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Agriculture française : l’argent démesure tout !

ByLectures Francaises

Oct 15, 2016

Un bel aperçu de la langue de bois pratiquée par ceux-là même qui sont censés incarner l’agriculture française. 1% du budget reversé aux jeunes producteurs ? Mais, ça veut dire quoi sur la réalité du compte bancaire du jeune fiston qui veut reprendre la boîte de Papa, et perpétuer le patrimoine familial ? RIEN ! Parce que l’état a tué, la vraie économie de la terre ! Pendant ce temps, on peut continuer d’occulter le VRAI problème de l’agriculture française : la mondialisation des marchés, la disparition du local et la raréfaction des sols toujours plus mangés par le secteur tertiaire ! Regardez autour de vous.

Lu dans l’Action Agricole de Touraine :

Un budget de l’agriculture en hausse de 700 millions pour 2017 afin de confor­ter les priorités du Gouver­nement et de faire face aux crises qui touchent l’agri­culture. Le projet de Loi de Finances pour l’année 2017 prévoit de doter le Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt (MAAF) de plus de 5,12 mil­liards d’euros en crédits de paiement.

 

Le budget de l’agriculture en hausse de 100 millions d’euros pour 2017

Ce budget, en hausse de 700 Mil­lions d’euros par rapport au précé­dent, conforte les politiques portées par le ministère au service de la compétitivité et du développement durable de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt, de l’instal­lation des jeunes agriculteurs, de la sécurité et de la qualité sanitaires de l’alimentation et de l’enseignement agricole. Il poursuit la trajectoire engagée depuis quatre ans permettant ainsi de financer les priorités du minis­tère tout en s’inscrivant dans le res­pect de l’objectif général de maîtrise des dépenses de fonctionnement de l’État. L’augmentation du budget de 700 M€, soit 15% par rapport à la LFI 2016, servira, pour 480M à finan­cer la réduction de 7 points du taux de la cotisation personnelle maladie des exploitants agricoles mise en œuvre en 2016 et porté à partir de 2017 par le budget du MAAF.

Les priorités du ministère trouvent également une traduction dans ce budget de 2017 en poursuivant les efforts entrepris les années anté­rieures, avec un accroissement sen­sible des moyens mis en œuvre pour améliorer la sécurité sanitaire, le financement d’actions permet­tant le développement d’une am­pleur inédite de l’agro-écologie en France, et la consolidation au tra­vers du fonds stratégique forêt bois, des moyens destinés à accompa­gner la dynamique impulsée autour du contrat de filière. Dans le même temps, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt a pleinement contri­bué au redresse­ment des comptes publics afin de permettre à la France de respec­ter ses engage­ments européens. Enfin, les crédits européens, pour un montant de plus de 9 Md€, et les dépenses fiscales à hauteur de 1,5 Md€, viennent compléter les cré­dits du budget national en faveur du soutien public de l’agriculture fran­çaise.

communisme_1930C’est bien l’effet conjugué des diffé­rents volets de ces politiques qui vont permettre à la France de conserver sa place de première puissance agricole européenne tout en préser­vant durablement son modèle, de relever les défis économiques, envi­ronnementaux et territoriaux et d’ap­porter une réponse adéquate aux crises sanitaires, comme cela a été fait en 2016 à la suite de la détec­tion de foyers de Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), d’influenza aviaire et de Xylella Fastidiosa, ou aux crises conjoncturelles, climatiques ou éco­nomiques.

Avec ce cinquième budget de l’actuelle mandature, les engage­ments pris par le Président de la République sur la durée du quin­quennat ont été tenus en matière de politique agri­cole.

Les annonces du discours du Président de la Répu­blique à Cournon en septembre 2013 ont été mises en œuvre :

– le ministère a porté à 56 M€/an (soit 26 M€ de plus que pour les années 2012 à 2014) les crédits consacrés à la modernisation des exploitations. Dans le cadre du plan de soutien à l’élevage, ces montants ont encore été augmentés de 30 M€ pour porter la contribution nationale à 85 M€ sur la période 2015-2017.

– l’Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel a été continûment revalorisée pour atteindre un mon­tant, en 2017, de 1 056 ME ;

– 1% du montant total des aides di­rectes [de la PAC] a été alloué spé­cifiquement aux jeunes agriculteurs, soit 100M€ chaque année au travers du premier pilier ;

– Le ministère a été doté de 1 000 postes supplémentaires par rapport au début du quinquennat.

– Les charges sociales et fiscales des exploitants agricoles et des en­treprises agroalimentaires ont été considérablement allégées (plus de 4 Md€ en 2017 dont 2,3 Md€ résul­tant de mesures décidées lors de la mandature).

Les priorités ministérielles affi­chées depuis l’été 2012 ont trou­vé une traduction concrète :

– la priorité annoncée sur le ren­forcement de la politique de sé­curité sanitaire s’est notamment traduite par l’augmentation des effectifs (création de 180 emplois sur 3 ans) ;

– les crédits des mesures agro-environnementales ont été dou­blés en 5 ans, et permettent, aux côtés des crédits du FEADER et des Régions, d’accompagner la progression des surfaces culti­vées en agriculture biologique conformément aux objectifs du plan ambition bio 2017 ;

– les crédits alloués aux investis­sements dans le secteur de la fo­rêt et du bois sont multipliés par trois.

Action Agricole de Touraine, n° 3632, 7 octobre 2016

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