Sarah Halimi, la France assassinée ?

Tout est bon pour minimiser la réalité de l’invasion et la dangerosité extrême d’un partie chaque jour plus importante des intrus mahométans vivant sur notre sol. Y compris l’agitation de l’épouvantail antisémite islamiste et surtout lorsque le Système et les médias aux ordres croient alors faire d’une pierre deux coup…

Lu pour vous dans Rivarol.

En apprenant la nouvelle, soit un sordide fait divers que personne ne pouvait plus ignorer une demi-journée plus tard (après la première annonce) tant les media avaient glapi à ce propos, nous avions pensé immédiatement, du fait de l’homonymie, à l’avocate juive, Gisèle Halimi, cette insupportable bavarde féministe qui multiplie les mariages pour accroître ses réseaux. La différence essentielle avec la victime de notre fait divers, Sarah Halimi, c’est que cette dernière a recouvré son nom de jeune fille après son divorce d’avec un Monsieur Attal alors que la première a conservé le nom de son premier mari (ancien ministre de l’Agriculture il y a belle heurette) pour surfer, dans un premier temps, sur sa popularité.

Il n’y a a priori pas de point commun entre la nonagénaire Gisèle et la malheureuse Sarah qui fut supplicié par un allogène, mahométan, seulement, pour le media unique, le caractère exotique du bonhomme est éludé. Au nom d’un progressisme planétarien qu’il faut promouvoir sans repos, ce n’est pas l’Islam en tant que religion “étrangère”, ce n’est pas l’Islam en tant que croyance iconoclaste, ce n’est pas l’Islam en tant que tel qui est ciblé, c’est l’Islam sous son aspect “réactionnaire” qui passe à la moulinette de la moraline républicaine. C’est son versant sociétal qui est journalistiquement, quotidiennement (n’importe quelle analyse de contenu de n’importe quel vecteur mainstream en atteste), littéralement attaqué.

La seule chose qui gêne le pouvoir, les puissants et les éternels bobos est bien ce frein anti-progressiste dont fait office une fraction de la communauté musulmane, fort réduite nonobstant quand on soustrait à cette catégorie sociologique les délinquants, les drogués, les tarés, les hypocrites (fort nombreux également chez les faux catholiques qui pratiquent uniquement pour ne plus penser et porter l’épée). Les maîtres reprochent aussi à la mouvance islamique sa propension à laisser s’exprimer la tendance antisioniste de sa frange politique en son sein.

En revanche, l’élément qui dérange indéniablement la plèbe (cette masse se croyant libre de toute religion et de toute idéologie) est la violence dont font preuve certains immigrés et une partie des migrants. Et ce qui l’inquiète le plus actuellement est l’espèce de fusion de l’Islam formel avec cette violence “gratuite”.

Cette ultra-violence à la fois tue dans et par les media (quand elle est perçue comme non idéologique) et étalée quand elle est — ou serait — le fruit d’un engagement religieux, militant, et radical puisqu’il changerait (ce qui est souvent vrai à bien des égards) la vision du monde de ses tenants (nouvelles racines idéologiques=nouvelle grille de lecture du monde et des événements).

Par le truchement de l’Islam, la menace délinquante est à la fois amplifiée et évacuée. Elle colore la religion mahométane sous les traits d’une matrice brutale, archaïque qui accroît l’image de son irrationalité. Néanmoins cette menace s’évapore, du moins se dilue, d’une manière générale à l’aune de la barbarie hyperbolique des “intégristes” qui coupent des têtes dans l’allégresse.

Une brutalité plus effrayante encore que celle du Chinois qui souhaite dans une phase monomaniaque décapiter Tintin dans la bande dessinée éponyme. Il faut bien comprendre que cette brutalité qui, par rapport à la délinquance générale, est marginale sert les intérêts d’autres minorités autrement plus puissantes et mortifères. L’affaire Halimi fabriquée par les communautaires en est une illustration limpide.

UN FAIT DIVERS MALHEUREUSEMENT BANAL

Le 4 avril 2017, Kobili Traoré, jeune allogène de culture mahométane de 27 ans, toxicomane cannabinomane, escalade le balcon d’une voisine à Belleville après avoir fumé sans pause 15 joints de gros calibre. Depuis 48 heures, l’homme exotique avait, selon les dires du voisinage, de certaines connaissances et de la famille, changé de comportement et était devenu “paranoïaque”.

Las, à la suite d’une nième dispute avec sa mère, ledit Traoré se réfugie chez des voisins dans un appartement mitoyen puis ne voulant revenir sur ses pas par crainte de tomber nez à nez sur sa mère, il escalade donc le balcon de Madame Sarah Halimi qu’il connaissait depuis plus de 10 ans et lui demande d’appeler la police.

