Éditorial, été 2015 : La revue fête ses 700 numéros

Logo éditorial de la revue Lectures Françaises

Ce mois-ci, nous sommes fiers d’afficher la sortie du 700e numéro de notre publication ; un nombre que l’on peut considérer comme « respectable » dans la famille de la presse non conformiste et réactionnaire (dans la bonne acception du terme), pour une revue qui paraît sans aucune discontinuité depuis 57 ans.

Imaginez un moment que 700 numéros de Lectures Françaises, contenant une moyenne de 50 pages, cela représente 35 000 pages d’informations, de documentation, d’analyses, de commentaires exposés et exprimés sous un éclairage qu’il est rare de trouver dans ce qu’il est convenu de dénommer la « grande presse », hélas trop souvent stipendiée, celle qui reste prudente, qui ne dit pas tout, qui ménage les « puissants », qui, parfois même, dissimule et, assez souvent, déforme délibérément la vérité et la réalité des faits.

A notre connaissance, parmi nos confrères ou amis, Lectures françaises est la revue la plus ancienne, après les Ecrits de Paris (née en 1947) et Rivarol, la « doyenne des publications d’opposition anti-marxiste » (disait Henry Coston), en 1951, paraissant sous le même titre et sans interruption.

Lectures Françaises fut lancée en mars 1957, par Henry Coston, aidé de Pierre- Antoine Cousteau et Michel de Mauny, en affirmant une « indépendance affichée à l’égard des partis et des groupes, spécialement dans l’étude de la presse, des milieux politiques et des cercles financiers ».

Puis son fondateur l’a cédée, en 1977, à Jean Auguy. Depuis cette date, la ligne fixée n’a pas changé, d’abord grâce à la collaboration de rédacteurs de talent et d’ une certaine notoriété ( tels Jacques Ploncard d’Assac, André Figueras et bien d’autres…), puis la relève a été assurée par la génération suivante, issue du groupe amical dont les éléments, venant de milieux très divers, se sont connus et rencontrés en effectuant leurs études à l’université de Poitiers, en différentes disciplines (droit, sciences économiques, lettres, histoire…). Ce sont eux aujourd’hui les « piliers » de la rédaction, Henri Servien, Pierre Romain, Claude Vignon, Christian Lagrave, Jean-Baptiste-Geffroy, Jérôme Seguin, sans oublier le regretté Jacques Meunier (prématurément disparu, en 1994, à l’âge de 52 ans).

Nous nous préparons à célébrer, dans deux ans, en 2017, le soixantième anniversaire de notre revue et rappelons que, l’année prochaine, sera fêté le demi-siècle d’existence de DPF et de Lecture et Tradition, qui, elle aussi, continue de paraître régulièrement. Soutenez, aidez, encouragez notre travail, répondez très nombreux à notre proposition pour faire connaître notre revue. Sans vous, nous ne sommes rien, mais sans nous vous risquez de ne plus connaître ce que les « media officiels » vous cachent et ne vous disent jamais. Autant les uns que les autres, nous sommes tenus à un devoir de solidarité presque indéfectible.

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