Nous sommes gâtés par l’actualité politico-littéraire qui vient de pleinement nous satisfaire en cet automne !
En quelques semaines, sont récemment parus trois ouvrages de poids qui, chacun à sa manière, envoient un coup de pied dévastateur dans le fourmilière (le terme de termitière serait même mieux approprié) des politiciens sans vergogne, soutenus avec une complaisance complice et une condescendance obligée par des media « bêlants » et d’un conformisme confondant.
Il y eut le dernier titre écrit par Roger Holeindre, 80 ans de mensonges et de calomnies… Ca suffit ! Puis est tombée la « bombe » de Philippe de Villiers, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, dans lequel il ne mâche pas ses mots (« sur la place publique, répandant leur faconde, ne demeurent plus que les faussaires et ludions médiatiques, à l’avant du décor (…) J’ai vu rougir les feux dont seraient forgées, au fil de leurs échecs, les tromperies à venir de tous ces liquidateurs qui ont partie liée. J’ai vu s’agiter la crapaudaille » !). Nous y reviendrons dans notre prochain numéro.
Et, en tout dernier lieu, ce fut au tour de Geoffroy Lejeune de nous offrir un « moment » de détente (si l’on peut dire) avec un roman-fiction, Une élection ordinaire, décrivant le scénario de l’élection d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle, en 2017. Œuvre d’imagination, bien sûr, mais, en même temps, description du marasme dans lequel nous croupissons et de la mascarade éhontée qui s’affiche quotidiennement à l’approche des échéances extrêmement importantes qui nous attendent (très prochaines élections régionales, puis présidentielles, menace islamiste, déliquescence de l’Europe, etc.) « Le désastre ne peut plus être maquillé, il est trop visible, trop spectaculaire » (dit Philippe de Villiers). Nous sommes heureux d’accueillir Geoffroy Lejeune, dans ce numéro. Il présente le contenu de son livre dans un entretien « décapant » qui ne laisse rien dans l’ombre.
Par ailleurs, nos rédacteurs réguliers abondent dans le même sens avec deux études bien venues pour déciller les yeux aveuglés et balayer les illusions : l’un consacré à l’exclusion de Jean-Marie Le Pen par sa fille et le second dans lequel Luc Perrel épanche son humeur dans un billet bien senti ayant trait à l’union nationale qui nous donne comme consigne : « il faut résister à tout ce qui est contre nature qu’on voudrait nous imposer, tout ce cortège répugnant des « obligations républicaines » qui s’abattent sur les peuples sidérés ».
Mettons en application ces consignes. Mais la résistance ne doit pas être passive. Elle doit être décidée, énergique et volontaire en prenant des initiatives concrètes et constructives pour aider et soutenir tout ce qui est mis en œuvre pour s’opposer aux destructeurs de notre pays. Il y a tant à faire dans ces différents domaines que vous n’avez que l’embarras du choix.
PS : Une bévue nous a échappé lors de la relecture (trop rapide…) de notre précédent éditorial, dans l’orthographe du nom du député Bruno Le Maire qui avait été mentionné en un seul mot (Lemaire). Nous demandons à ce dernier et à nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser.