de parler de guerre civile et de guerre de civilisation ? Je pourrais continuer.

C’est du reste parce que Marine Le Pen a abandonné les fondamentaux de son père qu’Éric Zemmour les a récupérés dans le ruisseau. En ce sens, on peut dire, sans exagérer, qu’Éric Zemmour est bien le successeur de Jean-Marie Le Pen, son fils spirituel pour reprendre la terminologie d’Alain Minc, conseiller occulte de Sarkozy puis de Macron, au service du capitalisme mondialisé. Le Breton qui combattit en Indochine et en Algérie et le pied-noir, malgré leurs différences, ont tous les deux un amour charnel de la France, une vision historique et géopolitique de notre pays qui postule que sa disparition n’est pas impossible, que son identité change et que la civilisation occidentale, autrefois chrétienne, est en grand danger. Mais personne n’écoute plus Cassandre, chacun préfère sacrifier, une nouvelle fois, Antigone et se donner bonne conscience en suivant les foules formatées et lobotomisées.

Si Zemmour se lance dans la « reine des batailles » comme disait Chirac, c’est bien parce que Marine Le Pen, voulant se dédiaboliser (sans doute eut-elle à souffrir de la diabolisation dont son père fut victime [8]) a abandonné le terrain au brillant bretteur. On ne l’entend pas sur le passe sanitaire, on ne l’entend pas sur les questions sociétales, de la famille, de bioéthique, on ne l’entend plus sur l’Europe, depuis son rétropédalage lamentable sur l’euro et la sortie de l’Union européenne, on l’entend de moins en moins sur l’immigration. Elle va jusqu’à dire que l’Islam n’a rien à voir avec l’islamisme et qu’il a toute sa place en France. Bref, elle fait, au mieux, ce que certains commentateurs politiques avisés ont appelé une « campagne de deuxième tour » avant le premier. À force de vouloir rassembler sur le plus petit dénominateur commun (ce que les Américains appellent le catch all party, parti attrape-tout), elle brouille les pistes ce qui est, pour le moins, risqué.

Récemment, Éric Zemmour lui a reproché de ne s’adresser qu’à l’électorat populaire (son cœur de cible) en délaissant la droite bourgeoise patriote sans laquelle il ne peut y avoir de majorité. C’est là toute la difficulté d’Éric Zemmour : comment mordre sur l’électorat populaire en proposant des mesures qu’il attend (ce que fait Marine Le Pen en défendant une politique sociale de gauche) sans s’aliéner les classes moyennes patriotes dont les revendications ne sont pas les mêmes. C’est un peu la quadrature du cercle pour les deux candidats, conduits à faire de l’équilibrisme programmatique.

En outre, Marine Le Pen n’aura de cesse de reprocher à Éric Zemmour de diviser et d’affaiblir la droite ou du moins le camp national et souverainiste et de faire le jeu de Macron. Il est à parier qu’ils vont se neutraliser pour le plus grand plaisir du maître des horloges, le locataire de l’Élysée.

En conclusion : quoi qu’il en soit, les dés étant jetés, la bataille va s’engager à mort entre Marine Le Pen qui pensait avoir le terrain libre à droite et qui bénéficiait de la faveur des sondages et de la bienveillance de Macron et Éric Zemmour, le nouveau venu dans l’arène et l’outsider. Chacun vise, bien évidemment, la place de finaliste pour affronter Macron. En tout état de cause, pas plus Zemmour que Le Pen n’ont de chance de rassembler 50 % des électeurs au second tour sauf miracle. Zemmour est trop clivant pour mordre sur le centre, Le Pen trop « esclave » de son électorat traditionnel pour mordre sur les Républicains ou encore moins sur le MoDem. Alors ? L’avenir n’appartenant qu’à Dieu, attendons avec sérénité et ferme espérance tout en combattant les ennemis de l’Église et de la France qui sont les mêmes. Il est encore temps pour Éric Zemmour de se convertir au catholicisme ce qui serait la meilleure preuve de son… assimilation.

Olivier DESTOUCHES

 

[1] – Éd. Rubempré, qui ressemble fort à une auto-édition depuis qu’il avait été évincé d’Albin Michel, son éditeur historique.

[2] – Je ne peux que vous recommander de lire les ouvrages de Bainville sur le sujet : Histoire de deux peuples (plusieurs rééd.), L’Allemagne et Les Conséquences politiques de la paix (réédité par les éditions du Verbe Haut).

[3] – Les « États confédérés » dont parle Charles Maurras sont : les juifs, les protestants, les francs-maçons et les métèques.

[4] – Zemmour n’est pas le premier à s’émanciper de son appartenance religieuse : avant lui, Bernard Lazare fut l’auteur du maître livre : L’Antisémitisme, son histoire et ses causes et Emmanuel Berl, tout juif qu’il était, écrivait les discours du maréchal Pétain.

[5] – Peut-être les indigénistes vont-ils l’accuser de vouloir rétablir l’esclavage dans les DOM-TOM comme le fit Bonaparte en 1802 dans les colonies.

[6] – Le compromis de Luxembourg de janvier 1966 entendait instaurer le vote à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité sur la PAC (politique agricole commune). Pour s’y opposer, la France pratiqua la politique de la chaise vide pendant 6 mois. Pour sortir de l’impasse, les partenaires de la France acceptèrent que chaque État puisse invoquer un « intérêt vital » s’il estime ses intérêts menacés.

[7] – NDLR. Sur ce point, nous ne partageons pas l’opinion de notre rédacteur et défendons la mémoire du comte de Chambord qui a refusé l’abandon du drapeau blanc, symbole de la monarchie, et de ce fait a refusé le principe d’une monarchie constitutionnelle. De nombreux ouvrages existent sur ce fait historique et nous laissons le lecteur s’y reporter.

[8] – Vous vous souvenez, sans doute, de la campagne du second tour de l’élection présidentielle de 2002 qui dépassa tout ce qu’on pouvait imaginer en matière de désinformation, chantage, menaces et autres atteintes à la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation.

La lecture de cet article extrait du numéro 777 (janvier 2021) de Lectures Françaises vous est offerte en intégralité. Pour découvrir le  sommaire du numéro et le commander, c’est ICI !
 

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