Permaculture : le bon sens

Un excellent article au sujet de la permaculture. Un moyen d’exploitation qui reste conforme à ce que la nature créée donne à son origine, dans ses formes, ses cohérences, ses autoprotections etc… À l’heure où l’on parle de « bio », de « végétalien » de « éco-responsable » (autant de termes que l’académie française devrait refuser systématiquement pour non-conformité avec la langue française), retrouvons simplement le bon sens. On peut certes devoir trouver des solutions pour nourrir une population, mais… qui veut voyager loin, ménage sa monture.

Lu dans Montfermeil :

LA PERMACULTURE UN SITE PIONNIER À MONTFERMEIL

Avec la création d’un site pilote de permaculture, Montfermeil se positionne comme une ville pionnière en matière de transition énergétique et poursuit ses engagements en faveur de la protection de l’environnement.

dessin5Le mot « permaculture » en lui-même est la contraction de « (agri)culture permanente ». Il fut inventé par Bill Mollison — décé­dé en septembre dernier — et David Holmgren dans les années 1970. Il regroupe des principes et des tech­niques d’aménagement et de culture, à la fois ancestraux et novateurs, dans un concept global : le design. La permaculture est une méthode agri­cole, inspirée de l’écologie naturelle et de la tradition visant à créer une production durable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants. Elle prend en compte toutes les interactions de l’éco-système et laisse à la nature « sauvage » le plus de place possible. Créer un jardin en permaculture permet de répondre aux besoins humains tout en amé­liorant l’environnement notamment en développant la biodiversité, en créant des habitats pour la faune et en enrichissant la terre.

2015-pc-cal-lr10AUTO-SUFFISANCE

L’objectif étant de créer une produc­tion agricole tendant vers l’auto-suf­fisance, où chaque plante et élément sont positionnés de façon à assis­ter les autres. De cette manière, les fuites d’énergies sont limitées voire stoppées et les ressources naturelles se régénèrent d’elles-même. Sur le site de Montfermeil par exemple, les haricots prennent appui sur le maïs pour pousser, tandis qu’à leurs pieds, des cucurbitacées couvrent le sol, évitent son dessèchement et limitent les arrosages.

UN SITE PARTICIPATIF

Ce projet ambitieux et novateur est installé et cultivé par le service Environnement/Cadre de Vie et dis­pose par ailleurs, d’un rucher, d’un verger et d’un potager où la récolte a déjà commencé. Potirons, haricots, courgettes, tomates, etc. remplissent les paniers et font la fierté des jardi­niers ! Côté basse-cour, des poules ont été installées ainsi que des canards. Véritables alliés du jardinier, ce sont des animaux indispensables dans un jardin conduit en permaculture, le canard se nourrissant de limaces et les poules se chargeant entre autre de fertiliser la terre.

Montfermeil, n°336, octobre 2016

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