Le moyen-orient : une des causes analysées dans ce livre intitulé :
Face à la bombe migratoire, existe-t-il une réponse ?
« Le roman prophétique de Jean Raspail, Le Camp des saints, se déroule sous nos yeux ébahis avec une seule variante : les immigrés clandestins arrivant en bateau ne sont pas des Indiens mais des ressortissants d’Afrique sub-saharienne ou du Proche et Moyen-Orient.
En effet, nous assistons au plus grand déplacement de population depuis la Seconde Guerre mondiale et l’immédiat après-guerre. Après la débâcle de mai/juin 1940, des millions de Français sur les routes fuyaient l’avance allemande mais ils ne quittaient pas pour autant leur pays, cherchant seulement à rejoindre la partie du territoire moins exposée. De même, entre
1945 et 1950, 13 millions d’Allemands, expulsés des territoires annexés par l’Armée Rouge et jetés sur les routes pour ceux qui n’avaient pas été tués, cherchaient à rejoindre une Allemagne exsangue dont ils parlaient la langue et d’où leurs ancêtres avaient émigré. » […]
« Les raisons sont nombreuses et nous allons essayer d’en dégager quelques unes sans prétendre être exhaustifs. On peut les résumer en deux idées-force : les faiblesses de l’Occident et la déstabilisation du Proche et du Moyen-Orient et, dans une moindre mesure, de l’Afrique.
« Ces faiblesses ont plusieurs causes qui s’additionnent et rendent malheureusement l’issue prévisible.
Nous avons perdu la bataille des idées et du langage.
Il convient de discréditer et de détruire l’identité nationale, la grande fresque française dont l’histoire et les racines remontent au baptême de Clovis en 496 et dont les événements accumulés au cours des siècles ont fait de la France et des Français ce que nous sommes. Pour cela, remplaçons l’homme historique, le « francisé christianisé » par un homme nouveau, désincarné, sans passé ni avenir, un mutant cosmopolite de type nomade. L’immigration est un facteur essentiel de ce basculement de civilisation. L’identité doit apparaître comme figée, égoïste dépassée, ethnocentrée et laisser la place à une société de la diversité qui, au contraire, apparaîtra festive, ouverte, métissée, enrichissant le territoire national par un apport jeune, différencié, prêt à prendre la relève d’une société prétendument fatiguée, vieillie, sans inspiration et sans vision de l’avenir.
Les media, les sportifs et le « chaud-bise » sont là pour convaincre les grincheux et ceux qui résisteraient malgré tout, avec comme menace ultime les tribunaux et leurs sanctions pénales.
La Nation, aussi, doit disparaître au profit d’entités abstraites, floues : l’Union européenne, la République, le « vivre ensemble », le territoire. En supprimant la Nation, nous supprimons nos valeurs communes, nous perdons notre raison d’être, en particulier notre instinct de survie qui nous commande de défendre un territoire, des valeurs chrétiennes, des traditions nationales, une unité linguistique, ethnique, civilisationnelle. »