Petit Suisse et Croissant. Digestion forçée…

Lu pour vous ce matin dans PRÉSENT :

La Suisse se couche devant l’islam

Tollé dans le canton de Bâle-Campagne. Plus précisément dans la petite commune de Therwil, où le savoir-vivre et le « savoir-vivre ensemble » ne font pas bon ménage.switzerland-673748_960_720

A l’origine de ce tollé : deux élèves musulmans de l’école secondaire de Therwil.

Si serrer la main de son professeur lorsqu’on rentre en classe fait partie d’un rituel sans âge à Therwil, pas question pour ces deux élèves, âgés de 14 et 15 ans, de toucher à la main tendue de la femme blanche. Selon eux, l’islam leur interdit de toucher la main d’une femme si celle-ci n’est pas la sienne ou si elle n’est pas membre de sa famille.

Un comportement discriminant à l’égard des femmes qui pourtant, explique Montassar BenMrad, président de la Fédération des organisations islamiques de Suisse (FOIS), n’a pas lieu d’être. « Il n’y a pas de référence dans le coran légitimant le refus de serrer la main d une enseignante (une simple poignée de main pour saluer une autre personne ne pose pas de problème) ». Sauf à ces deux islamistes radicaux en herbe qui vivent en Suisse depuis plusieurs années.

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Tout aurait pu s’arrêter là, mais voilà : dans la série dhimmitude, la direction de l’école de Therwil a baissé son froc devant les deux morveux en les dispensant de serrer la main du personnel enseignant féminin… à condition qu’ils ne serrent pas non plus la main des enseignants masculins, afin d’éviter une « discrimination » entre hommes et femmes. Une condition qui, c’est sûr, doit leur faire à peu près autant d’effet que la déchéance de nationalité à un terroriste islamiste.

D’où le tollé provoqué par cette décision inadmissible, ridicule et hypocrite. A commencer pour la ministre de la Justice, Simonetta Som-maruga (conseillère générale), pour laquelle cette mise à plat ventre devant l’islam « n’est pas l’idée » qu’elle « se fait de l’intégration ».

Pas plus convaincus de cette décision, les professeurs et directeurs de l’instruction publique.

Pour Michaël Weiss, de la faîtière Taliban_beating_woman_in_public_RAWA(association professionnelle) des enseignants de Bâle-Campagne, la liberté de religion « ne peut justifier en aucun cas cette exception ». Pour continuer dans la dhimmitude ridicule et dans la bassesse, la direction de l’école de Therwil pourrait demander à son personnel féminin de couvrir leur chevelure et de baisser le regard en présence de ces deux élèves réfractaires aux mœurs et coutumes du pays.

Face au tollé, la direction de l’école de Therwil fera-t-elle marche arrière de cette décision qui pousse le bouchon de la dhimmitude trop loin ? Pour l’heure, le département de l’instruction de Bâle-Campagne prépare une expertise sur la question.

PRÉSENT, n°8582, Jeudi 7 avril 2016, p.2

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