« Quelle époque formidable ! »
Pour s’en convaincre, il suffirait simplement de l’entendre plus souvent et sur tous les tons ! Avec la gouaille titi parisienne d’Édith Piaf, par exemple, ou sur le zinc avec un compagnon de Michel Audiard ou bien encore, sur les notes marseillaises, d’une voix comme celle de Fernandel.
Car oui, c’est bien une époque formidable que nous vivons. Pas simplement parce que la Providence nous y a placés, bien que cette raison se suffise à elle seule ; mais aussi parce que tout concorde à ce que nous ayons la vie facile. Ou plutôt la vie facilitée.
Alors que nos prédécesseurs pouvaient se poser moult questions sur le parti à prendre, sur les différents moyens de mener le bon combat, sur les amis à recruter (et ceux à éviter !), nous n’avons, nous, qu’à tirer les conclusions limpides des événements qui pourrissent notre vie quotidienne au point de ne même plus nous scandaliser. Tout s’accélère et chacun choisit son camp. La ligne est de plus en plus franche. Tout ce que nos complotistes d’aïeux nous promettaient de pire se déroule sous nos yeux : couvre-feu, « Great reset », ultra surveillance des populations, transhumanisme, marquage, passe vaccinal, Davos et autres ONG, religion universelle… Certes oui, ça se précise !
Les plus hautes instances de l’Église, à tu et à toi avec nos gouvernants de plus en plus fous, graissent le machine. La liste est trop longue. Idiots utiles ou acteurs infiltrés ? Peu importe, jugeons sur les faits.
Le jeu du « qui est qui ? », aux règles pas toujours bien définies il y a encore une trentaine d’années, devient aujourd’hui trop simple et nous lance, nous, sur les voies du bon combat. Nous ne risquons plus d’alliances hasardeuses. Croire que les méchants ne l’étaient sans doute pas autant qu’il n’y paraissait a été souvent la cause de nos échecs. Aujourd’hui, alors que nous subissons douloureusement la privation de nos plus légitimes libertés, nous savons ce qu’il en est.
Les chiens ont pris le goût du sang, ils en redemandent et ils ne nous lâcheront pas comme ça !
À nous donc de camper là, fermes sur les principes. Sachons sur qui compter demain quand l’horizon noir des fétides effluves des ennemis de la France, pourrait confiner même notre espérance. Maintenons à tout prix les rares îlots de résistance qu’il nous reste pour ne pas succomber sous le rouleau compresseur mondialiste ; c’est là la plus urgente des actions politiques que nous devons mener. Que si nous devons laisser à nos enfants une société en putréfaction, qu’ils trouvent au moins des sociétés vivantes et régénératrices.
« Les vrais politiques sont ceux qui ne se font d’illusions ni sur leurs forces, ni sur les obstacles, mais qui sont animés d’une volonté lucide de gagner leur combat. »
clamait Robert Brasillach dans Révolution nationale (3 juin 1944). Soyons de ceux-là, maintenant : quelles sont nos forces ? Quels sont les obstacles ? Quel est le combat que nous voulons gagner ? De la réponse à ces questions dépend notre victoire.
Mickaël SAVIGNY