AGRIF en procès : idylle « excrément-justice »

L’AGRIF a perdu : amis catholiques, vous avez aujourd’hui sous les yeux un aperçu, bien réel et lourd de sens pour l’avenir, de la solitude (totale) qui est, et sera la vôtre dans les années qui viennent, face à la Gueuse grimaçante que l’on a rebaptisée « Justice ».  Qu’il nous suffise de relire Saint Matthieu (Chap. X-22). « On vous persécutera en mon nom ». Cela n’est certes pas nouveau mais… nous sommes dans une époque où cela a lieu… Alors… à vos chapelets ou autre, pour les moins contemplatifs ! Voici l’histoire des tarlouzes qui l’emportèrent sur le droit !

Lu dans Présent :

Le mercredi Ier juin, la Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de première instance relaxant le responsable du site de l’associa­tion Act Up à Paris pour un texte ahurissant rédigé par un collectif de «féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly (in)fidèles, hys­tériques, avortante-s, intersexes, en­culé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattantes» resté anonyme, qui s’achevait par un appel au meurtre caractérisé visant les catho­liques et autres opposants manifes­tant alors (nous étions à l’au­tomne 2012) contre la loi Taubira : « Nous ne quémandons pas les pleins droits qui nous reviennent. Nous ne tendrons ni la main, ni l’autre joue : préparons les planches et les clous ! » Dès qu’elle en avait eu connaissance, l’AGRIF avait déposé plainte pour incitation au meurtre et provocation à la haine et à la discrimination, dont le reste de ce texte psychiatriquement affo­lant est rempli.

Les jugements de première ins­tance et d’appel ont donc considéré qu’il n’y avait pas matière à condamnation. Pour la justice fran­çaise, il est donc licite d’appeler au meurtre de chrétiens, suivant la mé­thode d’exécution sadique em­ployée par la Rome antique pour éliminer, avec un luxe de lente cruauté, les indésirables. Jésus, bien sûr, dont l’historicité de la cruci­fixion ne fait aucun doute, mais des milliers d’autres, insurgés des pro­vinces conquises ou chrétiens mar­tyrisés, jusqu’à nos jours avec les abominations de l’État islamique. D’ailleurs, nous dit le jugement confirmé en appel, dont nous citons ci-après les hallucinants propos, il ne s agit même pas d’une incitation au meurtre par crucifixion, mais d’une « interprétation subjective de PAGNE », et même d’une légitime « intention de se défendre » du groupe LGBT, auteur du texte, au cas où il aurait été victime de « nou­velles attaques homophobes » lors de ses manifestations. Aussi est-il licite de provoquer à la haine contre les chrétiens et les opposants au « ma­riage » homosexuel, puisque ce ne sont que « des catholiques inté­gristes et des groupes de droite ex­trême » et donc pas les catholiques dans leur intégralité.

Le tribunal prend ainsi fait et cause pour ce collectif de pervers et d’anormaux revendiqués, au sens où le philosophe Michel Foucault concevait la subversion de la société par l’anormalité, accusant l’AGRIF de subjectivité alors que la mauvaise foi dont il fait preuve pour donner à la phrase « sortons les planches et les clous » un sens inoffensif autre que son sens manifeste, cette mauvaise foi a de quoi faire mugir les constel­lations, eût dit Léon Bloy qui leur eût réservé quelques marques de son plus brûlant mépris. L’inversion accusatoire et l’iniquité sont les armes de magistrats idéologisés, qui n’ont aucun scrupule à légitimer les appels à la violence, dans la lignée d’un Sartre (« il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre », préface aux Damnés de la Terre de Franz Fanon, Ed. Maspéro, 1961), d’un Aragon chantant le « Guépéou nécessaire de La France », et de tous les tenants de la violence révolutionnaire et épuratrice, de la violence toujours légitime quand elle est du côté du progrès, du Sens de l’Histoire, des Avancées vers l’Égalité, et autres articles du programme totalitaire.

L’AGRIF, consciente de son devoir impérieux de poursuivre le combat pour la défense de l’identité française et chrétienne et pour la Vérité et la Justice, continuera malgré ces iniques déconvenues judiciaires, à défendre les chrétiens quelle que soit leur origine ou Église, attaqués parce qu’ils sont chrétiens, et les Français attaqués  parce qu’ils sont français, quelles que soient leur race et leur religion.

Pierre Henri

Pôle Communication AGRIF

Présent, n°8630, 16 juin 2016, p. 3.

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