Deux articles retiennent, principalement, notre attention dans ce numéro, tant ils sont une illustration de l’ambiance délétère qui imprègne de plus en plus les sociétés contemporaines.
Le premier (Ce que le mondialisme prépare, pp. 38 à 43) a trait à la pandémie du coronavirus (encore !), devenu Covid-19, qui n’est, ni plus, ni moins, qu’un piédestal ou une implacable rampe de lancement que ses apprentis sorciers ont soigneusement concoctés dans le but de nous faire sombrer dans les affres du mondialisme mortifère, en accomplissant « le passage vers la mutation du post-humanisme au terme duquel nous aurons une nouvelle identité, l’identité numérique, dernier degré avant la digitalisation totale du monde : une société à 100 % technologique, fluide, contrôlable ».
Une telle perspective est tout bonnement hallucinante ! Et à l’approche du « renouvellement » du personnel gouvernemental qui va être amené à diriger la France, il est « instructif » de savoir que cette folle hallucination est encouragée par un certain Emmanuel Macron !
Le second article s’attarde sur un phénomène que l’on peut considérer comme précurseur de ce que nous venons d’exposer. Il s’agit des procédés et des méthodes de subversion révolutionnaire à l’œuvre dans le monde (pp. 49 à 59), et de façon plus spécifique au sein de l’Église catholique, dont il faut bien admettre que l’avenir n’est pas des plus réjouissants, en notre époque de plus en plus paganisée, voire « satanisée ».
Ce processus a été discerné et expliqué par un humble religieux dominicain, mort en 1975, le père Calmel, aujourd’hui bien méconnu, voire oublié par le public. Il est aisé de résumer ses analyses dans les quelques phrases suivantes (écrites, ne l’oublions pas, il y a une quarantaine d’années…) :
« Des prélats occupant les charges les plus importantes, travaillent à inventer une église sans frontières dans laquelle tous les hommes, préalablement dispensés de renoncer au monde et à Satan, ne tarderaient pas à se retrouver libres et fraternels. C’est le Maître prestigieux des mensonges et des illusions, Satan, qui dirige cette grande œuvre d’inspiration maçonnique de l’édification d’une “Église postconciliaire”. C’est une religion dont les dogmes sont sans objet précis et relativisent le surnaturel, les sacrements placés à la portée des incroyants et la hiérarchie dissoute dans le “peuple de Dieu” ».
Au risque d’apparaître comme « rabacheurs », nous pouvons constater que ces grandes manœuvres qui ébranlent (avant de le détruire ?) l’équilibre de l’édifice dans lequel vivent les sociétés humaines depuis des milliers d’années, correspondent en tous points à ce qu’avait décrit Pierre Virion dans un livre d’une lucidité exceptionnelle et que nous ne cessons de recommander : Bientôt un gouvernement mondial. Une super et contre-Église ? (sans cesse réédité depuis sa première parution en 1975. La dernière a été effectuée en 2013 aux Éditions Téqui).