Décédé le 19 juillet 2021.
Professeur de lettres et de langue française à l’Université de Paris-IV (Sorbonne), il fut à l’initiative de la création, en 1968, de l’Union Nationale Inter-Universitaire (UNI), dont il a été nommé président. Les responsables avaient tenu à cette fondation, à la suite des « événements » et de la « chienlit » de mai 68, en réaction contre les risques de confiscation du système éducatif français par les organisations politico-syndicales d’obédience marxiste. Elle s’était fixé un objectif qui n’a jamais varié : mettre l’Éducation nationale au service de la Nation. Depuis l’arrivée au pouvoir de la coalition socialo-communiste (1981), elle a prôné l’union entre les différentes factions de l’opposition, en participant activement à la campagne pour la défense de la liberté d’enseignement.
Jacques Rougeot a occupé la présidence pendant 42 ans, jusqu’en 2010, date à laquelle Olivier Vial fut (et reste aujourd’hui) son successeur. L’UNI s’est toujours définie comme une « École de courage » afin de « défendre nos valeurs et celles de la civilisation française ». Roland Hélie, dans sa publication Synthèse nationale, l’a salué comme un « combattant courageux ».
Il est l’auteur de quelques livres :
– Socialisme à responsabilité limitée : le roi est nu (Éditions France-Empire, 1981).
– La Contre-offensive (La Pensée universelle, 1974, puis Éd. Albatros, 1975).
– La Voie droite (UNI, Centre d’études et de diffusion, 1989).
– UNI : 40 ans de combats, 40 affiches (Centre d’études et de recherches de l’UNI-CERU, 2009).
– Ah ! Laissez-nous respirer ! : contre la censure des bien-pensants (Chez l’auteur, 2010).
Jérôme SEGUIN
La lecture de cet article extrait du numéro 778 (février 2022) de Lectures Françaises vous est offerte en intégralité. Pour découvrir le sommaire du numéro et le commander, c’est ICI !