Un réquisitoire accablant sur la vraie nature de ce candidat de l’anti-France, aussi médiocre que dangereux.
Lu pour vous dans la revue Convergences Nationales 85 :
Seul concurrent de gauche en mesure de rivaliser avec Marine Le Pen, cet ex-conseiller très, très proche de Hollande, puis ministre des Finances qui inspira la politique économique du PS, celle du matraquage fiscal pour respecter les critères de Maastricht, tente de nous faire croire qu’il n’est responsable de rien, alors qu’il a été au cœur du foutoir présidentiel !
Ce joueur de bonneteau, inventeur de l’eau tiède, est de pure fabrication « hollandiste ».
Depuis le début de sa campagne, il n’a rien dit de précis. Restant dans une ambiguïté protectrice, il est censé incarner la nouveauté, la modernité, le changement… Il ne touche à rien, mais assume un déficit de 3 %, donc une hausse de l’endettement. La France, largement à droite, se prépare, peut-être une nouvelle fois, a avoir bientôt un président fantoche de gauche !
Candidat d’une gauche qui se veut libérale et d’une droite se voulant moderne, il a, depuis peu, la « chance » d’être « secondé » par François Bayrou qui, dans un ultime revirement, s’est inféodé à celui qu’il avait, naguère, copieusement critiqué. Dans cette entente, on ne sera pas à une trahison près car érigée en stratégie et cet apport marginal pourrait même avoir un effet contraire à celui espéré car il relève, à l’évidence, plus du carriérisme que du souci de l’intérêt général !
Ce traître de comédie, drapé dignement dans les « valeurs », qui a trahi de Giscard à Sarkozy, après avoir fait voter Hollande en 2012 (ce qui réduit, quand même, la portée de son ralliement) portera, sans aucun doute, la poisse, comme il l’a portée, naguère, à Juppé. Mais il aura, pour le moins, le mérite de rappeler que la candidature Macron est, d’abord, le rassemblement de toutes les trahisons !
D’ailleurs, d’autres « soutiens » (des années Mitterrand et Sarkozy) se sont manifestés : Attali, Minc, Berge, Kouchner, Tapie, Cohn-Bendit, Ayrault, Mignard (avocat et ami intime de Hollande), Poignant, Ségolène Royal, Bernard-Henri Levy, Mourad, Hue, Patriat, Collomb, Delanoë, etc. qui incarnent les « élites mondialistes » probusiness et promigrants ! C’est Jean d’Ormesson qui a bien situé l’« artiste » : « Macron, c’est le grand flou. Entre l’électeur de gauche et l’électeur de droite qui voteront pour Macron, l’un des deux, forcément, sera cocu, mais toute l’intelligence de Macron est de faire croire à l’un que ce sera l’autre, et inversement ! »
Plus drôle encore : voici sept mois, un porte-parole de l’oligarchie, Alain Minc, nous serinait que l’immense atout de Juppé était son âge, son expérience. Aujourd’hui, il nous explique, doctement, que l’immense atout d’Emmanuel Macron est… sa jeunesse !
En réalité, pour tous deux, leur seul atout est d’être de bons serviteurs de l’« élite » qui a ruiné notre pays… et espère continuer !
Et puis, preuve supplémentaire que ce garçon n’a ni la maturité, ni la stature de ses ambitions, c’est son ignorance de l’âme française. Il a battu le record d’indignité par la déclaration honteuse, scandaleuse, faite à l’étranger contre son propre pays qu’il prétend vouloir diriger ! Offense à tous les Français en franchissant un étage de plus dans l’ignominie : il a dénigré, à la télévision algérienne, la France, en qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité… Une vraie barbarie que nous devons regarder en face… et présenter nos excuses ». Soit Macron ignore le sens des mots, soit c’est un menteur (cette dernière hypothèse semblant la plus vraisemblable). Qui s’abaisse à de tels propos est indigne de la nationalité française !
S’il y a eu, en Algérie, crime contre l’humanité, ce sont, après le 19 mars 1962, les enlèvements, tortures et massacres systématiques des Européens, des Harkis et des musulmans fidèles à la France et monstrueusement abandonnés…
Macron sait que 90 % des musulmans français ont, en 2012, voté Hollande et, en digne héritier de ce dernier, ne reste pas insensible devant cette manne électorale. Cette « repentance » n’est pas que symbolique : elle justifie, par avance, l’octroi d’un plus grand nombre de visas aux Algériens. Il a levé le masque, confirmé son appartenance à la gauche et qu’il reste partisan de l’anti-France. Un homme qui insulte son pays, à l’étranger, pour une poignée de votes, n’est pas digne de gouverner la France !
Ou il est innocent, ou il ignore totalement l’histoire de notre France ! Quand, à Carpentras, il affirme, aux Pieds-Noirs, aux Harkis : « Je vous ai compris ! », il ne sait pas que cette arme de dissimulation, cette phrase de Judas, n’a servi qu’une fois. Pour lui, c’est une fois de trop ! Macron s’est déconsidéré : il faut s’en débarrasser.
Et, si par malheur, ce paltoquet venait à être élu, ce ne serait, certainement pas, un grand Président…
Mais nous sommes habitués !
Paul PETITDIDIER
Convergences Nationales 85, mai 2017. CN 85 59 av. Chailley. 85101 Les Sables d’Olonne.