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Tortures au Bataclan ?

ByLectures Francaises

Juil 31, 2016
Tortures au bataclan

Bataclan : quelques nouvelles. On savait qu’il avait fallut environ 2h pour que les forces de cet « ordre-qui-n’en-est-pas-un » interviennent. Si ces hommes ont tiré sur la masse avec des armes automatiques, il ne fallait pas deux heures pour que tout le monde visé soit décédé (600 coups par minute, cadence de rafale du M70 utilisé par ces dingues, dans une masse apeurée, c’est bouclé). En deux heures, ils en ont pu faire des choses. Ces mutilations pendant cet espace-temps semblent plausibles car, deux heures, c’est long même pour un abruti endoctriné. Il ne serait pas surprenant que ces types n’aient fait « que » passer le temps en attendant que leur faux dieu et leur faux prophète (Allah et Mahomet) décident de l’issue. Ils crient « Allahou  akbar » ? Sachons répondre « Montjoie, Saint Denis ! ». Oui, il n’y a que devant les cuirasses des nouveaux croisés que ces types reculeront. Car ils ne reculent que lorsqu’ils tremblent. Alors, seulement, ils respectent.

Lu dans PRÉSENT :

une-dinde-qui-defend-le-jour-de-l-anCertains l’avaient évoqué juste après l’attentat, sans qu’aucune confirmation officielle soit donnée. Cette fois-ci, c’est un rapport parle­mentaire dirigé par le député Les Ré­publicains, Georges Fenech, qui ré­vèle des détails atroces sur la tuerie du 13 novembre dernier, au Bataclan. Selon certains policiers ou parents des victimes entendus par les rappor­teurs, certaines victimes auraient en effet été décapitées, égorgées, éviscé­rées ou même émasculées.

imagesIl y a quelques jours, la commis­sion d’enquête « relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme » a publié ses conclusions et certains détails des 190 témoignages recueillis sont gla­çants. Les horreurs commises au­raient même fait « pleurer » et « vo­mir » les premiers enquêteurs pré­sents sur la scène de crime. Et il y a de quoi.

On trouve notamment le témoi­gnage d’un père de famille, qui ra­conte ce qu’aurait vécu son propre fils selon l’institut médico-légal de Paris :

bataclan-victimeOn m’a dit (…) qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré. Lorsque je l’ai vu derrière une vitre, allongé sur une table, un linceul blanc le recouvrant jusqu’au cou, une psychologue m’accompa­gnait. Cette dernière m’a dit : « La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche ». J’ai constaté qu’il n’avait plus d’œil droit. J’en ai fait la remarque ; il m’a été répondu qu’ils lui avaient crevé l’œil et enfoncé la face droite de son visage, d’où des hé­matomes très importants que nous avons pu tous constater lors de sa mise en bière. »

On savait déjà que les djihadistes avaient abattu froidement cette jeu­nesse innocente, mais personne ne voulait se pencher sur ce que per­sonne ne voulait voir : quelques jours plus tard, certains évoquaient déjà des actes de tortures. Des témoins af­firment, sans détour cette fois-ci, que certaines personnes auraient été éven­trées ou auraient eu les yeux crevés. D’autres évoquent encore des femmes mutilées au couteau…

french-policemen-stand-next-to-a-victim-on-the-sidewalk-outside-a-cafe-near-the-_16x9_WEBLe rapport donne aussi la parole à d’autres acteurs de la soirée qui ne sont pas en mesure d’infirmer ou de confirmer ces abominables révéla­tions. Un policier de la BAC, présent dans le Bataclan ce 13 novembre, confie : « À l’angle, nous entendions des gens gémir, mais nous ne pou­vions pas aller les aider parce que nous ne disposions pas du matériel adéquat. » Le préfet de police quant à lui na pas pu confirmer — ni infirmer — ces actes de torture. Il a cependant précisé qu’aucun « couteau ni aucun engin tranchant qui aurait permis ce type de mutilations » n’a pu être re­trouvé sur place. Difficile d’y voir clair donc, mais notons toutefois, même si cela ne prouve rien, que le préfet de police a des impératifs poli­tiques que n’ont pas les parents de victimes.

CHARLOTTE D’ORNELLAS

charlotte-dornellas@present.fr

PRÉSENT, n°8653, 20/07/2016, p. 1

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