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Notre pays… sans paysans ?

ByLectures Francaises

Jan 30, 2018
pays et paysans

Notre pays… sans paysans ? Oui, leur avenir semble bien compromis par ceux qui ont pratiqué, pendant des décennies, une politique criminelle, anti-paysans !

Lu pour vous dans Convergences Nationales 85

En vrac : Pisani, Méhaignerie, Chirac, Giscard, Lecanuet, Barre, Rocard, Mermaz, Barrot, Mitterrand, Sarkozy, Hollande (et, maintenant, Macron ?). Oui, le monde agricole va très mal.
Financièrement : La faiblesse extrême de la marge bénéficiaire entre le coût à la production (auquel s’ajoutent les charges) et la commercialisation du produit.
Techniquement : En raison d’une production industrialisée, quantitative, au détriment de produits diversifiés et de qualité. De plus, cette production massive appauvrit les réserves végétales et animales qui sont compensées par les artifices que l’on connaît et leurs risques inhérents.
Humainement : Les agriculteurs, découragés, las des inégalités, écrasés de charges, endettés, voire parfois, hélas, en faillite (quand ils ne se suicident pas) quittent la terre et vont grossir le rang des chômeurs (et, surtout, ne comptons pas sur les immigrés pour les remplacer !). Nous assistons, depuis des années, à la mort programmée de notre agriculture nationale.
On a choisi l’élimination de la paysannerie Française, la première visée car elle est la structure principale de la Nation pour obéir au mondialisme (qui vise à détruire les Nations)
Souvenons-nous : à la Révolution, la population agricole représentait 80% de la population française. Aujourd’hui, elle n’en représente plus que … 5% ! En 1945, nous comptions 400.000 km2 de terres agricoles et, maintenant, à peine 150.000 …. Il y avait 8.000.000 d’agriculteurs …. Il en reste à peine 400.000 !

1 fonctionnaire pour 50 agriculteurs

Depuis la création de l’Europe de Bruxelles (et sa fameuse PAC), 30.000 exploitants, chaque année, ont quitté la terre. Ceux qui restent travaillent plus qu’un salarié de l’industrie et n’ont qu’une retraite de misère.
Par contre, côté fonctionnaires, les effectifs ne diminuent pas. Le Ministère de l’Agriculture dispose d’1 (je dis bien : un) fonctionnaire pour 50 agriculteurs (sans compter les technocrates de Bruxelles et les parasites du « Syndicalisme officiel »)
La Communauté Européenne, elle, avec ses 20.000 employés, n’a jamais pu déterminer une politique agricole sensée. Elle est liée à des pays qui lui imposent leurs productions, au détriment des ressources françaises.
Et les produits excédentaires français ? Eh bien, ils seront, comme d’habitude, détruits (pendant que des peuples meurent de faim !).
Les causes de ce désastre, on les connaît : échec de la gestion libéralo-socialiste, croissance de l’endettement, effondrement des revenus, références communautaires trahies, monopole d’un syndicat unique, perte de l’auto-suffisance alimentaire, agriculture robotisée, industrialisée, à la merci de toute décision injuste, suicidaire ou farfelue d’irresponsables de Bruxelles.
Nous assistons, en ce moment, au dernier stade de l’entreprise de destruction de notre agriculture !

Ce monde rural reste le bastion de la vieille France

Il faut supprimer ce monde rural qui reste le bastion de la vieille France, cette « France profonde », attachée à la terre, au travail, à ses coutumes, à sa culture ancestrale, à ses valeurs morales.
Comme l’a dit très justement notre ami Alexis Arette (Ancien président de la Fédération Française de l’Agriculture — du Cercle National des Agriculteurs Français — de l’Action Agricole de France — ancien Conseiller Régional) : « Entre la formule léniniste : les prolétaires n’ont pas de patrie, et le postulat rothschildien : le verrou à faire sauter, c’est la nation ! Il y a identité de projet » (Par le knout ou par le dollar !).
L’incohérence, la gabegie des oligarques, nos exploitants les ont subies !
Ils se souviennent, par exemple, de l’époque où le gouvernement a payé pour l’arrachage des vignes, puis payé pour les replanter, et, une nouvelle fois, pour encore les arracher !! Le problème paysan ? C’est De Gaulle qui a dit : «C’est comme pour les anciens combattants : quand il n’y en aura plus, il n’y aura plus de problèmes!».
Les plus âgés, ceux de la dernière (?) guerre, ont toujours en mémoire les paroles d’un Chef d’Etat Français qui demandait aux familles de paysans, prisonniers en Allemagne, de cultiver chaque lopin de terre laissé en friche depuis leur départ : « Chaque parcelle de terre française laissée en jachère doit être emblavée ». Il a dit aussi : «La terre, elle, ne ment pas!».
On est loin de ce souci, de cet amour de notre sol …. […]

Paul Petitdidier

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