Traoré la perçoit soudainement comme un ennemi à l’instar de tous les individus rencontrés en ce jour puis la frappe, la frappe encore et encore avant de la jeter par dessus le balcon. La chute est mortelle. L’exogène Traoré est appréhendé, diagnostiqué psychotique et hospitalisé d’office. Il est toujours enfermé. Mais voilà, comme nous le savons et comme le savaient Traoré et tous ses voisins, Sarah Halimi était juive ! Et c’est là que le bât blesse.

Elle était juive et elle était, par conséquent, une victime de l’antisémitisme. Son patronyme Halimi l’attestait, le prouvait. La communauté qui a déjà tant souffert en est convaincue ou fait mine d’en être convaincue. Traoré ne peut pas être fou puisqu’il serait antisémite, tel est finalement l’argument principal de la communauté en faveur de l’établissement du statut d’assassin du criminel.

Problème inextricable auquel est confrontée la Justice pressée par la communauté experte en victimisation : l’antisémitisme supposé du forcené, improuvable nonobstant, peut-il être pris en considération pour le juger (il s’agit d’une circonstance aggravante incommensurable, rappelons-le, sous le régime de la Gueuse tabassée par ses maquereaux) ?

Si l’étranger Traoré a tué la malheureuse Halimi dans un état d’altération mentale, peut-elle encore, cette Justice, retenir à son encontre la circonstance “très” aggravante d’antisémitisme ? Si Traoré a tué par antisémitisme, il a nécessairement prémédité son crime. Il aurait dans cette configuration traversé plusieurs appartements, se serait agité en pleine danse de Saint-Guy, en discutant et en criant ici et là, dans le but d’assassiner Madame Halimi.

C’est en effet une façon étrange pour assassiner quelqu’un. L’antisémitisme présumé (par la communauté) aurait-il rendu fou Traoré ? Tel n’est pas le propos de la communauté victimisée. Pour elle, Traoré n’est pas fou mais empli de haine à cause de l’Islam et de l’antisémitisme. En revanche ni la communauté narcissique, ni la Justice ne demande d’explication quant aux effets des drogues sur le criminel.

Pourquoi un hypothétique soupçon d’antisémitisme primerait-il sur l’argument de l’influence prouvée de la drogue sur ce jeune homme déraciné ? Et quand bien même ce jeune homme qui ne passe pas pour un idéologue, un militant ou un intellectuel, serait antisémite, rien ne prouverait qu’il aurait tué sous l’empire de cette passion !

Oui, le crime est atroce, le fruit d’une barbarie inouïe, une monstruosité absolue. Une cruauté qui n’a cependant rien d’idéologique dans sa motivation. Mais les dirigeants de la communauté et leurs affidés se moquent bien des analyses, de la réflexion, de la réalité. Ils veulent être au centre du fait divers pour en faire une affaire. C’est une profession.

ANTISÉMITISME À TOUS LES ÉTAGES !

Rapidement la communauté porteuse de l’Indicible s’est mise à organiser des marches de rue pour condamner cet acte d’antisémitisme “évident”. Le meurtre d’une femme juive esseulée par un non- juif est postulé comme étant un assassinat à teneur antisémite, d’obédience islamiste en l’occurrence. Les manifestations de colère irrépressible des juifs victimisés se sont intensifiées. Non parce qu’elles regroupaient de plus en plus de monde, la communauté de l’Indicible étant difficilement extensible, mais parce que les slogans devenaient de plus en plus violents et explicites.

Tout avait commencé par une marche blanche mais le naturel est revenu au galop. Les derniers regroupements ont rassemblé des militants comparant l’affaire qu’ils entendent créer de toutes pièces à l’Affaire Dreyfus ! Quand on connaît les conséquences néfastes de cette sombre affaire mais surtout de ce que certains historiens ont appelé la révolution dreyfusienne, il est légitime de s’inquiéter de cette récupération idéologico-politique. Même s’il est difficile d’imaginer de quoi pourrait accoucher, encore, une telle agitation judéocentrée…

N’a-t-on pas touché le fond ? Le 1er juin, 17 intellectuels ont pourtant signé une tribune dans Le Figaro dans laquelle ils affirment que le crime de Traoré est “nettement” antisémite et demandent que la Justice prenne en considération cet élément essentiel (selon eux). Parmi ces intellectuels, on retrouve l’hystérique Alain Finkielkraut, l’athée d’extrême gauche Michel Onfray, la milliardaire Elisabeth Badinter, ou encore le ridicule ultrasioniste Pascal Bruckner. Depuis la publication de cette tribune dans le journal de Bloch, il ne se passe pas un jour sans qu’un tâcheron du monde des lettres et du Talmud ne ponde sa petite opinion sur le sujet.

