A la Fête de la Courtoisie

Radio Courtoisie, radio vraiment « libre », c’est-à-dire non subventionnée par l’État ou dépendante des annonceurs publicitaires qui déversent plusieurs dizaines de fois par jour leurs messages sur les ondes françaises, organise chaque année à Paris, depuis 27 ans, avec la forte collaboration de la librairie de « Chiré » et de son antenne parisienne Duquesne Diffusion,  la Fête de la Courtoisie qui réunit patrons d’émission et écrivains s’étant exprimés à l’antenne pendant l’année écoulée pour permettre aux auditeurs de les rencontrer. Notre confrère Présent, qui y assistait, raconte…

Lu dans Présent :

A la Fête de la Courtoisie

C’est l’incontournable rendez-vous du mois de juin : la Fête de la Courtoisie. Tout à la fois salon du livre, rencontre avec les patrons d’émission et les auteurs invités au cours de l’année écoulée, espace de conférences et moment de convivialité : l’édition 2016, à l’Espace Champerret (Paris XVIIe) n’a guère dérogé à la règle.

Les auditeurs de Radio Courtoisie savent combien ce rendez-vous est prisé : on se bouscule quelque peu dans les allées, on fait la queue pour régler ses achats de livres – souvent nombreux, pour lire et pour offrir. On patiente, aussi, pour faire dédicacer ses ouvrages par des auteurs heureux d’échanger quelques mots avec un public varié. Des auteurs, il y en avait environ deux cent cinquante ce dimanche. Ils œuvrent dans des domaines divers : histoire, religion, politique, arts, géopolitique. Tous ont en commun l’amour de la plume… Votre quotidien y était présent et, comme toujours, reçut un chaleureux accueil du public. Et les auditeurs, combien étaient-ils ? Difficile à dire, à l’heure où nous écrivons ces lignes : les bénévoles de Radio Courtoisie, affairés à l’organisation de cet événement réussi, n’ont pas eu le loisir de déterminer le nombre exact de participants. Mais, dans un pays bloqué par les grèves persistantes et où aucun média n’évoque cette fête, réunir un public nombreux est un bel exploit.

A la Fête de la Courtoisie
Renaud Camus

Toujours est-il que le public emplissait la salle de conférences de l’espace Champerret pour écouter deux invités de prestige: Renaud Camus et Ingrid Riocreux. Le célèbre écrivain évoqua bien sûr le grand remplacement et appela à résister au changement de peuple. Il précisa que, chez lui, l’éloge de la « race française » n’a précisément rien de raciste, puisqu’il n’y a là nulle prétention biologiste, scientifique ni dépréciative. Renaud Camus n’est pas un raciste : il croit à l’assimilation. Mais, pour lui, on assimile des individus, pas des peuples. Devant un public conquis, il expliquait que, « dans l’histoire d’une nation, il y a des moments où un grand non est le oui majeur : oui, nous voulons continuer d’être ! » Récent candidat à la présidentielle – ou plutôt, candidat à la candidature – Camus se voulait rassurant : pour lui, il faudra de toute manière « s’incliner devant le combattant qui a les meilleures chances d’arrêter ou de ralentir le changement de peuple ».

A la Fête de la Courtoisie
Ingrid Riocreux

Dans un style différent et sur un autre sujet, la remarquable conférence d’Ingrid Riocreux (voir Présent du 13 mai), consacrée à la langue des médias, appelait à se défier du « mythe de l’impartialité » des journalistes : toute information est d’abord un discours, donc une construction. Ce fut une conférence parsemée d’exemples drôles, chaudement applaudie. Il faut dire que les auditeurs se méfient quelque peu des médias dominants : c’est bien pour cela qu’ils sont fidèles à Radio Courtoisie !

Tugdual FRÉHEL

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