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Jared Taylor : « La discrimination “positive“ a toujours été la discrimination contre les Blancs »

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Juin 15, 2017
<center>«antiracisme» est le mot de code pour anti-blanc</center>

Le très francophile fondateur d’American Renaissance dénonce depuis toujours l’arnaque de la discrimination positive et de l’antiracisme. Il rétablit, dans cet entretien, la vérité sur la réalité raciale des États-Unis (si déformée par nos médias), et sur l’avenir des européens d’Amérique dans cette société anti-blanche et sous le contrôle culturel de l’extrême-gauche.

 Lu pour vous dans Minute

Jared Taylor est le fondateur de la revue American Renaissance. Ancien journaliste, notamment au Washington Post, il était présenté en novembre 2016 par l’Obs comme «l’une des icônes de l’Alt-Right («la droite alternative»)» ayant favorisé la victoire de Donald Trump. Au lendemain des événements dits d’Evergreen, il témoigne pour Minute de la folie du racisme anti-blanc qui règne dans son pays. L’Amérique d’Obama a perdu les élections, mais celle de John Wayne est morte. Pour les Européens d’Amérique, le XXIe siècle ne sera pas simple…

Minute : Jared Taylor, qu’est-ce que c’est que cette affaire d’Evergreen ?

Jared Taylor : Evergreen State College est un petit établissement dans l’État de Washington, sur la façade Pacifique. Depuis quelque années, les étudiants non blancs ont pour habitude de choisir un jour dit «jour d’absence». Durant cette journée, tous les étudiants, sauf les blancs donc, se réunissent hors des locaux de l’établissement pour discuter sur le «racisme» et «l’oppression» que ferait régner la société «blanche».
Mais cette année les choses sont allées encore plus loin. Tout ce qui était blanc, étudiants ou enseignants, a été sommé de quitter l’université durant cette journée afin que les Noirs ou les Hispaniques puissent plus à leur aise discuter de cette prétendue «oppression».

Cette exigence incroyable a été acceptée par tout le monde. Ou presque. Un professeur de biologie, Bret Weinstein, a dénoncé ce racisme anti-blanc et a annoncé son intention de rester ce jour-là dans l’université. Aussitôt, les étudiants noirs, mais aussi de nombreux Blancs, ont tenté de s’en prendre à lui physiquement. Il n’a dû son salut qu’à la protection de la police. Weinstein a été traité de «raciste» et les étudiants ont exigé son licenciement. En vain, pour l’instant.

Ces événements d’Evergreen ont-ils eu un écho national important aux États-Unis ?

Oui car la confrontation entre Weinstein et les agitateurs a été filmée et mise sur intemet. Beaucoup de monde, même à gauche, a trouvé lamentable le comportement de ces étudiants. J’emploie ce terme «d’étudiants» pour me faire comprendre d’un public français mais, en réalité, Evergreen est davantage un lieu où l’on va après l’équivalent du Bac. On n’y fait pas des études de bon niveau.

Evergreen, est-ce une exception dans le paysage universitaire américain ou bien, de manière moins frontale, est-ce la même chose un peu partout ?

Avec des nuances, le problème est partout pareil. Il y a sur tous les campus un malaise des Noirs ou des Hispaniques dont beaucoup ne parviennent pas à réussir leurs études. Le «racisme des Blancs» est alors bien commode pour excuser cet échec.

Comment considérer cette évolution des rapports entre groupes ethniques aux États-Unis ? Est-ce l’aboutissement chaotique de cinquante ans de discrimination positive ou bien est-ce la mutation de la discrimination positive en un racisme anti-blanc ?

Il n’est pas facile de distinguer l’un de l’autre. La discrimination soi-disant «positive» a toujours été la discrimination officielle contre les Blancs. Mais comme malgré tous ces efforts de discrimination en faveur des «minorités», celles-ci réussissent globalement moins bien que les Blancs ou les Asiatiques, le système est obligé d’aller encore plus loin dans l’accusation contre les Blancs et leurs responsabilités dans l’échec de ces minorités. Nous, Européens d’Amérique, n’avons aucun poids politique»

L’élection de Trump a-t-elle radicalisé les gauchistes américains ou bien son élection a-t-elle ouvert une brèche pour les patriotes américains dans le monde universitaire ?

Hélas, non, aucune brèche. La victoire de Donald Trump a rendu folle de rage la gauche américaine des campus. Tout ce qui n’est pas d’extrême gauche n’a pas droit de cité ou le fait à ses risques et périls. Il est quasiment impossible à quelqu’un de droite d’agir ouvertement dans une université. La violence contre lui serait aussitôt légitimée.

Les médias français parlent d’une hausse des tentions raciales due à des «crimes de haine» commis par des Blancs depuis le début de l’année. Vrai ?

Cette hausse est surtout une fabrication médiatique. Au lendemain de la victoire de Trump, un certain nombre de faits divers ont été montés en épingle. Passée l’excitation des premiers jours, il s’est avéré que plusieurs de ces faits étaient totalement inventés. Mais les médias comme les organisations de gauche avaient besoin de culpabiliser les Américains ayant voté pour Trump.

Le camp «patriote» américain bénéficie-t-il de l’élection de Trump ?

Beaucoup de militants «patriotes» ont cru que Donald Trump avait les mêmes idées qu’eux. C’était une erreur. Mieux valait Trump que Clinton, évidemment. Mais il est vraisemblable qu’il déçoive rapidement sur la question de l’immigration. Or, c’est principalement ce point qui lui a permis de l’emporter.
Il ne faut pas s’y tromper : au contraire de ce que racontent les médias, Trump n’a pas libéré la parole patriote. Celle-ci existait avant lui. Elle continuera après lui. Mais cette instrumentalisation de la droite patriote a été une tentative de la gauche pour diaboliser Trump.

Vue d’Europe, votre situation est paradoxale : vous avez vingt ans d’avance sur nous pour ce qui est du «politiquement correct» mais, grâce au premier amendement, vous bénéficiez d’une liberté de parole totale, contrairement à ce qui se passe en France. Pour qui êtes-vous le plus optimiste, l’Amérique ou l’Europe ?

Pour l’Europe ! Incontestablement. Nous, Européens d’Amérique, avons des sites internet et des blogs, mais nous n’avons aucun poids politique, aucune chance de peser sur les décisions. Donald Trump a des réactions instinctives saines. Mais il a face à lui des ennemis puissants sans parler de son style vulgaire qui choque beaucoup, même parmi ses partisans. Il risque donc de faire peu, trop peu.
En revanche, les nations européennes de l’Ouest ont la chance de disposer de partis politiques qui luttent pour la survie de leurs peuples et de leur civilisation. C’est déjà beaucoup. De plus, en Europe de l’Est, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, vous avez des gouvernements qui ont compris le danger migratoire et les enjeux civilisationnels. C’est réellement un grand espoir pour tous les Européens du monde.

Propos recueillis par Philippe Martin.

Minute n°2826 du 14 juin 2017

https://www.youtube.com/watch?v=189o9ET-ayA

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