Le témoignage de l’ex-directeur du FBI, James Comey, devant la Commission judiciaire du Sénat concernant les conditions de son limogeage et l’enquête sur la supposée collusion de Donald Trump avec les Russes, qui faisait tant saliver le New York Times et le Washington Post, s’est révélé un pétard mouillé.
Lu pour vous dans Désinformation Hebdo.
Même Chris Matthews, un journaliste et commentateur politique connu comme étant un Démocrate pur et dur concède la victoire à Trump. Les Lecteurs de Dreuz, ont pu lire la chronique de Michael Goodwin parue dans le New York Post : «Le «Show de Comey» n’a pas été à la hauteur du battage médiatique. Ce n’était pas Watergate. Ça ne ressemblait même pas au procès de Clarence Thomas contre Anita Hill (Anita Hill, une ancienne collègue de Clarence Thomas à l’Université de l’Okahoma l’avait accusé de harcèlement sexuel et avait témoigné en cour alors qu’il était sur le point d’être nommé juge à la Cour Suprême des États-Unis).
C’était la tournée vengeresse de Jim Comey. L’ancien chef du FBI a lâché toutes les bombes, porté tous les coups et déversé toute la boue qu’il pouvait sur Donald Trump. Trois heures plus tard, le président était encore debout. Un peu sali, certes, mais plus fort parce qu’il avait survécu à cette attaque. Examinons l’événement sous l’angle de la partisanerie. Si vous étiez un supporter de Trump en début de journée, vous l’êtes toujours. Vous êtes renforcé dans l’idée que la divulgation par les médias de nombreuses histoires anti-Trump ne sont que des fausses nouvelles et vous n’êtes nullement surpris que Comey, comme beaucoup d’autres au gouvernement, sont contre le Président depuis le début.
En fin de compte, vous êtes porté à demander Quel crime a été commis ? D’autre part, si vous étiez un Démocrate salivant d’avance en vue de ce qui serait, du moins l’espériez-vous, l’étape la plus importante vers la destitution de Trump, vos rêves sont réduits en bouillie. Même avec l’interprétation la plus optimiste des faits que vous pourriez faire, vous n’arrivez pas à une infraction susceptible de causer la destitution du Président. Pire encore pour les gauchistes, Comey a confirmé que Trump n’était pas personnellement sous enquête concernant la soi-disant collusion avec la Russie. Cela a dû faire autant mal que la soirée des élections, lorsque Hillary Clinton a été de nouveau battue. Même ceux qui sont restés devant leur téléviseur en espérant voir un bon spectacle ont dû être déçus. Le festival médiatique autour de Comey n’a pas livré la marchandise. Ce n’était pas faute d’avoir essayé.»
Désinformation Hebdo n°1485 du 9 août 2017