Simone Veil est décédée. Nous n’avons pas à juger la personne, elle est maintenant devant le juge suprême qui sait tout de sa vie…
Lu pour vous dans La Lorraine Royaliste.
Mais nous avons à juger ses actes, en particulier le plus important par ses conséquences : la loi dite «Veil» autorisant l’avortement, cette loi scélérate fut voulue par la Franc Maçonnerie qui s’en vente, Giscard et Chirac. Depuis, elle a été encore aggravée, mais c’était dans la suite logique. Elle n’a d’ailleurs jamais — à ma connaissance — condamné ces dérives facilitant toujours plus l’avortement et même tendant d’interdire toute critique.
C’est à cause d’elle que nous avons à déplorer la mort par assassinat dans le ventre de leur mère de plusieurs millions d’enfants français, ces « saints Innocents » de l’époque « moderne ». Et cela, nous ne pouvons l’oublier.
C’est pour cela que nous ne pouvons en aucun cas nous joindre à un quelconque hommage à cette personne. Par contre, rejoignant Jeanne Smits, vice-présidente de l’AGRIF, je ne suis pas formellement opposé à sa « panthéonisation », mais, comme elle l’écrit si bien : « c’est uniquement pour qu’elle y soit en compagnie du grand raciste et du misogyne indécrottable, Voltaire, et des grandes figures de la Révolution française et de sa Terreur, matrice de tous les génocides contemporains. ».
Ajoutons que nous n’approuvons absolument pas la décision de la ville de Nancy de donner à cette personne son nom à l’actuelle place Thiers, ce personnage républicain n’est certes pas une référence mais sa politique a entraîné moins de morts que celle de l’ancienne ministre de la « santé » !
Philippe SCHNEIDER
La Lorraine Royaliste n°336 de juin-juillet 2017
Suggestion de livres sur ce thème :