La Justice a bien mis en examen pour homicide volontaire le Malien Traoré ce 12 juillet mais l’impudente a oublié d’inscrire à son dossier la mention d’antisémitisme tant attendue par les fils de Caïn qui, par conséquent, ne se calment pas. Les professionnels de Sion construisent pierre après pierre leur nouvelle affaire. Pour s’en convaincre, il suffit de connaître l’identité des deux lascars qui ont ouvert la tribune qui affirme le caractère antisémite de ce fait divers (transformé en affaire). Il s’agit d’Alexandre Devecchio et de Naomi Hal. Le premier est un jeune journaliste d’à peine trente ans qui est responsable du Figaro Vox que les naïfs néo-patriotes considèrent comme un organe d’expression droitier voire réac et l’ont en sympathie. Alexandre Devecchio a fait ses armes, on l’aura deviné, à Atlantico. Pour ce dernier, la jeunesse passe progressivement de Dieudonné à Eric Zemmour.

LES SIONISTES NE SE CACHENT PLUS

L’humoriste ne conservant selon lui dans son giron que les islamistes antisémites méchants. Le second, responsable de cette tribune, est une femme de 27 ans ressemblant à une bimbo, une certaine Naomi Hal qui est née à… Jérusalem et qui passe ses vacances au bord d’une piscine à Tel Aviv en écoutant des mélodies hébraïques (elle en est fière, notre patriote française plus patriote que Drumont, Maurras et Jeanne d’Arc réunis…). Cette femme a pour fonction (apparemment bien rémunérée) de faire basculer les jeunes patriotes en colère dans le camp du néo-patriotisme, vaguement identitaire (l’inverti est pour ces gens un symbole de l’Occident vainqueur de l’obscurantisme, il faut le savoir !) et surtout sioniste et philosémite à tout prix. Mais elle est blanche ! Ce qui suffit à son bonheur…

On assiste à un spectacle vulgaire animé par des pétasses et des cancrelats laminant le véritable patriotisme sur l’autel des intérêts misérables de minorités qui n’ont rien de françaises, absolument rien. Dans le premier rôle, on retrouve bien évidemment Marine Le Pen (comédienne nulle et goudronneuse) qui, du haut de sa chaire de “patriotie” officielle, dévie avec son équipe de mignons et d’israélites le courant de patriotisme authentique qui renaît dans les campagnes et dans les classes moyennes au profit de la république post-nationale, de ses anti-valeurs, de l’homosexualisme, de l’avortement sacrificiel, de l’euthanasie en masse qui vient, et de Sion, le maître à la baguette.

Une nouvelle affaire Halimi (nouvelle car tout le monde se rappelle d’Ilan Halimi tué par le gang des Barbares crapuleux essentialisés par le media en antisémites) est une aubaine pour ces usurpateurs. La revue judéo-juive Causeur de dame Lévy a su profiter de cette affaire (en construction) pour accentuer le caractère judéocentré du nouveau Front national.

Ce fait divers devint avec elle « une histoire française », le nom de Halimi étant plus français que français et le judaïsme encore plus français que le catholicisme. Le Figaro, sous la plume de Caroline Valentin, fit carrément la claque à une Marine Le Pen sous tranxène : « Dans cette collection de tartuffes (ceux n’évoquant pas ce fait divers pour en faire une affaire NDLR.), il n’y a que Marine Le Pen, pourtant l’héritière d’un parti fondé notamment par des antisémites à peine repentis, pour condamner — à une petite reprise, et sans non plus en faire son cheval de bataille — ce crime et demander que l’on aborde enfin le sujet de “l’antisémitisme islamiste.” »

Plus loin la journaliste bien domestiquée du Figaro confond malignement Islam et homophobie (sic), anti-abortisme, et antisémitisme dans le dessein évident de rendre abjects ces sentiments aux yeux de toute la famille nationale, patriote, et droitière. Encore une fois les premières victimes de ces discours sont les nationalistes orthodoxes (ceux qui épousent le vrai) et les catholiques. La révolution se poursuit toujours par d’autres moyens.

François-Xavier Rochette

Rivarol n°3292 du 20 juillet 2017

Suggestion de livres sur ce thème :

I-Moyenne-24073-islam-islamisme-12-questions-pour-mieux-comprendre.netI-Moyenne-28440-gestion-de-la-barbarie.netI-Moyenne-21488-le-grand-remplacement-suivi-de-discours-d-orange.net

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