Louis Jugnet. Ce que révèle sa correspondance inédite
Dans le tome 101 (n° 247, juillet-décembre 2015) de la copieuse (300 pages) Revue d’histoire de l’Église de France (Société d’histoire religieuse de la France, 26 rue d’Assas, 75006 Paris) figure une étude concernant Louis Jugnet et les réseaux intellectuels catholiques intransigeants (Ce que révèle sa correspondance inédite), par Cyrille Dounot (agrégé des facultés de droit, professeur d’université). C’est un travail très sérieux et très précis effectué par un universitaire, conforté par un important « appareil critique », constitué de longues notes et références. En début de sa conclusion, C. Dounot précise que « L’étude de la correspondance privée de Louis Jugnet permet ainsi de mettre au jour certaines tensions et certains traits particuliers des réseaux traditionnels de l’après-concile ».
Il fait aussi référence au n° 25 (mai 2013) de notre publication Lecture et Tradition contenant un article de Jean Bastier, « Conversation avec Louis Jugnet », qui remonte au printemps 1962, Bastier étant à l’époque élève de L. Jugnet à Toulouse ; le même numéro qui présentait un hommage à L. Jugnet faisait état de la réédition (aux Éditions de Chiré) de son livre Doctrines philosophiques et systèmes politiques. En complément, il n’a pas omis de mentionner les rééditions (toujours aux Éditions de Chiré) de deux autres ouvrages essentiels de Jugnet : Problèmes et grands courants de la philosophie (2013) et Catholicisme, foi et problèmes religieux (2014).
Précédemment, il avait exposé le sujet équivalent sous une forme et un titre un peu modifiés : « Pour la résistance catholique ». La participation de Louis Jugnet aux débats liturgiques postconciliaires, d’après sa correspondance privée, lors d’une conférence prononcée au cours d’un colloque : « Les laïcs prennent la parole. La participation des laïcs aux débats ecclésiaux après le concile Vatican II », organisé par le Centre Histoire et Théologie à l’Institut Catholique de Toulouse, 30 janvier-1er février 2014.